Projet de délimitation d’un plateau continental

TRACÉ DES LIMITES EXTÉRIEURES DU PLATEAU CONTINENTAL

L’article 76 contient une combinaison complexe de quatre règles (deux formules et deux contraintes) fondées sur des concepts géodésiques, géologiques, géophysiques et hydrographiques. Mais, avant de définir les formules, il est nécessaire de définir ce que l’on appelle pied detalus continental (PTC).

PTC

La position du pied du talus continental est définie au point où la rupture de pente est la plus marquée à la base du talus. La démarche mathématique à suivre dans ce cas présente des similitudes avec la technique des dérivées secondes employée pour rehausser les cartes de champ de potentiel couramment établies en prospection géophysique, aussi bien gravimétrique que magnétique, et compte tenu de tous les autres éléments de preuve géologiques et géophysiques présentés par l’État côtier.
Pour la détermination du pied de talus continental, en utilisant comme logiciel de traitement, le GEOCAP, un exemple d’analyse d’un profil bathymétrique est présenté dans la figure ci-dessous.

PRESENTATION DU PROJET

historique

Les états souhaitant exercer leurs droits sur le plateau continental doivent déposer auprès des Nations Unies, dans un délai de dix ans à compter de la ratification de la convention établissant, à partir de données scientifiques, les limites de leur plateau continental. Ce dossier sera examiné par la commission des Limites du plateau Continental établie à cet effet.
Madagascar a ratifié la convention des Nations Unies sur le droit de la mer le 19 avril 2001. Un Comité national de délimitation du plateau continental de Madagascar actuellement présidé parle Ministère des affaires étrangères, a été crée parle Décret n°2003-660 du 04 juin 2003 modifié par le décret n° 2007-284 du 12 Avril 2007, afin de relancer les travaux de délimitation du plateau continental de Madagascar conformément au recommandation de l’atelier de formation organisé à Antananarivo par la Présidence de la république et l’organisme norvégien GRID-Arendalau mois de Février2007.
Pour des raisons d’ordre financier, le projet de délimitation du plateau continental Malgache est inséré parmi les projets financés par le gouvernement Norvégien au sein de l’OMNIS, dans le cadre du projet « Management oil andgaz in Madagascar ».

Organisation

L’exécution de ce projet nécessite une organisation bien structurée en raison de l’étendue du travail.Pour ce faire,deux niveaux d’interventionont été mis en place :
– niveau politique sous contrôle de la Présidence, présidé par le Ministère des affaires étrangères avec, comme organe consultative, un comité national composé par différentes Ministères et organismes intéressés
– niveau technique assuré par un groupe technique de base renforcé selon les besoins par des consultants extérieurs

Plan d’opération

Un plan d’opérations pour le projet d’exécution des travaux d’établissement de la limite extérieure du plateau continental de Madagascar a été élaboré le 9 mai 2007. L’objectif globale est de « définir une ligne de démarcation représentant une frontière stable entre les espaces maritimes sous juridiction Malgache et les fonds marins ainsi que leur sous-sol (ZONE) se trouvant au-delà des limites de la juridiction nationale , il est établi conformément aux recommandations de la commission des limites du plateau continental (CLCS)».

Données bathymétrique

On trouve 46 données dans cette région mais 26 (23 de données mono faisceau, 3 multi faisceau) sont utilisés pour l’interprétation du pied de talus continental (PTC), le reste soit à l’extérieur du plateau continental ou/et mauvais qualité mais ils sont utilisées pour déterminer les lignes2500misobathes :

24 données mono faisceau

Ces données sont collectées dans cinq institutions (GEODAS, IFREMER, SIO, SEADOG et MG DMS), ses descriptions sont données dans la base de données. Historiquement, toutes les données bathymétriques sont corrigées par les différences de vitesse de l’eau de mer, c’est à dire la correction de l’écho – résonnement standard. Où les renseignements sont dans l’Organisation Hydrographique International de haute mer disponible, standard (IHO) codes pour positionnement de navigation, résonnements, fidélité de la bathymétrie, et la réduction des données, et les données corrigées sont utilisées pour la détermination du pied detalus continental et la délimitation de la ligne 2500 mètresisobathes.

Données pour champ potentiel

15 profils (Gravimétrique et magnétique) sont collectés, la donnée de la gravimétrie est présenté sous forme d’anomalie à l’air libre, tandis que la donnée magnétique est l’anomalie magnétique IGRF. Ils ont été utilisés pour la compréhension de la formation géologiqueobservéeet auchoix dela déterminationdu PTC.

données de forage

Six données de forage dans le plateau continental malgache ont été collectés dans la base de données international, le « Deep Sea Drilling Project » (DSDP), mais deux seulement sont sur leplateaucontinentalconcernépar leprojet(25/246 et25/247).
Les données de forage donnent les échantillons carottés de la différente formation géologique,et les paramètres des données géophysiques sont tirés à partir de ces échantillons.
L’analyse des données de forage fournit les renseignements au sujet de la nature des roches et leurs propriétés physiques(c’est-à-dire : densité, porosité, perméabilité et vitesse).

RESULTATS PRELIMINAIRES

Sous le plan d’opérations, les activités 6a et 6b (Annexe) stipulent que le traitement préliminaire des données collectées, c’est-à-dire que le tracé du plateau continental de Madagascar assorti de commentaires d’ordre technique et /ou juridique, dans la limite de deux cent milles marins des lignes de base à partir desquelles est mesurée la longueur de la mer territoriale, est réalisé par le groupe technique de base à son siège avant le 31 décembre 2007. Dans ce but, le groupe technique de base, après les analyses des données disponibles, a déjà fait sortir le résultat préliminaire(FigureII-9). Il ressort de ce résultat que la superficie totale de cette extension est estimée à 834900 km².

CONCEPTIONDE LABASEDE DONNEES

Selon l’article n°4 destinée à atteindre le résultat n°2 figurant dans le plan d’opération « La mise en place de la base de données est réalisée par le groupe technique de base avec l’appui de consultants au moyen d’un inventaire, d’une collecte et d’une réactualisation des données sur Madagascar disponibles sur place et à l’étranger, avant novembre 2007 » Cette partie est par conséquent destinée à développer les principes de création d’une base de données et en particulier la création d’une base de données nécessaires, relatifs à la réalisation de la délimitation du plateau continental malgache au delà de 200MN.

CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES

Définition

Base de données

Une base de données, usuellement abrégée en BD ou BDD, est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d’informations afin d’en faciliter l’exploitation(ajout, mise à jour, recherche de données).
Une base de données se traduit physiquement par un ensemble de fichiers présent sur une mémoire de masse (bien souvent un disque). Certaines peuvent être accessibles via les réseaux, on parle alors de base de données en ligne.
Généralement, une base de données est contrôlée par un système de gestion permettant d’effectuer des recherches, des tris ou des fusions de données, ainsi que toute autre requête des utilisateurs

Système de gestion de base de données (SGBD)

C’est l’outil qui permet une simple et efficace manipulation ou gestion des données dans la base. En d’autres termes, Il assure le rôle d’interface entre les utilisateurs et la mémoire(la base).
Les SGBD les plus courants sont ceux qui sont associés aux bases de données relationnelles (SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Relationnelles), les SGBD hiérarchiques ou les données sont organisés en arbre et les SGBDR réseaux dont les données sont organisées selon un graphe plus général.
Dans cet ouvrage nous choisirons les SGBDR du fait de sa simplicité : les informations peuvent être obtenues par une requête formulée dans un langage quasiment naturel. A nos jours, il existe de nombreux logiciels destinés à ces types de systèmes dont accès du Microsoft, Oracle de l’Oracle systèmes, SQL Server, MySQL.

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Etapes de conception d’une base de données

La création d’une base de données doit suivre un certain nombre d’étape afin de lui conférer une bonne organisation et une facilité d’exploitation. En effet, si on tente de créer directement une base de logiciel quelconque, sans qu’il y avait un modèle prédéfini, on risque d’être confronté à de nombreuses difficultés telles que l’emplacement de certaines informations : par exemple dans quelle table? Pour y remédier, différentes méthodes ont été établies dans le but d’organiser les travaux en suivant diverses étapes préliminaires. Cette phase consiste à créer une représentation virtuelle de données afin d’en sortir les points ciblés.
Les étapes que nous allons développer par la suite font partie de la méthodologie française MERISE (Méthode d’Etude et de réalisation Informatique pour les systèmes d’entreprise). Le but de la méthode est, évidemment d’obtenir une base de données bien fonctionnelle en termes de contenu et de forme. La méthode consiste à valider une a une les étapes en prenant comptes des résultats de la précédente. Elle vise également à établir la concordance entre les données et le traitement tout en les séparant.
Cette succession d’étape est connue sous le nom de cycle d’abstraction de conception.

Modèle conceptuel de données

Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d’information. Il s’agit donc d’une représentation des données, facilement compréhensible, permettant de décrire le système d’information à l’aide d’entités et indépendamment des logiciels.

Entités et classe d’entité

Une entité est la représentation d’un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le système que l’on désire décrire.
On peut aussi la définir comme étant un groupe d’individus homogènes du point de vue caractéristique .Ainsi en cas de présence des individus ne présentant pas les mêmes caractéristiques (non homogène)on a recours a la création des entités distinctes dont chacune correspond respectivement a une nature données :c’est la classe d’entité
On appelle classe d’entité un ensemble composé d’entités de même type, c’est-à-dire dont la définition est la même. Le classement des entités au sein d’une classe s’appelle classification. Chaque entité est composée de propriétés, données élémentaires permettant de la décrire.
Graphiquement, on représente les classes d’entité par un rectangle dont l’entête est réservé au libellé et le reste de bas aux propriétés de la population d’individus appelées aussi attributs.

CREATION DE LA BASE DE DONNEES SOUS MICROSOFTACCESS 2003

Raison du choix d’Access

Le choix du Microsoft Access réside dans certains points marquant son apogée dans la pratique quotidienne. Premièrement, il figurait déjà dans la liste des logiciels qui peuvent être utilisés en SGBDR .Deuxièmement il est facile a manipuler et présente une large gamme d’outils que nous allons voir dans le paragraphe suivante. Enfin, troisièmement c’est un produit de Microsoft Corporation, donc ne nécessitant pas d’une installation des nouveaux logiciels une fois le Microsoft office installé. Ce dernier point offre aux utilisateurs une aisance de manipulation.

Présentation de Microsoft Access

La fenêtre d’accueil de l’Access est aussi formée des Menus courants du Microsoft Office, mais son ouverture est accompagnée d’une fenêtre spécifique aux bases de données comportant des objets. Ces objets nous conduisent vers l’outil de notre choix et en voici les principaux.

Table

Une table est une feuille tabulaire dont les colonnes et lignes correspondent a celle définies en MPD. Donc, c’est l’informatisation du MPD. L’extension du fichier ainsi obtenue est le «mbd». Tous les autres outils ne peuvent être exécutés qu’après au moins création d’une table.

CONCLUSION

A la suite de la signature par l’Etat Malgache de la convention des Nation Unies sur le droit de la mer, et en vertu de l’article 76 de cette convention, Madagascar a le droit d’étendre son plateau continental au-delà de 200 Mile nautique, qui est localisé dans la partie Sud de la merterritorialeMalgache.
Afin de délimiter les contours extérieurs du plateau continental, des données scientifiques et techniques nécessaires à la définition des limites du plateau ont été établis et collectés. Ainsi des données bathymétriques, géophysiques, géologiques et forages ont été traité et mises à jour. La combinaison de ces méthodes scientifiques a été indispensables et décisifs pour la délimitation du plateau.
La création de base de données géoscientifique de la zone maritime au Sud de Madagascar vise à ce que les données soient disponibles, complètes, et à jour. Cette base est facile à accéder, à exploiter. Diverses étapes ont été suivies pendant la phase de conception afin d’atteindre cette qualité. Quant au système de gestion, le logiciel choisi est un logiciel courant et ne nécessitant aucune autre quête ou un achat particulier. Actuellement, cette base de données est disponible au sein du groupe technique de base et nous l’avons mis à la disposition du comité national pour la délimitation du plateau continental de Madagascar. Signalons que cette base de données a été présentée au comité national lors de sa dernière réunion le 30 novembre 2007.
L’utilisation de cette base de données nous a déjà permis d’établir la carte préliminaire de la délimitation du plateau continental de Madagascar.

Table des matières

LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LA DELIMITATION DU PLATEAU CONTINENTAL
I.1- CONVENTION DES NATIONS UNIES SUR LE DROIT DE LA MER
I .1.1- Droit international public et droit de lamer
I .1.2- Convention des Nations Unies sur le droit de lamer
I .1.3- Zones maritimes sous juridiction nationale
I.2- DEFINITION DU PLATEAU CONTINENTAL
I .2.1- Le concept scientifique de plateau continental
I .2.2- Le concept juridique de plateau continental
I .2.3- Tracé des limites extérieures du plateau continental
I.3- TRACÉ DES LIMITES EXTÉRIEURES DU PLATEAU CONTINENTAL
PARTIE II : PROJET DE DELIMITATION DU PLATEAU CONTINENTAL
II.1 RAPPEL DE LA PROCEDURE
II.2- PRESENTATION DU PROJET
II.2.1. Historique
II.2.2. Organisation
II.2.3 Plan d’opération
II.2.4 Intérêt du projet
II. 3- LES DONNEES COLLECTEES
II.3.1- Type des données
II.3.2- Données bathymétriques
II.3.3- Données de la sismique réflexion
II.3.4- Données pour champ potentiel
II.3.5- Données de forage
II. 4- RESULTATS PRELIMINAIRES
PARTIE III : CONCEPTION DE LA BASE DE DONNEES
III.1- CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES
III.1.1- Définition
III.1.2- Etape de conception d’une base de données
III.2- CREATION D’UNE BASE DE DONNEE SOUS MICROSOFT ACCESS 2003
III.2.1- Raison du choix d’Access
III.2.2- Présentation du logiciel Microsoft Access
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

projet fin d'etude

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