Projet de création d’une société de sécurité privée

Au temps ancien, la notion du « fihavanana », le respect du »fomban-drazana », la peur de « tsiny sy ny tody »,etc ont prédominé dans la vie culturelle malgache, et ceci a beaucoup contribué à maintenir la société traditionnelle dans un état de paix et de sécurité. A cette époque, les Malgaches vivaient en pleine harmonie dans une ambiance de convivialité, de confiance, de solidarité et de sécurité. Leurs seuls leitmotivs furent de travailler pour gagner son lot de pain après une longue journée de travail de dur labeur .

Toutefois, la modernisation, l’invasion de la culture occidentale et la technologie ont entrainé la perte progressive de ces valeurs culturelles. Ce qui a amené à la perversion des gens et même à l’insécurité. Ensuite, la persistance de la pauvreté constitue en même temps une cause et une conséquence de l’insécurité grandissante. En effet, selon le rapport des investisseurs étrangers au sein de notre pays, Madagascar figurait dans la liste des pays le moins avancé (PMA) dans le monde. Or, selon les sociologues , le contexte de l’individu, en l’occurrence la pauvreté et l’inégalité pour Madagascar, ont des relations avec ses comportement de délinquance, et donc à l’insécurité.

Les généralités 

Historique

Histoire de la société de la sécurité privée 

D’abord, il faut noter que normalement, la sécurité relève de la fonction régalienne de l’Etat. Toutefois, face à la défaillance de l’Etat, nous avons assisté de plus en plus à la privatisation de la sécurité dans le monde. Ainsi, la première société de la sécurité privée, telle que nous la voyons aujourd’hui, a pris naissance en 1833, en France. Ses objectifs étaient au départ d’assurer la protection des activités commerciales de grande envergure. Mais à la fin du XIXe siècle, ses rôles ont pris de plus en plus d’ampleur dans les entreprises et les grands magasins, en France . Ainsi, au cours de la Troisième République jusqu’au milieu du XXe siècle, ses domaines d’intervention s’étendaient aux activités d’infiltrations, d’enquêtes, des attaques physiques contre les grévistes des grandes entreprises….

Par contre à Madagascar, la société de sécurité privée s’est beaucoup proliférée à partir de l’année 2000, même si elle est déjà apparue vers les années 90. Cette multiplication a été justifiée par l’apparition de nombreuses crises qui a rendu fragile la sécurité publique. Ainsi, Ce phénomène a accentué les besoins et les demandes en matière de la sécurité privée de plusieurs catégories de personnes comme des investisseurs étrangers ainsi que des opérateurs économiques nationaux.

Situation géographique et démographie de la zone

Localisation géographique

Située à 219km à l’ouest d’Antananarivo, reliée à elle par la Route Nationale n°1 (RN1), la Commune Urbaine deTsiroanomandidy est le chef-lieu du District de Tsiroanomandidy et la capitale de la Région Bongolava.

Cette dernière est bordée au Nord-Ouest par la Région du Melaky, au Nord- Est par Analamanga, à l’Est par la Région de l’Itasy, au Sud par celle du Vakinankaratra et au SudOuest par Menabe. Faisant partie des Hautes Terres Centrales de Madagascar, le Bongolava constitue la zone du Moyen ouest de l’ex-Province d’Antananarivo. Elle se trouve entre 17°76 et 19°46 de latitude Sud et entre 45°48 et 47°08 de longitude Est .

Il faut noter que Tsiroanomandidy ville, d’une superficie de 3 425 ha, englobe 16 fokontany (Mangarivotra, Tsaralalana, Tsiroanomandidy sud, Ankadinakanga, Amboasarikely, Atsimotsena, Soanafindra, Avaratsena, Anosivola, Amparihikambana, Andrefanigara, Androtra, Amparihibe, Ambohitsoa, Soamahamanina, Amboasarikely) .

Démographie

La Commune urbaine de Tsiroanomandidy a une population totale de 170 310 qui ne cesse d’augmenter chaque année. La population est composée essentiellement des différentes ethnies telles que Betsileo, Merina, etc. qui sont constituées majoritairement par les agriculteurs, et les éleveurs. Il faut noter qu’une grande concentration de la population de la Région Bongolava se trouve dans ce chef-lieu du district de Tsiroanomandidy ; soit 68 % de la population totale de la Région. Ainsi, si la densité globale de la population au niveau de la Région est de l’ordre de 26 habitants au km², celle de Tsiroanomandidy atteint 32 habitants au km2 contre 18 habitants au km2 pour Fenoarivobe.

Activités économiques

En générale, l’activité principale dans cette région est constituée par la culture de riz et l’élevage bovin. Il faut noter que le marché de bovidé de Tsiroanomandidy détient une réputation au niveau national. Tandis que, l’activité secondaire est constituée par l’élevage à cycle court avec un faible taux tel que l’élevage porcin et l’élevage avicole .

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE1: PRESENTATIONDUPROJET
Section 1: Les généralités
Section 2: Le marché proprement dit
Section 3: Les stratégies et la politique marketing à adopter
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DE PROJET
CHAPITRE1: ETUDEORGANISATIONNELLE
Section 1: La structure organisationnelle
Section 2: La description des tâches
Section 3: La motivation du personnel
CHAPITRE2: ETUDEDEFAISABILITETECHNIQUE
Section 1: Les ressources nécessaires à mettre en œuvre
Section 2: Le technique de réalisation et évaluation théorique du projet
Section 3: Le chronogramme des activités
TROISÈME PARTIE : ÉTUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE ET ÉVALUATION DU PROJET
CHAPITRE1: ANALYSE FINANCIÈRE DU PROJET
Section 1: Les investissements et amortissements
Section 2: Les Comptes de Gestion du projet
Section 3: Les états financiers
CHAPITRE 2: ÉVALUTION DU PROJET
Section 1: L’évaluation financière du projet
Section 2: L’évaluation économique du projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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