Dans l’histoire de l’humanité, à chaque fois qu’un facteur de production a donnée le pouvoir de prendre de l’avance, de gagner plus que les autres, il a coûté très cher.
La technologie de l’information, est, au contraire, le domaine où les prix ont sensiblement diminué au fil des années grâce notamment à la compétition que se livre les entreprises étrangères. On dit alors que les pays pauvres ont aujourd’hui à la portée de leurs mains un instrument de richesse, qui n’était accessible qu’aux riches il y a quelques années.
C’est sur ce constat que de nombreuses organisations dédiées au développement et à la coopération internationale (CNUCED, Banque Mondiale, etc.…) ont décidé d’investir massivement pour développer ce secteur dans les pays du tiers-monde dont Madagascar.
Si les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ou NTIC font désormais partie du paysage urbain de Madagascar notamment par la prolifération de cybercafé non seulement dans la capitale mais également en province et dans les communes environnant les villes, on en trouve presque dans chaque commune, par la recrudescence des établissements spécialisées en formation des métiers liées aux NTICS ( formation en bureautique, programmation…), par l’engouement des jeunes en particulier pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication lors de multiples événements dont l’Ebit, la fête de l’Internet etc. En milieu rural par contre, le retard a rattrapé est immense.
D’après des données disponibles relatives au développement des nouvelles technologies en milieu rural à Madagascar, il est mentionné, que les nouvelles technologies sont envisagées pour apporter des améliorations sur la situation de la population rurale. De multiples exemples peuvent être citée, en matière de sécurité par exemple (vols de boeuf), la mise en place des puces électroniques sur les bovidés, en matière de développement, la possibilité de connaître les cours du marché en temps réel, véritable instrument de travail pour les opérateurs en import export , en matière d’environnement, la possibilité de prévoir en avance les incendies de forêt et pouvoir les maîtrisées, en matière d’administration, l’informatisation des diverses données administratifs dont les formulaires, actes de naissances, permettrait de les traiter plus rapidement, en matière de formation, pour lutter contre l’illettrisme, de la météo pour la prévention des intempéries. Bien d’autres usages sont imaginables encore.
Présentation générale du projet
Description du projet
Historique du projet
Les principales raisons qui nous ont poussé à choisir le thème de création de centre informatique sont multiples comme il a été mentionné plus haut. Mais la principale raison est que comme nous vivons actuellement dans un monde où l’information est capitale pour une économie en croissance, le nouveau monde des ordinateurs et de la télécommunication croissants se développe très rapidement et le fossé digital de continuer à s’étendre, aggravant ainsi les inégalités sociales et économiques qui existent déjà entre les pauvres et les riches, entre la population des milieux urbaines et rurales, des efforts sont entrain d’être fourni pour empêcher cette calamité imminente, notamment la politique du gouvernement actuelle par le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les zones rurales, la politique de détaxation que le gouvernement Malgache a adopté sur certains matériels dont les matériels informatiques etc. La création du centre représente ainsi un espoir d’atteindre les informations et la communication, pour les zones enclavées tels que Maintirano.
Identité de l’entreprise
La forme juridique adoptée pour le centre que nous allons créer est la forme d’une Entreprise Individuelle ou EI, ce choix a été fait du faite que nous voulons administrer librement l’entreprise, notre responsabilité est donc totale et indéfinie sur les biens personnels. Les avantages de ce genre de forme juridique sont que l’entreprise est simple à créer, l’apport en capital n’est pas limité à un minimum, nous jouissons d’une liberté totale sur la gestion et les décisions à pendre, et par la même occasion sur les bénéfices engendrés par l’activité. Le statut juridique du centre sera donc une entreprise individuelle au capital de 20 284 000 MGA, notre apport sera de 25% de l’investissement, soit de 5 071 000 MGA .
La dénomination sociale de la société sera « Centre Informatique de Maintirano », nous l’avons choisie simple et clair, afin qu’il n’existe aucune ambiguïté quant au service que nous projetons d’offrir.
Choix du lieu d’implantation du centre informatique
Le futur centre informatique se veut être le cadre privilégié destiné à établir et capitaliser les rencontres et les échanges entre les citoyens en général et les acteurs de développement en particulier. Dans le but d’atteindre la majorité de la population, le choix d’implantation du centre informatique est dans le quartier commercial et administratif Marodoka, située au centre ville de Maintirano.
Regorgeant les vestiges historiques à l’origine de la création de la ville à l’époque coloniale, Marodoka est caractérisé par ces potentiels dùs à sa position stratégique dans la vie des citoyens en tant que milieu de rencontre, de dialogue, de transaction mais surtout un centre d’administration territoriale, notamment la mairie, le commissariat et la poste et télécommunication. La présence de ces édifices publics exige l’existence de la sécurité à l’intérieur du lieu d’emplacement.
Bordant la route principale qui traverse la ville, Marodoka se doit de fournir un environnement approprié au développement du centre informatique. Sa fréquentation est très forte, soit environ 2000 à 3000 habitants par jour, si bien qu’elle pourra donner à ce futur centre l’opportunité de réaliser ses objectifs d’exploitation, de même son emplacement facilitera le déroulement de l’implantation et réduira en conséquence les frais d’installation du fait de la proximité de la TELMA régionale.
Le local qui réceptionnera les logistiques de l’information et de la télécommunication du centre présente une accessibilité facile par rapport à la route principale, il comprend deux chambres disponibles capables d’héberger 07 postes et les périphériques qui les accompagnent, mesurant en moyenne 10mx5m chacune, cette espace d’exploitation est un cadre agencé et aménagé à l’exploitation avec le confort nécessaire. Mais avant d’aborder les études des contextes environnementaux de Maintirano, il s’avère opportun de retracer en quelque page ce qu’on entend par Internet, car qui dit technologie de l’information et de la communication dit Internet.
Historique de l’Internet
Internet, réseau des réseaux, trouve son origine en 1969 avec la création du réseau militaire américain ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network). En effet, à l’époque, les réseaux informatiques étaient pratiquement tous centralisés : un calculateur central permettait à d’autres terminaux de travailler. Ce modèle présentait un énorme inconvénient pour le DOD (le Département Américain de la Défense) car quand les deux grandes forces étaient en guerre froide dans le temps et si par malheur un missile atteignait le poste centrale, tous les réseaux s’en trouvaient anéantit. Pour pallier à cette faille, il a fallu donc opter pour un autre modèle de réseau .
Le modèle ARPANET était donc sensiblement modifié, car au lieu de baser l’information sur un unique ordinateur, celle ci est distribuée sur plusieurs centraux dans divers pôle géographique, chaque centrale étant autonome. Ainsi, même si une partie de l’information se trouvait réduit en poussière, le reste pouvait toujours être exploité Dans les années 70, l’infrastructure d’ ARPANET est mise à disposition des universités Américaine. Ainsi le nombre d’utilisateurs s’élève petit à petit. Bien naturellement, ARPANET se détache de sa vocation initiale.
Le protocole de TCP/IP (Transfert Controled Protocol/Internet Protocol) s’impose comme protocole de communication standard sur internet. Dès le début des années 80, ARPANET explose en deux réseaux distincts : NSFnet (National Science Foundation Network) et MILNET (le réseau militaire). Quelques centaines de serveurs qui délivrent des informations sont interconnectés dans la même année. En 1986, il y en a plus de 2000.
Le nombre des usagers ne cesse d’augmenter. Dans les autres pays des réseaux de nature équivalente (basés sur TCP/IP) émergent, pour finalement se regrouper au début des années 90. Et à partir de là tout s’accélère En 1992 : le CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) propose le projet World Wild Web, ou plus simplement le Web, c’est un certain Tim Bernes Lee travaillant pour le CERN qui l’a inventée. Le but de ce projet était de pouvoir simplement proposer des documents multimédia c’est à dire pouvant comporter plusieurs formes de médias, son, image, vidéos, textes,….et d’autoriser une navigation hypertexte au travers de ces documents, fournissant ainsi l’aspect convivial que tout le monde connaît (utilisation de navigateurs…).
En 1993 : le CERN et la NCSA (National Center for Superconducting Application) diffuse gratuitement le premier navigateur Web au grand publique qu’on appelle Mosaïc, les dés furent jetés, on peut maintenant naviguer ou surfer sur le Web, on donne une URL (Uniform Resource Locator) à l’outil et on est parti sur le Web. Il suffit de cliquer sur les liens hypertextes pour consulter de nouvelles informations. Des images apparaissent au milieu des textes, et l’on peut télécharger des fichiers divers et variés.
Dès lors, il n’est plus nécessaire d’être un initié en informatique pour surfer sur Internet. Petit à petit, les particuliers réclament le droit de s’y connecter et de proposer de l’information. La machine est lancée.
L’Internet est maintenant le plus grand réseau du monde, regroupant organismes de recherche, administrations, entreprises ou simples particuliers appartenant à de très nombreux pays de part le monde. On estime à plus de 35 millions le nombre de machines connectés au réseaux dans le monde courant 98, le nombre d’utilisateurs étant très difficile à évaluer mais on peut affirmer qu’il est supérieur à plusieurs dizaines voire des centaines de millions dans le monde.
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