Actuellement, Madagascar adopte une politique de la libération de l’économie étant donnée le contexte de la mondialisation et pour attirer les investisseurs étrangers. Cette situation élargit le potentiel de chaque pays à travers les différentes opportunités offertes par le libre échange entre ces différents pays.
Le concept de développement rapide et durable que prône le gouvernement actuel, nécessite un équilibre régional pour qu’il soit effectif. Plus précisément le fait que toutes unités industrielles se pouvant dans un même lieu favorisent l’exode rural, lequel constituera un éventuel obstacle aux efforts menés.
La culture de jatropha est l’une de filière porteuses aussi bien pour les paysans que pour les opérateur en outre, l’installation de la société britannique D1 à Madagascar en partenariat avec BAMEX (Business And Market Expresse), est une grande opportunité à saisir pour ceux qui veulent s’investir dans la filière dans la mesure où cette société s’engage à acheter toutes les récoltes notamment de l’huile brute.
L’huile de jatropha peut être transformé en biodiesel, alors face aux problèmes actuel, de pétrole dans le monde, la culture de jatropha pourrait résoudre ces problèmes de carburants aussi bien pour Madagascar que pour les pays importateurs.
Historique du projet
Aperçu générale sur la production d’huile de jatropha
Le jatropha curcas est une plante des régions semi-arides dont on parle beaucoup depuis quelques années. Aussi appelée Or vert, elle produit une huile aux propriétés comparables à celles du diesel. Pendant la moitié du 20ieme siècle, le jatropha était cultivé à grande échelle au cap vert ou Madagascar, et exporté à Marseille et à Lisbonne pour la fabrication de savon. De nos jours, si le jatropha est largement planté comme haie, la production globale de graine et d’huile est très faible. Mais depuis la seconde guerre mondiale, où les Allemand ont explorés les possibilités d’usage de l’huile comme carburant. Quelques projets industriels ont existé au cap vert, ou à Madagascar. Mais ils ont été remplacés par des projets de développement. Plusieurs expériences à plus ou moins grande échelle ont été menées dans différents pays comme l’Afrique, Asie, Inde. GTZ, PNUD et des ministères ont financé des recherches visant d’abord à la diversification des revenus en milieu rural.
Actuellement pour le développement de la filière jatropha, une société anglaise D1, qui se spécialise dans la production de biodiesel, est décidée à s’installer à Madagascar pour exploiter le jatropha. Dans ces activités elle travaille avec le Bamex, les producteurs et opérateurs locaux. La société D1 achètera les produits jatropha sous forme de graine ou d’huile. Elle les transformera ensuite en biodiesel par l’installation d’une raffinerie sur place. La société vise une production de 24000 tonnes de graines ou 8000 tonnes d’huile pure en trois ans sur une superficie de 5000 ha par région de production et cette société investira aussi dans la région du BOENY, notamment à Mahajanga, un choix qui repose sur les atouts de cette province.
Des opérateurs et associations de producteurs de régions Alaotra-Mangoro et Vakinakaratra ont manifestés leur intérêt pour la culture de jatropha cette année avec la coopérative Koloharena.
Naissance du projet
La véracité de forme d’idée est fondée sur la naissance du projet semblable ou de projet même caractéristique, plus elle est nouvelle, plus on doit s’interroger sur la capacité de futurs clients à accepter, plus de s’interroger sur la réelle utilité par rapport à l’offre existante sur le marché.
On constate que les jatropha constituent une des principales ressources renouvelables dans le moyen ouest de Madagascar. Le jatropha est une culture dont les graines pressées produisent un excellent rendement d’huile (35 à 40%) , qui peut être utilisé comme carburant. Pour utilisation dans les moteurs diesels les huiles végétale sont d’abord décantées et filtrées pour être, soit utilisées pures (on modifie légèrement certain moteur au niveau de tarage des injecteurs) ou mélangées avec du gasoil, soit on les traite pour en faire du diester qui est mélangé au gasoil et vendu comme tel, pour les utiliser dans les moteurs qui ne nécessitent donc dans ce cas aucune adaptation. Nous a amené à exploiter la région de Bongolava qui se trouve au nord ouest d’Antananarivo .
Une autre raison de notre choix de ce jatropha est que la production de graines est essentielle à l’économie régionale en tant que source de revenue paysanne, mais il est facilement planté dans des zones arides et peut vivre plus de 40 ans. L’objectif souhaité est d’atteindre une part importante du marché afin de pérenniser notre projet.
Caractéristique du projet
Aperçu du jatropha et ses caractéristiques
Botaniques
Le jatropha curcas appartient à la famille des euphorbiacées et désigné sous les noms botaniques suivants :
KINAGNA FOTSY
VOANONGO
SAVOA
VOANJOBE
L’arbre peut atteindre 4 à 5m de hauteur et peut vivre jusqu’à plus de 35ans à40 ans. Il se reconnaît facilement par l’inflorescence en corymbe et terminale pétales de couleur vert- blanchâtres et sépales de couleur verte. Les tiges contiennent du latex, les fruits jaunes, sèchent sur l’arbre et deviennent noirs. Ils renferment 3 graines noirs dans laquelle se trouve un tégument blanc. Ce sont ces graines qui contiennent de l’huile mais celle-ci est toxique. Les feuillages sont simples et alternés allant jusqu’à 17cm de long et 15cm de large.
Le jatropha est généreusement cultivé pour deux buts : pour l’huile extraite qui peut être de différent usage d’une part, pour les arbustes qui sont plantées pour lutter contre l’érosion du sol, clôture de champs et haie vive d’autre part .Il y a aussi de tourteau comme substitution de bois de chauffages et de charbon. Le jatropha se prête facilement à une multiplication végétative comme la semence ou semi directe, bouture. Les meilleurs moments pour la plantation directe des semences est le début de la saison pluvieuse après la première pluie. Les graines sont semées à une profondeur de 2cm jusqu’à 3cm dans la terre humide.
Les semences et les boutures sont plantées dans des pots en plastique assez long pour permettre le développement de la racine centrale. Il peut être mélangé de 1/3 de sable, 1/3 terres locales, 1/3composte.
Le rendement moyen est de l’ordre de 9kg de graine frais par arbre par an. Les rendements à l’hectare (ha) en graine varient de 5à6 tonnes par an à partir de l’année 3 de plantation. Un ha peut occuper de 2500 pieds de jatropha.
La graine de jatropha est constituée de 63, 5% de son poids en amande et 36, 5% en coques. D’après les résultats de l’analyse au laboratoire, les graines (amande+coque) ont une teneur en huile pouvant atteindre 40% tandis que l’amande seule à une teneur en huile de 68%.
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