Projet de creation d’une unite d’exploitation de poissons

La carence alimentaire, la mal nutrition qui se manifeste par l’insuffisance de vitamines le plus importantes dans la physionomie et physiologie humaine et fréquente dans la majorité des populations qui vivent dans la zone urbaine et les zones rurales. Ces dernières sont les plus exposées à cette carence .

En effet, le régime végétarien apporte des nutritions fortifiantes au corps humain. Cependant la chair des poissons est riche en lipide, protéine et vitamine. Le problème du pouvoir d’achat est l’une des causes à l’accès à l’achat des poissons.Seuls les fonctionnaires, les touristes et les simples salariés qui consomment fréquemment les poissons qui s’achètent à 1000Ariary le kilogramme. Cette masse populaire a une proportion de 84,64% et les 15,36% n’ont pas le moyen pour acheter les poissons selon les résultats d’enquête effectué auprès de la mairie locale.

Fragile du point de vu énergie calorifique, cette frange de population souffre des maladies dus à la carence vitaminique et ne participent pas assidument au développement socioéconomique de cette commune.

Dans une large mesure, la Région FITOVINANY et plus particulièrement le District de Manakara se trouve à proximité de l’Océan Indien, c’est-à-dire dans une partie de la grande plaine du Sud – Est de Madagascar. Les trois secteurs socio – économiques qui sont présents dans cette contrée s’avèrent atrophiés ou bien en retard en terme de développement. Le deux autres secteurs : primaire (agriculture, élevage, pêche et mines) et tertiaire (administration et services) sont en plein essor grâce à la présence des éléments de base aptes à les promouvoir. La population est accueillante, le brassage ethnique n’est plus à démontrer dans une structure démographique classique et typique des pays en développement où les jeunes sont majoritaires.

PRESENTATION DU PROJET

Etat de lieu 

Historique Du Projet 

La ville de Manakara , entre autres est dite prise entre deux eaux où se trouve entre l’Océan Indien et le Canal de Pangalanana. Ces milieux aquatiques sont biologiquement viables si l’on ne se référent qu’aux poissons. La différence des eaux marinées sont salées, dominé par les houles et vagues déferlantes à toutes saisons : hiver austral (Mai – Octobre) et été austral (Novembre – Avril) ; tandis que la rivière ou le fleuve n’a pas de goût et est calme tout au long de l’année.

En terme saisonnier, la vie des poissons dépend des saisons. Au cours de l’hiver austral, les poissons sont rares, ils descendent beaucoup plus en profondeur, dans la zone dite aphotique qui signifie non atteinte par la lumière du jour, une zone de ténèbres au cours de l’hiver austral. Par contre, durant l’été austral où la température augmente, les poissons apparaissent en surface pour chercher les planctons et profiter la chaleur et la lumière. Ce qui veut dire que la pêche ne se fait que pendant une partie de l’année, entre Novembre et Avril, c’est-à-dire pendant six mois.

Mais, c’est aussi une saison cyclonique, un passage de cyclones tropicaux, qui augmente les risques à courir en plus de la navigation au large à l’aide de pirogues. Au niveau de l’organisation, la pêche maritime en pirogue est beaucoup moins attirante que la pêche fluviale. La cause est plutôt simple, la pêche maritime est beaucoup plus risquée et nécessite généralement une équipe, des matériels plus résistants. Les rôles joués par chaque pêcheur dans une pirogue ou coque sont respectivement déterminés et interdépendants. Ceux qui se placent devant et derrière la pirogue déterminent la conduite de ce matériel. Ceux qui se trouvent au milieu ou en intermédiaire ne font que balancer la charge.

Du point de vue économique, la pirogue, les filets, les files, les pagaies et autres matériels accessoires s’achètent à des prix relativement exorbitants aussi. Aussi, les dispositifs du MAEP (Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche) et du Ministère de l’Environnement renforcent-ils la difficulté sur la préservation et protection de l’environnement. Ce qui traduit que la vie et les rôles des pêcheurs sont limités même si l’eau douce et les eaux marines sont illimitées ainsi que les poissons qui y abritent.

Au fond, les paramètres suivants sont à considérer : les eaux douces et marines, les poissons, les pêcheurs et leurs matériels et le ; marché ou les consommateurs . La correspondance entre les poissons et les consommateurs se trouve au centre de la discussion. Les consommateurs sont nombreux à Manakara. Les poissons vendus ne suffisent pas à la consommation de cette population. Mais c’est la loi de l’offre et de la demande, les prix qui tranchent l’échange. La majorité de la population n’ont pas le pouvoir d’achat requis. Ainsi la consommation diminue. Les poissons se vendent à des prix bas ; la mévente est accrue surtout pour les pêcheurs hors des associations. En plus des consommateurs familiaux, les gargotes, hôtels –restaurants figurent parmi les premiers clients des pêcheurs viennent trop tard l’aprèsmidi où les poissons commence à perdre sa fraicheur et, qui a des répercussions sur les prix et la conservation. Face à cette situation socio économique des pêcheurs, consommateurs et des poissons, l’idée de création d’une unité d’exploitation des capitaines nous intéresse, car cette espèce piscicole existe localement dans cette partie de l’Océan Indien, les pêcheurs sont motivés mais manque d’organisation, les consommateurs sont abondants mais ne peuvent pas affronter les prix par le manque du pouvoir d’achat.

Description du marché 

Dans la zone de réalisation de ce projet ou dans la Commune Urbaine de Manakara , le marché existe tant à Manakara (ancien bastion de la ville) et à Tanambao (nouvelle ville). Ces marchés se complètent même si celui de Tanambao s’avère plus grand, attractif.

Domaine de réalisation, du projet

La place du marché se trouve dans un endroit bien circonscrit tant à Manakarabe qu’à Tanambao. Les étalages se situent dans des constructions en dur et équipés. L’agencement des étals ou le parcellement des espaces pour les produits est bien conçu. La circulation des acheteurs est relativement libre tout au long de la semaine sans marché hebdomadaire. Les percepteurs fiscaux communaux sont aussi libres de faire leurs services.

Cependant, on assiste aussi à un autre type de marché où les membres de la famille des pêcheurs livrent leurs produits aux revendeurs ou bien des marchands ambulants qui ne vendent pas les produits sur la place du marché, donc ils ne participent pas à la redevance fiscale exigée par la commune par des tickets. Ce marché est presque saturé en terme spatial.

Pour le présent cas, le système commercial se fait par la collecte des produits auprès des pêcheurs, le projet des produits dans un entrepôt équipé de réfrigérateur et la livraison, à l’aide de camions frigorifiques, auprès des gros consommateurs tels que les hôteliers restaurateurs, les poissonneries, etc.

Le respect des normes ISO (International System Organization) qui régissent la qualité est l’une des premières règles de la mise en place de ce projet. Les produits qui ne respectent ou hors normes sont à vendre dans les marchés locaux (Manakara, Tanambao) ou chez les consommateurs individuels.

De ce fait, tous les produits collectés sont consommés par les consommateurs de toutes les catégories. Ces types de consommateurs existent localement.

Clientèle cible 

Les clients peuvent être repartis en deux catégories, les gros consommateurs (hôteliers ; restaurateurs ; association et poissonniers) et les petits consommateurs (les petits vendeurs du marché). Pour les premiers, ils sont mieux repartis dans cette ville. Ils exercent leur service. Leur effectif est de . Le maximum de leurs clients est des visiteurs nationaux, internationaux ou touristes. Ainsi, les natifs de la zone peuvent-ils organiser de festivités dans ces locaux (mariages, réunions,..). Quant aux petits consommateurs, ils peuvent aller aux publics tous les jours pour acheter ces produits. Toutes les couches sociales tireront la meilleure garantie de cette transaction.

A noter que l’installation des réfrigérateurs témoigne que la conservation des poissons signifie la continuation de la commercialisation même au cours de la saison hivernale où la capture des poissons pourrait s’arrêter .

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Etat de lieu
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Etude du marché dans la zone d’étude
Section 1 : Stratégie marketing
Section 2 : Politique marketing à adopter
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE
CHAPITRE I : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Ressources à mettre en place
Section 2 : Activités de l’entreprise
Section 3 : Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Taille de l’entreprise projetée
Section 2 : Organigramme envisagé
Section 3 : Organisation du travail
TROISIEME PARTIE : EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENTS
Section 1 : Le coût des investissements et compte de gestion
Section 2 : Amortissements
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
Section 1 : Le compte de résultats prévisionnels
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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