Projet de creation d’une unite d’apiculture

Le choix du développement économique opté par les Malgaches, par le biais du MAP ou Madagascar Action Plan, s’oriente de plus en plus vers le milieu rural. Autrement dit, si on veut tendre vers un développement réel, il faudra d’abord s’occuper le cas des 80% des malgaches qui vivent dans le milieu rural actuellement. Sinon, le développement n’atteindra pas la porte de chaque malgache et restera un rêve. (Source : MAP) .

De plus, ce pays est doté de ressources naturelles, notamment des ressources minières, forestières avec des espèces endémiques différentes de faunes et de flores sauvages, ce qui constitue toute une biodiversité. En effet, la synergie de la mise en valeur de nos richesses naturelles et de sa conservation est incontournable pour un véritable développement réel, rapide et durable souhaité. La filière apicole est parmi les moyens pour y arriver.

C’est dans ce cadre que nous avons décidé à mettre en œuvre un projet qui consiste à créer une unité d’apiculture dénommé « MIA ou Miel d’Ankazondandy », dans la Commune Rurale Ankazondandy.

PRESENTATION DU PROJET 

Historique

Historique de la filière apicole à Madagascar 

L’apiculture est l’art de mettre à profit l’industrie des abeilles. Son but est de leur faire produire du miel et de la cire. Pratiquée sur tous les continents, cette activité diffère selon les variétés d’abeilles, le climat et le niveau de développement économique. Elle est une activité pratiquée depuis longtemps par les ruraux malgaches. En 1923, la Grande Ile fut le premier pays exportateur de miel et de cire. Elle arrivait à écouler jusqu’à 38 360 tonnes de miel et 1 096 tonnes de cire. Ces produits provenaient exclusivement de la cueillette ; la plupart du produit était exporté en Europe, (source : CITE). L’exportation du miel en Europe par Madagascar était suspendue depuis 1950 en raison de la constatation de falsification de produit, par contre, l’exportation de la cire continue jusqu’à maintenant mais sa quantité baisse considérablement de 1096 tonnes en 1929 à 10 tonnes en 2002, selon le CITE.

Face à ce problème, l’Etat a créé, au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche en 1963, la Division d’Apiculture afin de prendre en main le développement de ce sous secteur. Ses attributions consistent à :
– Vulgariser les techniques,
– à vulgariser les attributions performantes,
– organiser la commercialisation des produits apicoles,
– inciter les paysans apiculteurs à produire le miel aussi bien en qualité qu’en quantité.

Cette stratégie de développement repose sur la création des Centres de Traitement des Produits Apicoles (CTPA) dans quelques régions du pays. Les deux centres apicoles de Fianarantsoa et de Manjakandriana ont commencé respectivement à fonctionner en 1974 et en 1975 dans le but d’apprendre aux apiculteurs le traitement par l’égouttage du miel.

En 1982, la division de l’apiculture a connu une difficulté de fonctionnement faute de moyens financiers. Ce qui entraîne par la suite la cessation des collectes de produits. En 1984, le ministère de tutelle, c’est-à-dire celui de l’élevage, a décidé de relancer l’apiculture avec l’aide de la FAO. En 1990, les deux centres de traitement des produits apicoles (CPTA) ont été mis en location-gérance à des opérateurs privés suite à la libéralisation de l’économie nationale. Madagascar a pu exporter respectivement de 13,3 à 14,1tonnes de miel à destination de Comores , de Maurice et la Réunion en 2000 et 2001. De nos jours, le secteur apicole est en plein essor, en vulgarisant les techniques modernes et en visant une exportation de 3000 tonnes d’ici 5 ans avec la production actuelle de 3000 tonnes. C’est ainsi que notre projet a vu le jour en espérant d’apporter notre propre contribution au développement du secteur apicole de la Grande Ile.

Contexte actuel

Actuellement, on essaie de promouvoir la filière apiculture par le biais des Organisations Non Gouvernementales (ONG) à l’exemple du programme SAHA ou par les projets de développement comme le PSDR. Ces organismes ont pour rôle de relancer la filière en finançant les organisations paysannes désirant se spécialiser sur la filière, ou bien en apportant leurs aides à travers des formations et aides techniques performantes comme l’utilisation des ruches modernes. Tout cela afin d’augmenter la production pour satisfaire les demandes actuelles nationales et d’essayer de produire des miels de bonne qualité pour suivre les normes internationales en vigueur afin de conquérir le marché étranger.

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C’est ainsi que le projet a vu le jour en espérant d’apporter nos contributions au développement du secteur apicole de la grande île.

ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING 

Il est essentiel d’effectuer l’étude de marché dans la conception du projet dans la mesure où elle permet à l’entreprise de définir avec précision sa clientèle, son positionnement face à la concurrence et d’adopter son produit en fonction des éléments recueillis. De plus, faire une analyse combinée de la clientèle et de la concurrence permet aussi de définir le meilleur niveau de prix, de chiffrer les actions à entreprendre et de fixer par la suite le chiffre d’affaire prévisionnelle.

Description du marché

Description du marché

Etant caractérisé par l’enjeu et de compétitivité, un marché est composé principalement de l’offre et de la demande. Il se définit à la fois comme une zone géographique, un type de consommateur, une catégorie d’intermédiaire et une catégorie de produit. La production du miel et de cire en qualité et en quantité, écoulée sur le marché local, voire même sur le marché extérieur est notre objectif principal. S’il en est ainsi, notre marché est en effet le territoire malgache, les consommateurs du miel, de ses produits de substitution, les grossistes et les détaillants, et enfin les produits de la ruche, notamment le miel de table et la cire brute. Vu que la connaissance du marché est une étape préalable avant toute action à entreprendre, l’étude de l’offre et de la demande est impérative pour y conquérir.

Analyse de l’offre

En ce qui concerne les offres de produits de l’apiculture, on a identifié l’offre nationale et l’importation. Une offre doit en principe répondre plus ou moins à un besoin exprimé d’une manière claire et susceptible de se concrétiser par une demande solvable.

D’après les recherches en 2004 entreprises par le CITE , Madagascar produit annuellement entre 3000 et 4000 tonnes de miel. Pour l’année 2006, 14 tonnes ont été destinées pour l’exportation et le reste consommé localement.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du projet
Section 3 : Délimitation de la zone
Chapitre II : Etude de marché et aspect marketing
Section 1 : Etude de marché
Section 2 : Aspect marketing
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et critères d’évaluations
Section 1 : Les outils d’évaluations
Section 2 : Les critères d’évaluations du projet
PARTIE II : LA CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Technique d’élevage des abeilles
Section2 : Identification des matériels
Section 3 : Technique de production envisagée
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 1 : Production envisagée
Section 2 : Aspect qualitatif et quantitatif
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Gestion des ressources humaines
Section 4 : Chronogramme
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Les investissements et le financement
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section 2 : Financement
Section 3 : Tableau d’amortissement
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1: Comptes de gestion
Section 2 : Etat financiers prévisionnel
Chapitre III : Evaluation du projet et les impacts sur l’environnement
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation de l’impact socio-environnementale
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

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