A Madagascar, les années 90 ont vu la structuration progressive du secteur privé à travers plusieurs étapes devant aboutir à une amélioration notable de l’environnement des affaires. Cependant, force et de constater qu’aujourd’hui, la faiblesse de la compétitivité et la difficulté de créer une entreprise font encore partie des paramètres qui entravent l’épanouissement de l’entreprenariat. Une telle situation, vue certainement au manque d’innovation et de créativité constitue un sérieux handicap pour notre économie laquelle, en principe, devrait tirer sa force précisément dans sa capacité d’innover et ce, à travers l’émergence et le lancement de produits nouveaux ainsi que la mise en place d’un processus de fabrication plus productif, plus automatisé et surtout plus rentable.
Généralités sur la plante
Justification de la plante
Le Jatropha a été présenté au Zimbabwe dans les années 40. Les curcas de Jatropha peuvent se rencontrer sous deux aspects à savoir un grand arbuste universel ou encore un petit arbre d’origine latino- américaine. « cette plante s’adapte bien dans toutes des régions tropicales arides et semi-aride du monde où l’on observe bien une moyenne pluviométrique annuelle entre 300 et 1000 millimètres » (Heller 1996).A l’heure actuelle, le Jatropha est principalement connu comme une plante productrice de biodiesel dans plusieurs pays du monde. Elle est connue sous différentes appellations à Madagascar:Voanongo,Vavavelona,Kinanampotsy,Kinanana ,Savoa ,Tanatanampotsy Le Jatropha est essentiellement utilisé en tant que haies pour protéger les champs et les villages, surtout dans les parties Est et Sud de l’île.
La genèse de plantation de Jatropha
La plantation de cette espèce peut se justifier dans son utilisation comme pelliatifs contre la déforestation, la menace de biodiversité, l’érosion et la pollution en milieu urbain.
Déforestation et menace de biodiversité
Madagascar peut désormais être classé parmi les pays « hot spots », si on considère l’évolution de la dégradation au niveau des espèces endémiques, de leur niveau de concentration, et de l’importance des pressions sur les ressources naturelles. En effet, l’ampleur de cette dégradation de l’environnement ainsi que la menace que cela représente pour la biodiversité mondiale sont considérables. Si, en 1950, la forêt primaire couvrait encore 25% de la superficie du pays, cette couverture n’est plus que de l’ordre de 16% à l’heure actuelle.
L’érosion
Madagascar, autre fois qualifié d’ Ile verte, est désormais connue sous l’appellation d’ « Ile rouge » malgré une pluviométrie favorable. Elle est réputée pour ses « lavaka », terme utilisé par la communauté internationale pour caractériser une des formes les plus aigues d’érosion régressive. La culture de Jatropha permettra donc de protéger les sols de l’érosion et de retenir l’eau. Elle contribuera de façon déterminante à lutter contre la désertification.
La pollution en milieu urbain
La pollution de l’air et de l’eau atteint une proportion préoccupante aujourd’hui et plus particulièrement dans la capitale de Madagascar. Ce phénomène résulte d’une expansion des activités industrielles dont les impacts et nuisances environnementales, d’une part, et l’insuffisance de l’intégration de la dimension environnementale dans les plans de développement sectoriel, d’autre part constituent un facteur de souci grandisseur des pouvoirs publics.
Caractéristiques du projet
Par définition, un projet : « Un document écrit, référence de la stratégie de l’entreprise, trancant le cadre de plan d’action à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés ou définis définissant la mission globale de l’entreprise et l’évolution nécessaire des comportements individuels et collectifs en réponse aux besoins d’appartenir à une même organisation dans laquelle les contributions de chacune sont reconnues nécessaires ».
Objectif du projet
Le système économique traverse actuellement une étape cruciale caractérisée par un échec global. Cette situation risque à une crise sociale à moyen terme de générer au niveau de la population. La hausse du prix de PPN , principale besoin des ménage,est un indicateur de la pauvreté de la majorité des malagaches.Ce problème économique figure parmi les principales raisons qui nous ont poussé à mettre en œuvre ce projet et ce en vue de contribuer à améliorer le niveau de vie de la population.Les différentes utilisations d’huile Jatropha pourront generer une augmentation des revenus chez les planteurs.Notre but est d’arriver à planter plus de 900000 pieds dans le moyen Ouest d’ANKARATRA sur une surface de 360ha, plus précisément dans les Fokontany AMBODIVOINA, BERAKETA, ANKISABE.
Ainsi, il nous sera possible d’envisager une production de l’ordre de 756 T d’huile au terme de la troisième année du projet. Nous pourrions ainsi maîtriser le développement de la plante dans le cadre de la promotion du monde rural en général et des femmes en particulier à travers la vente la vente des produits de bonne qualité qui répondent aux normes internationalement requises. Notre production sera destinée, à court terme,à l’entreprise D1 spécialisée dans la fabrication d’huile brute.
Intérêt du projet
Ce projet présente un nombre important d’avantages. Du point de vue social : le recrutement des nombreux paysans dans la culture de Jatropha et l’exécution des taches relatives à l’extraction de l’huile est source de création d’emplois pour la résomption du chômage qui est à l’origine de l’accroissement de la pauvreté à Madagascar .
Sur le plan économique, le Jatropha jouera un rôle considerable en ce sens que l’on pourrait tirer de ses fruits de multiples avantages tels lampe, savon, tourteau et surtout le biodiesel. Plusieurs utilisations peuvent être faire de l’exploitation de ses fruits qui peuvent aider à réduire notre dépendance à l’égard des produits en provenance de l’extérieur et à minimiser le quota d’importation de pétrole pour le pays afin d’améliorer ainsi la balance de payement.
Sur le plan environnemental : la culture de Jatropha est une solution idéale pour la protection des sols contre l’érosion, pour retenir l’eau, ainsi, pour aider à lutter contre la désertification. Actuellement, Madagascar ambitionne un développement rapide et durable, il est conséquent nécessaire de développer un modèle viable afin d’intégrer le développement des terres en friche, en partenariat avec des agences privées et publiques. Le biodiesel ordonné pourra réduire les émissions d’anhydride carbonique par plus de 75 pour cent au-dessus de celui du pétrole. Autrement dit, l’emploi de biodiesel de 20 pour cent du mélange réduit des émissions anhydride carbonique par 15 pour cent. En outre, il est intéressant de savoir qu’il produit également peu de substance particulière tel que l’oxyde de centimètre –fève, et l’anhydride sulfureux, considérés comme facteurs de risques pour la santé publique par l’agence de protection de l’environnement. Les produits dérivés sont particulièrement bien adaptés pour les villes très polluées (comme Antananarivo par exemple.
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