Comme dans de nombreux pays africains dépendants de l’aide internationale, la politique nationale de développement de Madagascar jusqu’à la fin de l’année 2002 était guidée par un cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, était tournée vers le développement du secteur privée tout en réduisant le taux d’analphabétisme, et en renforçant les infrastructures économiques. Même si le pays dispose des ressources suffisantes pour se développer, on enregistre une certaine insuffisance de ressources humaines aptes à les exploiter rationnellement. A l’instar des autres régions de Madagascar, la région Alaotra Mangoro n’échappe pas à cette situation.
Historique du projet
L’historique de ce projet se pose sur le système éducatif ayant existé a Madagascar ainsi qu’aux raisons d’existence de ce projet dans la région.
Le système de la formation professionnelle malgache
La formation professionnelle fait partie de la pratique de la décentralisation technique dont l’activité est spécifiquement limité dans ce domaine et se repartit à travers tous le territoire nationale, elle a un objectif de l’orientation générale.
Orientation générale de la formation professionnelle
La formation professionnelle est une composante fondamentale au redressement économique et sociale dont l’objectif et de permettre a toutes personnes adolescente ou adulte d’acquérir des connaissances nécessaire pour mieux s’adapter aux changement du condition technique et des conditions de travail requis du contexte actuelle dominé par une forte évolution technologique et de la concurrence. Pour une conduite cohérente des actions le ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique met en œuvre et exécute la politique générale de l’état sur la formation. A cet effet, il a comme charge principale d’assurer une éducation de base tous la malgache « éducation pour tous ». Dans cette ordre d’idée, les objectifs généraux visent a satisfaire les besoins en main d’œuvre qualifié de secteur de production a court, a moyen et a long terme, d’anticiper et accompagner le développement économique social culturel de la nation malgache dans le cadre de lutte contre la pauvreté, et d’assurer les savoirs fondamentaux et les savoirs faire indispensable pour le développement économique, social et culturel du pays. On diffusera ces savoirs par tous les moyens. Vers les différentes couches de la population malgache en vue de résoudre leurs problèmes pratiques dans le sens du progrès et d’assurer des meilleurs conditions pour le recherche et la formation.
Agrément et homologation
A un certain moment, trois ministères étaient en charge de la formation professionnelle à Madagascar. Il s’agit du ministère de l’enseignement technique et la formation professionnel (PFTFP), le ministère de l’enseignement supérieur (Min Sup.) et le ministère de l’enseignement secondaire et de l’éducation de base. Les établissements privés d’enseignements supérieurs avant le choix entre le MEFTP et la min sup comme ministère de tutelle. Ils étaient aussi libres et intégrer les deux en même temps car aucun texte ne différencie les deux formations.
Cependant, le Min Sup a délivré l’homologation, qui constitue la reconnaissance de la formation dispensée tandis que l’agrément est délivré par le (METFP) et équivaut à une autorisation d’exploitation. Ainsi, pour touts ouverture d’un établissement est requis alors que la reconnaissance de la formation ne puisse être acquise que sur l’obtention d’une homologation et sur demande de l’établissement intéressé et après évaluation faite par le ministère de tutelle. Actuellement le système est en cours de changement car remplacera en même temps l’homologation et l’agrément. En adoptant cette démarche, les institutions d’enseignement supérieur, technique et formation professionnelle acquièrent une reconnaissance officielle à Madagascar et sur le plan universel.
système d’accréditation
Depuis 2005, des études ont été mené par le cabinet Fred Hay Ward sur la mise en place du système d’accréditation à Madagascar. Les membres de ce cabinet accompagné par des expertes nationaux ont procédé a l’élaboration du texte y afférent au guide et au manuel de procédure. Par ailleurs, une commission devrait être instaurée et des évaluateurs provenant des différents établissements auraient dû être identifié.
Le texte servant de cadre juridique du système de guide et manuel de procédure ont été validé par d’une manière générale, quatre systèmes présente différentes étapes jusqu’à l’accréditation définitive et recaquaient la mise en place de différents structures d’évaluation. Etape du système : trois étapes sont prévu :
• Autorisation de postulé en vue de la reconnaissance de la candidature, une demande de candidature doit être formulé en vue de solliciter l’examen de la candidature a l’accréditation d’examen du donné sur de condition d’égalité.
• Reconnaissance de la candidature a l’accréditation : une fois l’autorisation de postulé obtenu, le postulant doit préparer autoévaluation basé sur différent critères préétablis.
• Accréditation : pour obtenir une accréditation l’établissement admis à la deuxième étape doit remplir différente norme préétablie pour la concrétisation le système différentes structures sont mises en place de différents structures requise par le système sont indispensable pour atteindre l’objectif majeur du système est d’assurer la qualité de l’enseignement supérieur et de promouvoir la culture de qualité.
Pour ce faire, le ministère a la charge de mettre en place un service d’accréditation et de l’assurance qualité (SAAQ) responsable de lance le processus d’examiner les dossiers, de définir le statut du candidat et d’octroyer l’accréditation. Une équipe d’évaluation assurera l’évaluation des établissements candidat. Cette équipe sera composée de représentant de l’établissement existant.
Au niveau de chaque établissement, une équipe d’autoévaluation devra être institué pour la constitution du dossier d’autoévaluation qui servira de dossier de travail de l’équipe d’évaluation.
La raison d’existence du projet
Au départ l’idée de ce projet venait des étudiants universitaire pour leur contribution au développement de l’économie rurale et la promotion industrielle dans la région d’Alaotra Mangoro, toute fois, pour divers raison aucun concrétisation n’a été réservé fidèle à cet objectif, qu’il nous revient l’idée de projet.
L’enquête menée nous a permis de constater que la population locale assure vivement le développement économique de la région. Certes la région dispose de toutes les ressources pour assurer ce développement, toute fois, l’exploitation rationnelle nécessite des compétences valables. Pour satisfaire à ce besoin il a été constatée comme souhait de la population d’entreprendre au projet des jeunes des actions de formation pour les rendre des parties cadres et compétents et responsables.
L’enquêtes que nous avons fait sur terrain démontre que les majorités des jeunes bacheliers ne sont pas admis dans l’université même s’il veut encore continuer leurs étude, diverses contrainte font obstacle à se désir dont la principale et l’existence d’un établissement supérieur implanté dans la localité.
INTRODUCTION |