DEPARTEMENT GESTION
OPTION : FINANCE – COMPTABILITE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
Madagascar a un grand potentiel agricole et élevage, la terre première facteur de production est abondante pourtant l’insécurité alimentaire frappe plus de 69% de la population soit 59% des ménages dans la grande île. Elever le niveau de vie de la population, assurer la sécurité alimentaire ont toujours été au centre de préoccupation des différents régimes qui se sont succédés.
Les résultats macro-économiques enregistrés depuis quelques années font état de croissance économique plus forte que celle de la démographie de fruit de la libéralisation et de la privatisation mais ces résultats n’arrivent pas à avoir un impact significatif sur le niveau de vie de la population. Le secteur secondaire et le secteur tertiaire sont le moteur de cette croissance mais pour ce qui est du secteur primaire la situation n’a pas changée et ce secteur continue à souffrir. Dans le cadre de la politique actuelle de développement, l’Etat met l’accent sur les investissements privés pour constituer le développement rapide et durable, le secteur primaire a un rôle important à jouer dans ce développement car dans un pays comme le notre où 80% de la population vivent en milieu rural, le développement doit passer par le secteur primaire surtout si le développement se veut être durable. La production animale constitue un enjeu essentiel dans l’économie national et pour ce secteur une priorité est accordée à la production animale des espèces à cycle court (volailles, porcs). La part de l’aviculture dans la production nationale en viande est relativement modeste car elle vient après la production bovine, porcine et celle des petits ruminants. La région de Mandrosoa Ivato, zone de notre étude, est parmi les plus recommandés pour l’élevage avicole. Ne se trouvant pas très éloignée de la capitale, elle dispose un environnement favorable pour la production de poulet de chair. Outre la bonne condition climatique, la présence des fournisseurs avicoles dans cette région facilite l’approvisionnement en matière première ; approvisionnement en aliment qui est le principal handicap à une meilleur productivité et à une grande motivation des producteurs pour une extension de leurs activités dans la filière avicole ; approvisionnement en poussin d’un jour, de ce fait le retard de livraison qui peut perturber la productivité n’est pas à craindre ; approvisionnement en produits veto sanitaires. La présence des postes vétérinaires dans cette zone facilite aussi le suivi sanitaire des volailles. L’aviculture tient une place de choix dans le plan de développement, celle ci s’explique par des raisons économiques, nutritionnelles, et surtout à cause des atouts qui lui sont propres à savoir la facilité d’élevage, la modicité des investissement comparés aux investissements requis par d’autres secteurs d’activités, la prolificité, les débouchés assurés presque partout ainsi citadins ou campagnards peuvent pratiquer l’aviculture. De plus l’émergence des projets de développement travaillant dans le secteur environnementale pour appui aux riverains des airs protégés modifie la mentalité et entraîne de l’élevage avicole comme activité génératrice de revenu. Ces quelques observations font de ce projet un projet d’actualité dont le thème s’intitule « PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE POULET DE CHAIR ».
Outres les problèmes de chômages dans cette région, les prix de viandes en général et ceux des poulets en particulier sont trop élevés ce qui obligent les ménages Tananariviennes à réduire la quantité de viande consommée alors que la viande apporte une grande partie de protide, un élément prépondérant sur le plan physique et intellectuel .Ces quelques problèmes nous ont poussés à entreprendre ce présent projet.
Historique du projet
Vision de l’aviculture.
L’aviculture a été pratiquée à Madagascar en tant qu’activité familiale, on se souvient du moment où chaque ménage élevait sommairement des volailles dans sa basse cour. Ce n’est que vers les années 80 que l’on a constaté un début d’intensification de la production avicole avec l’adoption de nouvelle technique d’élevage, l’émergence des infrastructures en amont et en aval de la production, l’émergence d’une génération d’éleveurs plus dynamique, de structure d’appui technique et organisationnel plus récente . Dans son ensemble, la pratique de l’aviculture moderne est encore moindre comparé à celui de l’aviculture traditionnelle et la productivité est encore instable. Ce dernier plutôt festive et bien que présente ne constitue pas à proprement parler une filière.
Choix du projet.
Ayant constaté que :
-Madagascar est un pays dont l’économie repose éventuellement sur le développement de l’agriculture et de l’élevage.
-Dans le contexte de la lutte contre la pauvreté, l’élevage se doit ainsi de contribuer à la création d’emploi.
-La politique de l’Etat actuel à mettre l’accent sur le secteur privé et sa détermination à soulever le secteur primaire.
-L’élevage de poulets de chair est une activité à cycle très court et de ce fait elle est génératrice de revenu rapide et il y a une forte rotation de capital investi.
-L’existence du marché en amont constitué par les fournisseurs d’aliment de volailles, de poussin d’un jour et de vaccins et qu’on ne rencontre pas de difficulté sur l’approvisionnement de ces matières.
-La potentialité du marché en aval pour écouler les produits.
-Le changement d’habitude alimentaire auprès des ménages Malagasy et une préférence de plus en plus de la viande blanche.
-La maîtrise de technique de production avicole chez nos techniciens. Nous avons décidés de créer cette unité de production de poulet de chair en vue de contribuer au développement du secteur primaire, de prendre part à la transformation de l’élevage traditionnelle en élevage moderne, d’absorber une partie de chômage dans cette zone d’implantation, de satisfaire les consommateurs de viande blanche en leur offrant des produits de haute qualité dégustative.
Caractéristique du projet
Cette section nous informe sur l’état actuel de la filière chair à Madagascar et sur les différents types d’élevage.
Définition du projet
Un projet est un ensemble organisé et structuré d’objectif et de moyen. Il définit donc un ensemble d’axe opératoire d’objectif chiffré à atteindre, de moyens chiffrés à mettre en œuvre qu’il convient d’exprimer de manière cohérente.
La filière poulet de chair.
➤ Ses points forts :
Une activité à cycle très court dès quelques semaines d’âge seulement et peut s’exercer avec d’autres occupations du fait qu’elle ne demande pas beaucoup de temps. Disponibilités à Madagascar des matières premières entrant dans la fabrication de provende.
➤ Ses points faibles :
– Un marché à forte concurrence entre d’une part l’élevage traditionnel et l’élevage amélioré et d’autre part entre le secteur formel et le secteur informel.
-Un marché encore assez limité à cause du faible pouvoir d’achat des consommateurs.
➤ Ses opportunités :
Sur le plan national : la consommation de viande blanche commence à se vulgariser auprès des ménages notamment urbains. Sur le plan international : une ouverture potentielle vers des pays autres que ceux de l’union européenne est envisageable.
➤ Ses contraintes :
-D’ordre alimentaire : compétition entre alimentation humaine et animale car l’alimentation constitue 70% à 80% des charges d’exploitation.
-D’ordre technique : les coûts de production ne sont pas maîtriser par les éleveurs suite à leurs faibles niveaux de connaissance et de formation, à l’insuffisance de la couverture d’encadrement et de suivi technique
-Santé animale : Persistance de la choléra, de la pseudo-aviaire, présence des maladies de Mareck et Gomboro, coût assez élevé des médicaments vétérinaires.
Généralités sur les types d’élevage.
-Elevage traditionnelle :
L’élevage des locaux poulet gasy se retrouve pratiquement sur toute l’étendue du territoire, constituant l’élevage par excellence, on le localise dans la plupart des foyers ruraux.
-Elevage artisanal :
Il constitue une minorité et tient généralement lieu d’activité secondaire en tant qu’activité familiale. L’effectif formé de pondeuse et de poulet de chair de consommation sans race bien déterminé et peut se chiffrer jusqu’à 100 têtes par exploitation.
-Elevage semi-intensif :
L’élevage intensif est constitué par les petites et moyennes exploitation d’élevage amélioré et occupe 85% de la profession en nombre de ferme mais ne détient que 20 à 25%de l’effectif du cheptel.
-Elevage intensif :
Ce dernier type d’élevage porte sur les exploitation dotés d’un effectif de plus de 2.000 têtes, d’installation et équipement relativement moderne et pratiquant un mode d’élevage respectant les normes industrielles. Il est reparti en deux tranches :
• La tranche comportant 2.000 à 5.000 têtes,
• La tranche des grandes exploitations dont les effectif sont fluctuant mais dont les infrastructures en place constituent des investissements industriels effectifs. Dans notre cas, le projet est classé parmi ceux qui pratiquent l’élevage semi intensif étant donné que la taille de la bande ne dépasse pas les 2000 têtes.
INTRODUCTION |
Prière de me faire parvenir en word le projet complet. merci