Projet de création d’un centre de saline

Histoire du sel

Depuis la nuit des temps, l’homme est un consommateur de sel. Il s’en est nourri soit directement, soit par la consommation de sel contenu dans ses aliments.
Le sel est utile pour l’équilibre des échanges intercellulaires indispensables à la vie. Le sang humain contient 6 grammes de sel par litre, soit environ 30 à 40 gr au total, pour un adulte.
L’histoire romaine a été marquée par le sel, symbole de vie et de mort. La ville de Rome a été construite à un endroit stratégique permettant à ses premiers habitants de contrôler la route utilisée par les SABINS qui descendaient des montagnes vers l’embouchure du Tibre pour chercher du sel à OSTIE. Cette route portait alors le nom de VIA SALARIA.
Le sel servit très longtemps de monnaie d’échange ou de paiement. Le mot français SALAIRE est dérivé du mot SEL.
La mer occupe 70% de la surface totale de la terre. La mer contient 37 millions de milliards de tonnes de sel. Si tout le sel contenu dans les océans était cristallisé sur les surfaces immergées, il formerait une couche de 165 mètres de hauteur.

La culture du sel

L’eau de mer contient, par litre, quelques grammes de sel dont environ 30g de chlorure de sodium (NaCl), 6g de sel de magnésium, 1,4g de Sulfate de Calcium (CaSO4) et en plus, une petite quantité de chlorure de potassium (KCl) du Bicarbonate de calcium (Ca (O3)2), du Bromure de sodium (NaBr) et des Oligo-éléments. L’eau de mer contient aussi, à l’état de traces, plus de la moitié des corps simples existants. Etant la principale matière première, l’eau de mer a une salinité d’environ 30 grammes par litre et une aérométrie d’environ 3,9° Baumé. Nous constatons que dans les nombreux éléments existant dans l’eau de mer, le sodium et le chlore sont les corps dominants en teneur. Ces deux éléments, chlore et sodium, s’unissent pour donner le chlorure de sodium. Cette richesse naturelle de l’eau de mer en chlorure de sodium va permettre à la saliculture de produire du sel.

Intérêts du projet

Notre projet a des intérêts sanitaires et des intérêts économiques. Intérêts sanitaires : Même si une alimentation pauvre en sel est exigée pour certains malades, tout individu bien portant ne doit absolument pas se priver de sel sous peine de souffrir de certaines carences.
Lorsqu’une transpiration excessive prive le corps du sel dont il a besoin, l’équilibre physiologique de l’organisme est rompu, ce qui donne lieu a des symptômes allant d’un léger malaise à des suites fatales. Il est nécessaire pour réhydrater l’organisme, de lui fournir à la fois de l’eau et du sel. Une quantité abusive de sel dans l’organisme peut entraîner également des anomalies à savoir l’hypertension. Le besoin en sel par l’organisme de l’homme demeure donc indispensable mais en quantité normale et équilibrée.
Intérêts économiques : L’importance économique directe et indirecte du sel est considérable, puisqu’il est une matière première de la grande industrie chimique. La chimie minérale est née des exploitations de sel en Lorraine depuis plusieurs siècles.
La mise en place de ce projet permettra à la population de la région qui vit principalement de l’agriculture et de la pêche, de diversifier ses sources de revenu.
Ce projet va participer à la création d’emplois. Le chômage qui frappe fortement la région, sera donc en réduction. En plus, il permettra une amélioration des revenus au niveau de ses promoteurs, initiateurs du projet.

Généralités sur le marché du sel

Domaine d’étude  : Nous allons porter notre étude sur la province de Toliara quartier Ambohitsabo, pour que la culture du sel y est prospère et les conditions demandées par celle-ci ne peuvent qu’être favorables. Il convient de rappeler certains préalables concernant le sel à Madagascar. C’est un produit de première nécessité. Il est consommé sous forme de gros sel en milieu rural. En milieu urbain on le trouve sous forme de gros sel ainsi qu’en sel fin broyé. Madagascar a une autosuffisance en consommation de sel. Les moyens de communication et les coûts relatifs au transport délimitent la répartition des ventes de gros sel entre les trois sites de production (Diego-Suarez au Nord, Morondava à l’Ouest et Toliara au Sud-Ouest).

La politique marketing

La politique de produit : Le produit doit pouvoir satisfaire la population, en se positionnant en tête des cibles. Entre autre, il doit se différencier. Notons qu’un produit (surtout celui qui est concurrencé) se doit d’être adapté parfaitement aux besoins du client cible pour se vendre. La politique de prix : Le prix, c’est ce que le client paie. La notion de prix est assez complexe et ne peut être prise à la légère. C’est à la fois un coût pour le client, un indicateur de qualité, un révélateur de l’image de marque et un moyen de se positionner sur le marché. Pour la fixation du prix, l’entreprise applique la stratégie de pénétration progressive du marché.
Cette stratégie consiste à appliquer un prix bas pour toucher la totalité de la cible. Mais ce prix n’est pas si bas que cela, car il se situe juste au-dessous de celui du marché.
La politique de distribution : La distribution est l’ensemble des opérations qui permettent d’acheminer un produit du lieu de production jusqu’à sa mise à la disposition du consommateur. Un circuit de distribution représente le trajet que suit le produit pour arriver aux consommateurs. Ce chemin est plus ou moins long selon le nombre d’intermédiaires intervenant dans la distribution.

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Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITRE I. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 
SECTION I. GENERALITES SUR LE DISTRICT DE TOLIARA 
§1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE TOLIARA
§2. LA TEMPERATURE
§3. LA PLUVIOMETRIE
§4. IMPLANTATION ET DELIMITATION ADMINISTRATIVE
A. SITUATION GEOGRAPHIQUE
B. DIVISION ADMINISTRATIVE
ARRONDISSEMENT
HABITANTS
SUPERFICIE AU KM²
DENSITE HAB/KM²
C. SITUATION DEMOGRAPHIQUE
D. CARACTERISTIQUE DE LA VILLE
SECTION II. ACTIVITE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION 
§1. HIERARCHISATION DES ACTIVITES PAR ORDRE D’IMPORTANCE
A. L’ELEVAGE
B. LA PECHE
C. L’INDUSTRIE
D. L’ARTISANAT
§2. LES INFRASTRUCTURES D’ACCES
A. LES GRANDS AXES ROUTIERS
B. TRANSPORTS AERIENS
C. PORT DE TOLIARA
SECTION III : GENERALITES SUR LE SEL 
A. HISTOIRE DU SEL
B- DEFINITION DU SEL
C- LA CULTURE DU SEL
CHAPITRE II -LA PRESENTATION DU PROJET 
SECTION I : CARACTERISTIQUES DU PROJET 
§.1 : DEFINITION DU PROJET
B. LE CLASSEMENT DU PROJET
C. CATEGORIE DE PROJET
§.2 LA FORME JURIDIQUE
§.3 OBJET SOCIAL
§.4 : INTERETS DU PROJET
A. INTERETS SANITAIRES
B. INTERETS ECONOMIQUES
SECTION II: ETUDE DE MARCHE 
DEFINITIONS DU MARCHE
GENERALITES SUR LE MARCHE DU SEL
DOMAINE D’ETUDE
L’IMPORTANCE DE L’ETUDE DE MARCHE
L’ETUDE DE L’OFFRE
§1. ETUDE DES PRODUITS
A. OFFRE SUR LE MARCHE
B. PRODUITS A OFFRIR
C. PRIX A PRATIQUER
G. PRIX FUTURS
QUANTITE ET QUALITE DU PRODUIT A OFFRIR
D. ANALYSE DE LA DEMANDE SUR LE MARCHE
ANALYSE DES CONCURRENTS
LES CONCURRENTS NATIONAUX
ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES DES CONCURRENTS
POLITIQUE ET STRATÉGIE MARKETING A ADOPTER
I.1 LA POLITIQUE DE PRODUIT
I.2 LA POLITIQUE DE PRIX
I.3 LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
I.4 LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
II. STRATEGIES MARKETING
II.1 LA STRATEGIE PULL OU PUSH
SECTION III:LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 
DEFINITION D’UN ORGANIGRAMME
FINALITE DE L’ORGANIGRAMME
§2. ATTRIBUTION DE CHAQUE DIRECTION  GERANT
§3 : LE RECRUTEMENT ET LA REMUNERATION DU PERSONNEL
A : LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL
CHAPITRE III : ÉTUDE TECHNIQUE DE LA PRODUCTION 
SECTION I : DESCRIPTION DE LA PRODUCTION 
A. SITUATION ET QUALITE DES TERRAINS
B. ASPECT TECHNIQUE
2- AMENAGEMENT DES SALINES
A. UTILITE DES CONDENSATEURS
B. SURFACE DES CONDENSATEURS
C. LA DIFFERENCE DE NIVEAU ENTRE LES BASSINS
D. EPAISSEUR D’EAU DANS LE CRISTALLISOIR
E. PURGE DES EAUX MERES
3-LA ZONE DU SALIN
SECTION II : LES PROCESSUS DE PRODUCTION ET DESCRIPTION DES MATÉRIAUX 
§1.- GESTION DE L’EAU DE MER JUSQU’A LA PRECIPITATION DU SEL POUR POUVOIR RECOLTER
1-CIRCULATION DE L’EAU ET PROCES DE CRISTALLISATION DU SEL
§.2 : CONDITIONS ET FACTEURS FAVORABLES A L’INSTALLATION DE L’UNITE DE PRODUCTION DE SEL
A LE SOLEIL
B LE VENT
B. LE SEL ALIMENTAIRE
A BUT DE LA CONDUITE
B – AEROMETRIE
LE CONCASSEUR
BALANCE
TRAITEMENT DU SEL
B) SPECIAL POUR LE GROS SEL
A) SPECIAL POUR LE GROS SEL
L’IODE DU SEL
FLUOR
CONSEQUENCES DE LA CARENCE EN FLUOR
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS  ET COMPTES DE GESTION
I – MONTANT DES INVESTISSEMENTS
A – OBJET DE L’EVALUATION FINANCIERE
B- LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
§.1. INVESTISSEMENTS SUR LES ACTIVITES TECHNIQUES
A. LE TERRAIN
B. AGENCEMENT, ET AMENAGEMENT DU TERRAIN
C. LA CONSTRUCTION
D. LES MATERIELS ET EQUIPEMENTS D’EXPLOITATION
E. INSTALLATION TECHNIQUE
F- LES MATERIELS ET OUTILLAGES : MO
§.2. LES MATERIELS DE TRANSPORT
§.3.LES MATERIELS INFORMATIQUES ET LES MATERIELS DE BUREAU
A- GENERALITES
B- SYSTEMES D’AMORTISSEMENTS
C- LE MODE DE CALCUL DE L’AMORTISSEMENT LINEAIRE
I. LES CHARGES D’EXPLOITATIONS
I.1 LES ACHATS CONSOMMES
LES VETEMENTS DE TRAVAIL
LES CHARGES DU PERSONNEL
LES IMPOTS ET TAXES, VERSEMENTS ASSIMILES
B- LES PRODUITS D’EXPLOITATIONS
CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
SECTION I : LE FINANCEMENT DU PROJET 
A- LES DUREES DE L’EMPRUNT ET LE TAUX APPLIQUE
B- REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
C- LE FONDS DE ROULEMENT INITIAL
C- LE BILAN D’OUVERTURE
SECTION II : LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS 
A- LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
B- FLUX DE TRESORERIE PREVISIONNELLE
SECTION III : LES BILANS PREVISIONNELS 
DEFINITION
A- STRUCTURE DU BILAN
B- LES POSTES DU BILAN
B-1- Les postes de l’actif du bilan
B-2- Les postes du passif du bilan
SECTION III : LA RENTABILITE DU PROJET 
B- LE SEUIL DE RENTABILITE
NOUS AVONS LA FORMULE
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET 
SECTION I : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET 
§1 – La CAF
1) Les cash-flows prévisionnels
B – Le TRI
C – Indice de profitabilité
D – Le Délai de Récupération du Capital Investi
SECTION II : ANALYSE FINANCIERE PAR LA METHODE RATIOS
A- Définition de ratios
B- Intérêt de l’analyse par ratios
C- Ratios de rentabilité
D- Ratio financier
E- Ratios d’endettement
F- Ratios de capacité de remboursement
SECTION III : CRITERE DE QUALITE ET DE REUSSITE DE LA GESTION DU PROJET
La pertinence
L’efficience
L’efficacité
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE 

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