Les océans recouvrent près de 75% de la surface du globe, c’est l’un des meilleurs moyens de communication. Ils contribuent activement à l’évolution et au développement d’un pays. C’est aussi un des grands moyens de transports pour des produits de grande quantité. Madagascar a plus d’opportunités que beaucoup d’autres pays parce qu’il fait 5000 km de côtes, elle est la troisième île la plus grande après l’Australie et le Groenland.
Les navires et les ports sont les outils de cette voie de communication. Les navires pour le transport et les ports pour les débarquements et le stockage des différents produits transités. Nous savons pertinemment que les eaux marines sont des eaux toujours en « mouvement » c’est-àdire que ses déplacements dépendent surtout de la position des astres et de la circulation des vents. Selon la position des astres les eaux sont en marée basse ou en marée haute et selon les vents la hauteur des houles sont données, mais en plus de cela, il y a aussi la fréquence et l’intensité des cyclones dont on doit tenir compte.
Localisation et description
La ville de Mahajanga
Mahajanga se situe dans la partie Nord Ouest de la grande île. Elle abrite près de 2 000 000 d’habitants natifs de l’île et de l’étranger, le taux de croissance est égale à 2.9%. Elle est la plus grande ville de la côte et est chef lieu de la province de Mahajanga qui regroupant près de 21 sous préfectures.
Elle s’étend sur 150125 km² Ses coordonnées sont :
∗ Latitude : 15° 44’ Sud
∗ Longitude : 46° 19’ Est
∗ Altitude moyenne: 36 m .
Le relief est assez diversifié car nous avons des plaines côtières alluvionnaires et des plateaux semi – arides avec des paysages de savanes. Le réseau hydrographique est composé de la Betsiboka, la Mahavavy, la Mahajamba et la Sofia.
Le port de Mahajanga
Le port se situe au débouché en mer du fleuve Betsiboka c’est-à-dire en aval du fleuve dans la baie de Bombetoka. Ses coordonnées sont :
∗ 15° 45’ Sud de latitude
∗ 46° 20’ Est de longitude .
La baie de Bombetoka est formée par l’embouchure de la Betsiboka qui est l’un des plus grands fleuves de Madagascar. La partie de l’estuaire, située au Nord de la ligne joignant la pointe Maroloha à la pointe Besisika est considérée comme formant cette baie. Sa longueur est de 30 km et sa largeur varie de 5 à 15 km.
Le port de Mahajanga est constitué par le port aux boutres et un port de 586 de quai accostable, une digue, une brise lame, des hangars, des aires de stockage et des divers outillages. Le premier quai est le quai des Goélettes de 133 m de long. Ensuite, la première partie des cinq quais débute par le quai Orsini mesure 154.5m. La deuxième extension est le quai Barriquand construit en 2 phases, il fait 180 m de long et à peu près de 10 m de large. La première phase fut construite en 1950. Elle est affectée à la pêche, elle mesure 120m. La seconde phase fut construite en 1972. Elle est, par contre, faite pour les opérations commerciales de bornage et utilisée par les caboteurs. Le quai Vuillemin mesurant 154 m, fut construit en 1950. Le quai Coste, que l’on va élargir, mesure à l’origine 95.4 m et fait un angle de 157° avec le quai Vuillemin. Enfin vient le nouveau quai qui a été inauguré en 2003. Il s’agit de l’extension de l’ancien quai Moriceau, il rejoint le quai Vuillemin et le quai Barriquand.
La digue Schneider mesure 540 m et part du rivage en direction de l’Ouest, un peu au Nord de la pointe d’Anorombato. La brise lame de 1000 m de longueur se trouve à 500 m au Nord Est de la pointe Anorombato. Elle sert à abriter le port en eau profonde de Mahajanga, malencontreusement, le plan d’eau a été rapidement ensablé. Les chenaux d’accès sont ceux du Nord Est et du Nord Ouest et la passe d’Amponjy.
Activités économiques
Mahajanga, une ville très active, participe beaucoup à l’économie de l’île grâce notamment à la pêche. En effet, les sociétés comme la Somapêche et la Réfrigepêche se consacrent exclusivement à cette activité. Particulièrement, l’élevage de crevette entrepris par l’Aqualma constitue une des sources de revenu car leurs produits circulent dans le monde. Leur production est de 9684 tonnes en 1994 à 13774 tonnes en 1998. Les activités sont diversifiées dans la ville, on peut y trouver une usine de textile comme la SOCOTA. Puis, le tourisme tient également un rôle important grâce à la présence du fameux baobab qui est le symbole de la ville, aux réserves naturelles de Namoroka (Soalala), d’Ankarafantsika et aux Tsingy de Bemaraha qui sont classés patrimoine mondial et aussi aux anses et aux criques d’Ambondro – Ampassy et d’Anjajavy. La province vit grâce aux échanges commerciaux de l’import – export dans le port. Les échanges de marchandises sont dès lors très lucratifs et simples. L’agriculture tient une place dans son économie, surtout la riziculture. Marovoay est une des zones productrices de riz. Après le riz c’est la canne à sucre, produit par la SIRAMA qui montre des chiffres comme 25000 tonnes de sucre par an dont les 28 % sont exportés. Il y a le secteur secondaire qui est aussi en grande expansion par exemple la cimenterie d’Ambonio qui a produit en 1994 près de 3985 tonnes et en 1998 près de 5799 tonnes. Enfin, l’une des activités à ne pas négliger, est l’exploitation minière.
Types de réseaux de transport
En premier lieu, il y a le transport maritime. Madagascar comprend 5000 km de côtes. Ce réseau tient une place énorme car c’est l’un des meilleurs moyens pour favoriser les échanges des marchandises de grande quantité (de l’ordre de la tonne). Pour le réseau routier, il a pour but de ramener vers l’intérieur ou l’extérieur de l’île, les marchandises. Le réseau aérien, dont l’aéroport est à Amborovy. L’avion est un moyen de transport rapide mais le problème repose sur le fait qu’il ne peut transporter que des marchandises de faibles quantités et c’est un marché très onéreux notamment par le coût de son carburant. Le réseau ferroviaire est à présent l’un des principaux concurrents du transport maritime car il commence à s’infiltrer dans plusieurs régions de l’île notamment l’entreprise Madarail qui monopolise le transport des marchandises sur les chemins de fer. Actuellement, elle met en place le transport des personnes et le coût du transport est moyen. Enfin, le réseau fluvial qui est un réseau minoritaire, car seules les pirogues et les embarcations traditionnelles peuvent traverser les fleuves. Par exemple, le canal des Pangalanes qui est navigable seulement sur quelques tronçons.
INTRODUCTION |