Projet de creation d’une unite de production de l’hydroelectrique

Dès le commencement, quand la terre n’était pas encore créée, Dieu dit en trois mots : « Que la lumière soit » et c’est accompli. La lumière est l’un des besoins fondamentaux de l’homme dans la vie historique. Au début, l’homme ne connait que la lumière de source naturelle telle que le soleil pendant le jour et la lune comme les étoiles pendant la nuit.

IDENTIFICATION DU PROJET

Dès le début du XXIe siècle et en phase de développement rapide et durable, le Gouvernement Malgache a mis dans son programme l’électrification du monde rural.

L’électrification c’est l’action d’électrifier, doté d’un réseau de distribution d’énergie électrique pour un ou plusieurs villages à partir d’un central de production électrique (thermique diésel – solaire – nucléaire – hydroélectrique – éolienne, etc. …), ou d’un réseau interconnecté. L’énergie ainsi obtenue est utilisée principalement pour la lumière et l’usage domestique (appareils électroménagers), puis après, à l’usage de l’industrie artisanale (décortiqueriez…).

Le développement de l’énergie électrique ne se manifeste que dans les régions à potentialités économiques où les investisseurs s’intéressent beaucoup à s’implanter (cas de Fénérive Est occupé par l’Établissement Charlemagne pour le girofle, ou la région sud-est occupée par l’Électricité de France Australe (EDEFA) pour le café. Toutefois, des occupants ont réussi à participer à l’électrification rurale à partir des groupes électrogènes de faibles puissances ne dépassant pas en général les 5 KW pour le besoin de la lumière de leur centre commercial et habitation et à partir de ces installations de micro réseaux informels que d’autres ménages peuvent s’en procurer aussi de l’électricité, moyennant le paiement d’une participation.

Les difficultés majeures que rencontre l’électrification sont :
➥ Financier : coût très élevé des investissements ;
➥ Recouvrement des factures de consommation ;
➥ Système de maintenance : entretiens des installations qui nécessitent l’assurance de la continuité des services (fournitures de l’électricité) .

Excepté les grandes sociétés qui ont leur base hors de la ville (société sucrière, minière …), seul l’État s’occupe généralement de l’électrification rurale. L’objectif de ce projet est de réduire l’écart entre les différentes régions, mais aussi pour inciter les investisseurs étrangers à venir s’implanter à Madagascar. D’ailleurs, l’exécution de ce projet faisait partie des conditions exigées par les bailleurs de fonds. En effet, il y a des régions qui ont l’avantage par rapport aux autres d’avoir l’électricité. Actuellement, avec le financement des investisseurs étrangers, ce projet est en marche. Son but vise non seulement à électrifier les milieux urbains, mais surtout les milieux ruraux, car d’après un sondage effectué, 80% de la population malgache sont des paysans et avec le taux d’électrification de 8%, seulement 2% représente en milieu rural. C’est l’une des raisons qui les poussent à choisir le milieu rural dans la commune rurale d’Ambinanindrano centre district d’Ambositra.

PRESENTATION DE L’ELECTRIFICATION A MADAGASCAR

HISTORIQUE

L’électrification à Madagascar a débuté en 1889 par celle d’Antananarivo, suivie ensuite par celle de Tamatave, le plus grand port de l’île, de Diégo Suarez, de Majunga, de Fianarantsoa et de Tuléar et aussi de certaines villes d’importances administratives comme Mananjary, Morondava, Nosy-Be. Chaque exploitation faisait l’objet de conventions de concessions ou de régies, et de cahier de charges, le concédant étant l’autorité communale de l’agglomération considérée, émanation du Gouvernement français, lui-même représenté par un Gouverneur général. Calquée sur le modèle de presque toutes les colonies françaises d’antan, l’exploitation des installations électriques d’une ville était généralement confiée à une même société avec l’exploitation Eau si elle existait.

La première concession de production, de transport et de distribution d’énergie électrique à Madagascar fut celle de la Capitale. Elle fut confiée à MO Florens (1899) , puis eut lieu la création de la société civile d’Études de Concessions et Travaux de Madagascar (1905) , relayée par L’ENERGIE INDUSTRIELLE (1928) et Électricité et Eau de Madagascar – EEM (1939) , une filiale de la Lyonnaise des Eaux .

En 1957, est créée la Société d’Énergie de Madagascar (SEM) avec participation de l’État malgache pour s’occuper des villes desservies hors concessions EEM et de l’électrification en milieu rural. Les concessions EEM étaient limitées à celles que cette société détenait à la création de la SEM. Pour le réseau interconnecté d’Antananarivo, la SEM livrait l’énergie en provenance de la Mandraka, à EEM, à l’entrée d’Antananarivo,EEM la distribuait à ses clients urbains.

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Par ailleurs, certains centres comme Ambohimahasoa, Ihosy, Anjozorobe et d’autres bénéficient d’une énergie électrique provenant d’installations gérées par les communes ellesmêmes ou par les privés. A partir de Février 1974, l’exploitation de l’électricité devenait une activité économique réservée par l’État. La JIRAMA (JIRO SY RANO MALAGASY) a été créée le 17 Octobre 1975 par l’ordonnance n° 75-024. Elle a, à partir de 1977, repris toutes les activités des sociétés nationalisées qui assuraient la production, la distribution de l’eau et de l’électricité.

La Société Malgache de l’Eau et de l’Électricité (SMEE) qui n’aura vécu qu’une année, la Société d’Énergie de Madagascar (SEM) et la Gérance Nationale de l’Eau. Elle a aussi hérité de tous les actifs et passifs de ces sociétés. Les installations à caractère de distribution publique gérées par les communes elles-mêmes ou par des privés s’intégraient progressivement dans l’ensemble des réseaux de la JIRAMA. Seule, une société, la JIRO sy RANON’NY FISAKANA (JIRAFI) a conservé son indépendance d’exploitation du réseau électrique issu de la centrale hydroélectrique de Sahamadio dans le centre de Madagascar.

La JIRAMA (Activité d’électricité) en 1998 en quelques chiffres :
➤ Nombre d’abonnés environ 300 000, en augmentation de 10,28% par rapport à l’année 1997 ;
➤ Nombre de centres d’exploitation d’électricité : 92 dont 56 mixtes (électricité et eau) ;
➤ Volume ventes : 685,6 GWH contre 485,4 GWH en 1997.

En tant que société nationalisée, la JIRAMA a été utilisée par les Gouvernements successifs, au moins jusqu’à 1991 et la mise en place de la nouvelle politique de tarification comme instrument pour atteindre leurs objectifs socio-économiques ; en plus de mettre en place une tarification « sociale » avec des tranches de tarif qui étaient au dessous des coûts d’exploitation, ils ont imposé à la JIRAMA d’électrifier de nombreux centres éloignés des réseaux interconnectés, centres dont l’activité économique était nulle sous prétexte que l’électrification créerait une dynamique économique. Cette politique s’est révélée être un échec et la valeur financière de ces électrifications non rentables pèse lourdement dans les comptes de la JIRAMA.

Le programme d’électrification rurale

Définition du domaine rural
Les dispositions légales relatives à l’organisation territoriale et administrative des communes sont régies par la loi n° 94-001 du 26.04.95 et par les lois rectificatives n° 97-019 du 18.09.97, n° 97-020 du 09.09.97, n° 97-030 du 09.09.97, 97-032 du 21.01.97 et n° 97-048 du 16.02.98.

Elles ont pour objet de fixer le nombre, la dénomination et les chefs-lieux des Collectivités Territoriales Décentralisées. Elles stipulent que les communes sont urbaines ou rurales en considération de leur assiette démographique réduite ou non à une agglomération.

Ainsi, est définie comme :
❖ commune urbaine : toute commune qui comprend une population d’au moins cinq mille (5 000) habitants agglomérés (> 5 000) ;
❖ commune rurale : toute commune qui n’est pas une commune urbaine.

Table des matières

Introduction
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation de l’électrification à Madagascar
Section 1 : Historique
Section 2 : La stratégie gouvernementale en matière d’électrification (Cf Annexe 1)
Section 3 : Caractéristiques du projet
Chapitre II : Étude du marché
Section : Le marche proprement dit
Section 2 : Description de la demande
Section 3 : Analyse de la concurrence
Chapitre III : Théorie générale sur les critères d’évaluation
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
DEUXIÈME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Implantation géographique
Section 2 : Les ouvrages au niveau du barrage
Section 3 : Description des équipements et matériaux électriques
Section 4 : Liste des matériels et équipements du réseau et de branchement
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 1 : Le besoin en énergie
Chapitre III : Étude organisationnelle
Section 1 : Organisation Administrative
Section 2 : Organisation des Ressources Humaines
Section 3 : Gestion du personnel
TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE
Chapitre I : Montant des investissements et les comptes de gestion
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section 2 : Le planning de financement
Section 3 : Tableaux des amortissements
Section 4 : Tableaux de remboursement des dettes
Section 5 : Comptes de gestion
Chapitre II : Étude de faisabilité et analyse de rentabilité
Section 1 : Etats financiers
Section 2 : Flux de trésorerie
Section 3 : Bilans prévisionnels
Chapitre III : Évaluation et impacts du projet
Section1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Conclusion générale
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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