Projet de création d’une espace de réception

Dans le choix des politiques d’appui au développement du secteur privé, le gouvernement donnait la priorité aux mesures qui sont respectueuses de l’environnement et assurent l’égalité des chances à tous les agents économiques. Pour la période 1999-2000, le gouvernement a entamé un programme détaillé de réformes structurelles, ce qui constitue aussi un préalable à l’appui attendu de la communauté internationale des bailleurs de fonds pour cette période.

En partant de ce programme, le Gouvernement étendra vers la fin de l’an 2000 son programme de réformes spécifiques à moyen terme. Ensuite, l’application déterminée de cette stratégie pendant la période 1999-2001 devrait permettre à Madagascar d’accélérer le rythme de la croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) réel pour atteindre des taux de 6-8% à moyen terme, de ramener le taux d’inflation à des niveaux proches de ceux de ses partenaires commerciaux, de maintenir un niveau confortable de réserves brutes internationales de la Banque centrale couvrant plus de 3mois d’importations de biens et de services, en même temps que la réalisation de progrès sur la voie d’une situation extérieure viable.

Pour l’année 2003, le programme économique du Gouvernement privilégiait une accélération des réformes structurelles et visait à apporter des améliorations institutionnelles notamment sur le plan routier et social de chaque chef lieux des régions du pays et aussi pour consolider les finances publiques, et à établir un cadre réglementaire incitatif pour les investisseurs et encourager une meilleure utilisation des ressources. Pour cela, les objectifs du gouvernement en termes de croissance économique et d’inflation ont été globalement atteints, en revanche, la position des réserves de change de la Banque centrale s’est détériorée à la suite d’une réduction de l’aide étrangère, en raison des retards dans le programme de privatisation de Télécoms malgache et des faiblesses au niveau du recouvrement de l’impôt.

Pendant les derniers mois de 2003, des progrès décisifs dans ces deux domaines ont permis de rattraper une partie du retard et de créer les conditions pour de meilleurs résultats en 2004. Pour cette année 2005, la politique du Gouvernement malgache a été axée sur le développement du secteur agricole et de tourisme en vue de développer d’une façon durable l’économie nationale du pays. Pour cela, l’Etat malgache améliorera tous les secteurs clés comme la route et les sites touristiques avec les infrastructures (hôtellerie et restauration).

C’est pour cette raison que nous avons choisi le présent mémoire intitulé « Projet de création d’une espace de réception dans la commune rurale d’Andasibe, district de Moramanga : Région Mangoro » .

PRESENTATION DU PROJET

Historique du projet

Généralité sur la situation géographique

Le district de Moramanga se trouve dans la région Mangoro. Elle est limitée :
– au Nord-est le district d’Anosibe an’ala
– au Sud-est la province autonome d’Antananarivo
– au Nord le district d’Ambatondrazaka .

Le Haut Mangoro et Moramanga, c’est une sous région climatique de la « zone au vent » de l’alizé. Le nombre du mois biologiquement secs est inférieur à deux et il en découle des formations denses de ligneux. Les activités principales demeurent l’exploitation forestière et la traditionnelle du riz sur tavy. La zone sud (Marolambo) est caractérisée par la prépondérance du riz tavy et la faible part prise par la riziculture. Les zones côtières (Mahanoro et Vatomandry) se distinguent par la présente relativement importante du riz irrigué ainsi qu’une diversification de plus en plus importante des cultures de rente .

S’étendant sur une superficie de 24.064Km2 , occupant ainsi 54% du territoire national, par rapport à la région d’Alaotra. Elle regroupe les Districts des Moramanga, Anosibe an’ala, Vatomandry, Antanambao Manampotsy, Marolambo, Mahanoro. Plus au sud, dans la région de Moramanga, un relief « polyédrique » présente des dénivellations considérables (50 à 100m) entre les crêtes et les talwegs. Le relief de la région est dicté par la succession de faibles de direction générale nord 20°E donnant naissance à des escarpements dont l’Angavo. Sa topographie est homogène, caractérisée par des versants à pente forte supérieur 50% en général, et des dépressions marécageuses occupant du nord au sud le revers des escarpements.

Ces cuvettes très marécageuses reçoivent de nombreuses rivières s’écoulant difficilement vers l’est, barrées par un seuil rocheux. La remarquable continuité de l’escarpement est interrompue uniquement au niveau des vallées.

La région Mangoro fait partie du socle précambrien malgache. D’une manière générale, elle est constituée par des roches gneissiques plus ou moins métamorphisées. Les caractéristiques géologiques et géomorphologiques, suivant le transect Moramanga vers Brickaville montrent sur les escarpements et les relief multi faces (600 à 200m d’altitude).

❖ Climat :
Dans la région Mangoro, le climat varie entre 18°54’ et de 19°50’ pour latitude sud, et 47°25’ et de 48°52’ pour longitude est, avec l’altitude au maximum de 1.000m et le minimum de 4m. Nous avons aussi remarqué qu’au niveau de la région Mangoro, cinq stations météo sont fonctionnelles.
❖ Température :
Les maxima moyens annuels sont partout supérieurs à 22°C dans leur plus forte valeur, 24,8°C pour la station de Moramanga, 24°C pour Andasibe, 28°C pour Mahanoro.

LIRE AUSSI :  Guide de l’analyse coûts-avantages des projets d’investissement

Le maximum moyen le plus fort se situe en décembre ou janvier : Moramanga 27°C, Vatomandry 32°C, Mahanoro 31°C, tandis que juillet ou Août demeurent partout le mois le plus frais. La température moyenne annuelle est de 15,4°C à Moramanga et de 20,7°C à Mahanoro. Le minimum du mois le plus froid est de 14°C en haute altitude : Marolambo et Antanambao Manampotsy. Dans les zones côtières, la température moyenne est comprise entre 23°C et 24°C.

Problème politique socio-économique 

Les problèmes, ce sont les infrastructures physiques notamment sur l’aménagement hydrauliques et routes comme la région Mangoro, le rôle de l’Etat et des prestataires en appui, suivi et gestion comme le crédit, déconcentration, politique macro-économique sont insuffisants. La gestion des ressources naturelles a une forte dégradation des bassins versants et sécurisation foncière. Nous avons remarqué que dans la région Mangoro a une potentialité surtout la surface cultivable importante (irriguée et pluviale). Néanmoins, cette potentialité se trouve limitée car seuls 35% des labours se font avec la charrue et 10% pour la technique agricole traditionnelle.

En plus, la gestion des aires protégées rencontre de problèmes à cause de feux de brousse comme dans la région de Mangoro, notamment à côté du parc Andasibe qui déclenche la dégradation de terre et des réserves naturelles et la faune (oiseaux, reptiles, mammifères) et la flore. Par exemple, dans le parc, la flore du Parc est fortement dominée par une végétation de forêt humide et une végétation de forêt sèche. 75,3% des espèces d’arbres sont endémiques contre 42,4% des espèces herbacées. Et si nous parlons ce qui existe comme dans la région de Mangoro comme le vol de toute sorte notamment le vol de riz et des bois comme palu sandre. Dans ces régions, le cambriolage ne permet pas la population de vivre en paix et de sortir ou de visiter le Parc en période de vacances ou de voyage d’études des étudiants de l’université du pays, de même pour les touristes étrangers étant les clients potentiels du parc.

Ensuite, l’insuffisance des infrastructures sanitaires dans la région de Mangoro provoque l’augmentation du taux de mortalité infantile dans cette région, ainsi que le taux de mortalité maternelle et l’insuffisance des matériels sanitaires dans l’hôpital public qui est l’un des facteurs de l’augmentation du taux de mortalité des maladies. En plus, l’insuffisance des infrastructures routières dans la région autre que Moramanga qui empêche les malgaches de visiter le parc car en période de pluie, la route dirigée vers le parc est en mauvais état. En outre, l’abandon précoce des élèves dans l’école primaire dans la région Mangoro déclenche la diminution du taux de scolarisation dans cette région. De plus, dans le Parc, il y a beaucoup de réserves naturelles, réserves spéciales, mais le problème majeur c’est l’insuffisance des infrastructures sur le plan de tourisme parce qu’il n’y a que deux Restaurations et hôtelleries à Andasibe, l’un à côté du parc dénommée Espace Feon’ny ALA et l’autre dans la ville de Moramanga dénommée Société ANDRIANJAKA Joseph et Fils, Hôtel « BUFFET DE LA GARA », le nombre des chambres est insuffisant par rapport au nombre de visiteurs. Quand même, le parc national d’Andasibe Mantadia constitue une destination touristique très connue (38,87% des touristes).

Il s’étend sur 20,8km de long du nord au sud et 12,7km de large d’est en ouest. Il est composé de deux aires protégées, à savoir la réservé spéciale d’indri d’Analamalazaotra et le parc national de Mantadia, 10.000ha .

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2- Caractéristique du projet
CHAPITRE II – ETUDE DE MARCHE VISE
Section 1- Description du marché cible
Section 2- Analyse de l’offre
Section 3-Analyse de la demande
Section 4-Politiques marketing envisagées et stratégies à suivre
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATION, ET SUR LES STRUCTURES FINACIERES
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Section 3 : Les structures financières
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1- Les ressources à mettre en œuvre
Section 2- Caractéristiques de l’approvisionnement
CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCUEIL ENVISAGEE
Section 1 : Les différents facteurs de réalisation
Section 2 : La dépense en matières premières
Section 3 : Prévision de vente
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLLE
Section 1- Structure organisationnelle
Section 2- Description des tâches principales de chaque poste de travail
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : LE COUT D’INVESTISSEMENTS
Section 1- Le coût des investissements
Section 2- Tableau d’amortissement
Section 3- Tableau de remboursement des dettes
Section 4 : Plan de financement
Section 5 : Le compte de gestion
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *