Projet de réhabilitation d’une route

Milieux physiques

L’originalité physique de l’ITASY se situe dans la présence presque partout de massifs assez élevés, à l’intérieur desquels se dégagent trois unités caractéristiques :
A l’Est, les piedmonts de l’Ankaratra constituent des massifs aux versants convexes qui retombent sur des vallées de largeur variable (secteur de la partie orientale d’Arivonimamo et d’Imerintsiatosika)
Au Centre, les hauts massifs sont caractérisés par un relief très accidenté aux pentes très fortes et vallées très encaissées (secteur de Soamahamanina et de Miarinarivo)
A l’Ouest, le complexe des lacs d’Itasy offre dans sa partie occidentale un relief plus aéré avec plaines et des vallées plus larges (secteur d’Analavory, d’Ifanja, et de Soavinandriana).

Sols

Trois types de sols caractérisent la région d’Itasy :
Les sols d’alluvions, ou baiboho, aux aptitudes culturales élevées sur les berges des lacs d’Itasy et le long de large vallée d’Analavory et d’Ifanja
Les sols fertiles du secteur de Soavinandriana et du Sud d’Analavory
Les sols ferralitiques, aux fertilités médiocres, des massifs dégradés.

POPULATION ET DEMOGRAPHIE

Les hommes et les services

Comme dans toute région en voie de développement, l’effectif exact de la population est ici difficile à cerner, les données statistiques différentes d’une source à l’autre. Les données recueillies auprès des Districts révèlent l’existence d’une population totale de 721 628 habitants (années 2004). Or, la même année un autre projet situe la population de l’ITASY à 658 397. De ce fait, les analyses et affirmations effectuées sont surtout basées sur l’observation du terrain.
Les données des Districts ont été retenues ici dans la mesure où la Zone de planification y puise la majorité de ses statistiques.

Croissance démographique

La population totale est estimée à 561 489 habitants (source : 2000 Zone de planification de l’Itasy). Selon la même source en 2004, elle était de 721 628 habitants. La région connait donc un accroissement démographique assez notable. Ce rythme élevé est lié aux trois facteurs essentiels (source monographie de l’ITASY 2003-2004).

Un taux d’accroissement naturel très élevé de 3.3%

Un maintien de la natalité à un niveau très élevé par rapport à la moyenne nationale de 3.9% contre 3.7%
Une baisse du taux de la mortalité de 0.6%.
Enfin, selon les données statistiques, plus de 18% des habitants ont moins de 5 ans, 55% moins de 20 ans, et 5.7% seulement plus de 60 ans. L’indice de dépendance est élevé. Chaque habitant d’âge actif a, en effet, en moyenne, à sa charge 2 inactifs(jeunes ou adultes sans emploi).

Répartition du nombre de la population par région

Avec une population de 721 628 habitants pour 6 727 km2 , Itasy est parmi les régions qui connaissent une très forte densité puisqu’elle est de l’ordre de 107.3 habitant/km 2 , alors que la moyenne nationale n’est que 16 hab. /km 2.
La répartition de cette population est toutefois marquée par une dissymétrie très nette entre :
D’une part, le centre qui est relativement peu peuplé.
D’autre part, l’Est et l’extrême Ouest qui enregistrent des densités élevées.

La santé

Les principales causes de morbidité de la région sont les maladies infectieuses et parasitaires y compris le paludisme, les maladies de l’appareil respiratoire y compris la tuberculose et les maladies digestives.
Ces différentes maladies sont aggravées par la malnutrition, le manque d’éducation sanitaire de base et d’hygiène, l’insuffisance des soins préventifs, la consommation d’eau et d’aliment insalubres et surtout le manque de médicaments.
L’insuffisance de médicaments affecte considérablement le niveau de service d’établissements sanitaires et oblige de nombreuses personnes à se confier auprès des guérisseurs traditionnels.

Les religions

Les églises catholiques ECAR et protestantes FJKM prédominent dans la région. Puis viennent une multitude d’organisation cultuelle : FLM, Adventiste, Arampilazantsara, Baptiste Biblique, Pantekotista mitambatra, Foyer évangélique, Témoins de Jéhovah, Assemblée de Dieux, FPVM, etc.
Pour le cas de Soavinandriana, sur les 63 242 pratiquants recensés, 34% sont des Catholiques et 57% des protestants, les restes 9%, sont constitués par les autres organisations cultuelles.

La sécurité publique

La sécurité publique est assurée par la police nationale qui intervient généralement dans les zones urbaines ; la gendarmerie nationale qui joue le rôle de police dans les zones rurales et l’Armée qui, en dehors de ses activités spécifiques, intervient en cas de besoin pour le renforcement de la gendarmerie.

Les activités de pêche

La région d’Itasy renferme un atout considérable en matière de pêche continentale en raison de ses nombreux lacs et de certains cours d’eaux poissonneux comme la Lily.
Ces plans d’eau continentaux sont malheureusement, depuis des années, sujets à des nombreuses menaces d’après les habitants. La sédimentation, conséquence de la déforestation massive des pentes des bassins versants entraîne un envasement des lacs et des marais en conduisant au comblement et à la réduction de leur superf icie. La mise en GELOSE de quelques petits lacs a été ainsi entreprise dont:

GENERALITES 

Les travaux de réhabilitation consistent à redonner à l’axe routier les caractéristiques d’une route nationale revêtue de 5.50 m de large (revêtement), et dans le cas général, de vitesse de base de 40 km/h (route en montagne). Entre Soavinandriana et Kitsamby, la route est en terre d’une longueur de 19 km, impraticable avant la réhabilitation, elle n’a reçu aucun entretien (traitement des points noirs). C’est pourquoi la route est à reconstruire avec un revêtement en bitume. Le début du notre projet se trouve à la sortie de la place publique de la ville de Soavinandriana( devant la station d’essence Total) et la fin du projet au niveau du pont de Kitsamby.

ETUDE DE LA ROUTE

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA ROUTE

Normes géométriques utilisées

Les normes utilisées pour le tracé de notre projet sont celles recommandées par « l’Aménagement des Routes Principales (ARP), SETRA/LCPC, Août 1994 ». Notre projet traverse généralement des zones montagneuses. Cependant, les caractéristiques géométriques du tracé correspondent à une vitesse de référence de 40 km/h, et dans certains cas où le respect de règles attachées à cette catégorie s’avère impossible. On a impliqué le tracé en relief difficile.

Les données topographiques

Les données topographiques sont des paramètres indispensables pour la géométrie de la route. Toutes les côtes de projets sont estimées à partir de la côte du terrain naturel et l’information visuelle du terrain naturel . Les listes des coordonnées de toutes les bornes polygonales primaires du terrain naturel se trouvent en annexe N°1.

Le profil en long

Le profil en long concerne le rehaussement de la ligne rouge dans les zones où la route est trop basse par rapport au niveau des rizières. La hauteur de rehaussement de la ligne rouge est faite de manière à mettre la structure de chaussée hors d’eau.
Selon l’ARP, on montre les caractéristiques de profil en long pour les vitesses de référence 40 km/h et les valeurs choisies en cas de reliefs difficiles par le tableau ci dessous.

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Méthode Alizé-LCPC Routes

Introduction

Alizé-LCPC Routes met en œuvre la méthode rationnelle de dimensionnement des structures de la chaussée développée par le Lcpc et le Sétra.
Cette méthode constitue la méthode réglementaire de dimensionnement des structures des chaussés du réseau routier national français, et elle a également été adoptée par des nombreuses maîtrises d’ouvrage. Les bases de la démarche de dimensionnement sont exposés en annexe N°5.
Les hypothèses de base restent toujours les mêmes qui seront le trafic, la portance de la plate-forme des matériaux à utiliser pour chaque couche et le climat.

Lancement de calcul

Modélisation de la structure de la chaussée

La modélisation de la chaussée selon la démarche du dimensionnement rationnel s’appuie sur la représentation de la structure par un massif multicouche à comportement élastique, isotrope et linéaire.
Les différentes couches de matériau constituant la structure, possèdent une épaisseur constante, et leur extension dans le plan horizontal XoY est infinie. De plus, l’extension selon la direction verticale ZZ de la couche inférieure du massif multicouche, représentant en général le substratum ou le sol support, est supposée infinie. La description du fonctionnement mécanique des différentes couches constituant la chaussée se ramène finalement aux paramètres suivants :
L’épaisseur H ; le module d’Young E du matériau ; le coefficient de Poisson γ du matériau (noté Nu dans Alizé-Lcpc) ; les conditions d’interface au sommet et à la base de la couche, caractérisant le type de contact avec les couches adjacentes supérieure et inférieure. Le modèle prévoit trois types de contact possibles pour caractériser le fonctionnement de l’interface entre couches adjacentes : collée, glissante, ou semi-collée. L’interface de type semi-collé est préconisée par le guide technique Conception et dimensionnement des structures de chaussées, pour caractériser le contact entre certaines couches de matériaux traités aux liants hydrauliques. Dans cette situation d’interface semi-collée, Alizé enchaîne automatiquement et de façon transparente à l’utilisateur, deux calculs successifs, le premier avec l’hypothèse de contact collé, le second avec l’hypothèse de contact glissant. Les résultats présentés correspondent à la moyenne entre ceux obtenus avec l’hypothèse d’interface collée, et ceux obtenus avec l’hypothèse d’interface glissante. On suit la commande de fichier/nouveau/structure comme indique la figure suivante :

ETUDE DU PONT DE MAHASETROKA

GENERALITES

Le pont se trouve au PK 64 + 784, il est constitué en béton armé de 24m de portée. Il travérse par la rivière de Mahasetroka. Depuis quelques années, il n’y a pas d’ouvrage de franchissement pour traverser la rivière, d’après selon les villargeois. Seuls les véhicules particuliers peuvent le traverser. Face à ce situation, un pont pour assurer le confort de sécurité devra être construit. De plus, ces travaux de construction porteront aussi sur le confortement des ouvrages (fondations, culées), sur la protection des berges et sur l’amélioration des conditions d’écoulement (rectification du lit et nettoyage).

Surélevation du niveau d’eau

En général, la présence des piles, des culés et des remblais d’accès provoquent la perturbation de l’écoulement en surface libre. En effet, il y a étranglement de la section mouillée. Ceci résulte des pertes de charges suscitant certaine surélévation pour assurer le bon calage et la pérennité de l’ouvrage. Par conséquent, pour que le débit Q = VS soit constant, la valeur de la section S devra augmenter.

IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DU PROJET

La réhabilitaion de la route RN 43 aura des effets immédiats et des effets à moyen et à long terme.

Les impacts immédiats

La réalisation de ce projet permet de créer des emplois aux population des régions avoisinantes : Soavinandriana, Ampary,etc…
De plus, la présence des ouvriers sur le lieu est une occasion pour les mères de famille de créer une petite gargote pour avoir un peu de revenu supplémentaire à la maison. Par ailleurs, les matériaux locaux seront largement utile dans le projet : sable de rivière, gravillons de carrière.

Les impacts à moyen et à long terme

La réalisation du projet va surtout permettre de faciliter le désenclavement de ces régions, la remise à la normale de la circulation, les échanges commerciaux et des biens.
De plus, la RN 1 et RN 7 est aussi en parallèle avec la réhabilitaion de ce route facilite le déplacement des touristes vers Antsirabe à Ampefy.

CONCLUSION GENERALE

Les conditions nécessaires pour surmonter les problèmes économiques en milieu rural et pour améliorer ses systèmes socio-économiques doivent passer obligatoirement par une liaison routière en bon état. Le changement apporté dans le contexte de desenclavement de la région de Vakinakaratra et de la région de l’Itasy apparait déterminant vu son impact dans domaine de la gestion de la route nationale revêtue. Il s’agit également de promouvoir les potentialités touristique et agricoles de la région.
Notons que, la surcroissance du nombre de trafics pourrait survenir par rapport à l’année auparavant à cause du drainage de toutes les formes de déplacement. Une croissance trafic de 30% pour les camions de poids total cumulé supérieure à 10T est estimée cette année à la mise en sevice de cette route. Le but est de mise car ce projet va mettre fin de calvaire enduré par les usagers empruntant cette portion qui est actuellement dans un bon état et praticable .
En effet, dans l’état actuel de la route, il faut faire une heure pour effectuer le troçon long de 55,48 Km entre Soavinandriana et Faratsiho, et sa réhabilitation permet un regain des activités économiques de la région qui dispose de potentialités énorm es.
Rien que sur le plan touristique par exemple, cette réhabilitation routière permet facilement l’accés à d’autres destination au-delà de Sambaina.
Par ailleurs, la remise en état l’itinéraire facilite l’acheminement des produits locaux comme les légumes vers la capitale.
Il y aura ainsi, augmentation de nombre des usagers et le nombre des accidents routiers ne sera pas non plus à écarter. Malgré cela, la réalisation de la réhabilitation du tronçon de la route Soavinandrina et Kitsamby contribuera pleinement à l’essor de l’économie de la région et même du payscar elle réduirait la durée de déplacement et le frais de transport des habitants.

Table des matières

REMIERCEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES NOTATIONS
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I :ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALE DU PROJET
CHAPITRE I: PRESENTATION DE LA REGION D’ITASY
CHAPITRE II : POPULATION ET DEMOGRAPHIE
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES
CHAPITRE I : ETUDE DE LA ROUTE
CHAPITRE II : ETUDE DU PONT DE MAHASETROKA
PARTIE III :ETUDE FINANCIERE DU PROJET ET ETUDE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
CHAPITRE I : BORDERAUX DES PRIX UNITAIRES
CHAPITRE II : CADRE SOUS DETAIL DES PRIX
CHAPITRE III : DEVIS QUANTITATIF EN MATERIAUX
CHAPITRE IV : DETAIL QUANTITATIF ET ESTIMATIF
CHAPITRE V : ETUDE DE RENTABILITE
CHAPITRE VI : ETUDE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBIOGRAPHIE
ANNEXE
TABLE DES MATIERES

projet fin d'etude

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