Projet de creation de pisciculture en Etang

Caractéristiques du projet

Les projets de pêche comportent certaines caractéristiques particulières dont il faut tenir compte lors de leur élaboration.
Les particularités des projets de « pisciculture » qui demandent d’être définies et étudiées portent essentiellement sur: les objectifs du projet,  le choix du site pour la construction des étangs, la qualité et la quantité en eau disponible, la propriété et la nature du sol auxquelles dépendra la capacité d’un étang à retenir l’eau, le type de vallées utilisables c’est-à-dire sa topographie, le type d’étang.
Les objectifs du projet : Les objectifs de production dépendent de la disponibilité du terrain, pour le présent projet, nous disposons une surface de 20 ares pour faire le grossissement en étang qui nous permet d’atteindre une production de 320kg et aussi une surface de 26,6 ares pour l’alevinage afin d’atteindre une production de 100.000 alevins, en première année.
Le choix du site pour la construction d’un étang Il repose sur les éléments suivants :
à proximité d’un cours d’eau permanent assurant un débit d’eau suffisant pour pouvoir remplir les étangs tout au long de l’année 5 – 10l/s/ha, sur un sol imperméable qui retient bien l’eau, sur un terrain légèrement en pente (2-8%) c’est-à-dire à mi-pente pour pouvoir vidanger facilement les étangs et éviter les risques d’inondation,  des parcelles bien ensoleillées car la lumière et la chaleur distribuées par le soleil sont les premières sources d’énergie de la production de l’étang. proche de l’habitation du pisciculteur pour la surveillance et entretien des étangs et des poissons.
Notre site rassemble ces critères favorables à la mise en place des infrastructures piscicoles. Aussi pour la réalisation du projet, nous envisageons de mettre en place : Pour le grossissement en étang: 4 étangs de 5 ares empoissonnés de 100 alevins/are.
Pour l’alevinage : 2 étangs de géniteurs de 300m² chacun, 2 étangs de ponte de 30m² chacun, 4 étangs d’alevinage de 500m² chacun.

Description du marché visé

Les poissons d’eau douce sont destinés tout d’abord sur le marché local et ensuite expédier dans les autres communes de la région SOFIA.
Le marché local : Pour bien satisfaire les consommateurs, nos produits se vendent sur le marché public tout le jour même le dimanche.
A Mandritsara, il y a trois types de marché : le premier marché public est le « Bazary kely » que l’on peut traduire le « petit bazar », ce marché est destiné pour acheter les besoins quotidiens de la population qui vivent à Mandritsara ville, il est notre premier marché ciblé.
Le deuxième marché est le « Bazarin-tsarety » ce qui signifie « Bazar des charrettes » parce que ce Bazar est destiné pour les paysans qui viennent avec leur charrette de la brousse. Le jour de marché est le jeudi et les paysans y viennent pour vendre leurs produits agricoles. Le dernier marché que nous visons est le Bazar de « Sabotsy be » que l’on peut traduire par le bazar « Grand Samedi », c’est un lieu de rencontre des commerçants des bœufs toutes les deux semaines du Samedi.
Expédition dans les autres communes de SOFIA : Ce type de marché est ouvert à tous les collecteurs titulaires d’une autorisation de collecte délivrée par la Direction de la Pêche et des ressources halieutiques. Les collecteurs achètent au prix de gros qui est inférieur du prix du marché public.

Analyse de l’offre

Pour bien montrer notre possibilité au niveau de l’offre, 2 types de produits sont offerts aux consommateurs. Le premier produit est le poisson de consommation et le second est l’alevin. Poissons de consommation : Trois types de produits peuvent être rencontrés sur les étales des poissonneries : les poissons frais, les poissons réfrigérés ou congelés et les poissons salés ou les fumés.
L’adoption de ces différents types de présentation à la vente découle du système d’évacuation plus ou moins facile des produits vers les centres de consommation.
Les produits frais : Ce type de produit est destiné aux consommateurs locaux pour éviter la détérioration du poisson après avoir été enlevé à son milieu naturel.
Après ce premier type de produit nous aurons encore d’autres produits qui sont : Les produits congelés : Les poissons congelés sont des poissons à expédier dans les autres régions et aussi pour assurer la continuité en stock localement.
Enfin, notre dernier produit à offrir pour les poissons de consommation est constitué par : Les produits salés et/ou fumés : Les poissons salés et/ou fumés peuvent être stockés même jusqu’à un an et être expédiés même dans les autres provinces. Mais, ils peuvent être étalés sur le marché local.

Stratégie et politique marketing

Comme politique marketing, nous allons adopter la politique marketing MIX. Politique marketing MIX : Il s’agit de définir le groupe cible intéressé directement ou potentiellement par le projet.
Stratégie Pull et Push : La politique de communication adoptée varie selon la caractéristique des produits.
On utilisera donc la stratégie Pull pour ces alevins. Une stratégie pull invite à investir massivement en publicité – consommateur de façon à développer chez ce dernier une préférence pour le produit Les alevins sont de très bonne qualité car leur taux de vie s’élève à 50 %si un client achète 200alevins, il espérer un rendement de 160 poissons après 9 mois de pisciculture ;Avec ces 160 poissons ses bénéfices bruts s’élèvent à 640000ariary alors que les dépenses brutes initiales ne sont que 6000ariary ce qui signifie que la rentabilité est très élevée pour l’acheteur. En effet, la vente est prise en charge directe par la station, une publicité est indispensable afin de communiquer aux paysans le calendrier de vente dans chaque village, de les convaincre sur la qualité du produit et de les faire connaître les avantages qu’ils vont avoir sur le produit et le service que la station va leur offrir.
En revanche, la stratégie PUSH sera utilisée pour promouvoir les produits de consommation. Une stratégie PUSH consiste à utiliser à fond la force de vente et le réseau de distribution pour promouvoir activement le produit jusqu’au consommateur final.
Les alevins sont de très bonne qualité car leur taux de vie s’élève à 50 % si un client achète 200alevins,il espérer un rendement de 160 poissons après 9 mois de pisciculture; avec ces 160 poissons ses bénéfices bruts s’élèvent à 640000ariary alors que les dépenses brute initiales n’est que 6000ariary ce qui signifie que la rentabilité est très élevée pour l’acheteur.
Après 8mois d’élevage les consommateurs peuvent espérer obtenir des poissons vivants de poids moyen à 300g environ.et en plus ils ont le choix aussi avec les poissons salés et/ou fumés. pour la distribution nous disposons d’un camion livreur au quartier pour promouvoir activement le produit jusqu’au consommateur final.
L’étude de marché nous a fait connaître le marché visé, le type de la quantité à offrir au consommateur et la part de marché .pour la réalisation et l’étude de faisabilité nous vous invitons dans le troisième chapitre la théorie générale sur les outils et les critères d’évaluations

Table des matières

I – INTRODUCTION
II – DEVELOPPEMENT
Partie I : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1- Les objectifs du projet
2.2- Le choix du site pour la construction d’un étang
2.3- La qualité et la quantité en eau
2.4- Le sol
2.5- Le type de vallées utilisables
2.6- Les types d’étang
Chapitre II : Etude de marché visé
Section 1 : Description du marché visé
1.1- Le marché local
1.2- Le marché dans les autres communes
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1- Poisson de consommation
2.2- Alevin
Section 3 : Analyse de la demande
3.1- Part de marché
3.2- Volume de la demande
3.3- Analyse de la clientèle
Section 4 : La concurrence
4.1- Les produits marins
4.2- Les produits d’eau douce
Section 5 : Stratégie et politique marketing
5.1- Stratégie marketing mix
5.2- Stratégie pull et push
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1- La valeur actuelle nette : VAN
1.1.1 Définition
1.1.2 Formule
1.1.3 Interprétation
1.2 Le taux de rentabilité interne : TRI
1.2.1 Définition
1.2.2 Formule
1.2.3 Interprétation
1.3 Le délai de récupération des capitaux investis : DRCI
1.3.1 Définition
1.3.2 Interprétation
1.4 L’indice de profitabilité
1.4.1 Définition
1.4.2 Interprétation
Section 2 : Les critères d’évaluation
2.1 La pertinence
2.2 L’efficacité
2.3 L’efficience
2.4 La durée de vie de projet
Partie II : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Identification des matériels
1.1 Instrument de nivellement
1.2 Un appareil électronique
1.3 Des matériels pour suivi de l’élevage
1.4 Des matériels de récolte
1.5 Un matériel de vidange
1.6 Des matériels de conditionnement
Section 2 : Technique de production envisagée
2.1 Technique d’élevage de la carpe commune
2.1.1 Technique reproduction semi-artificielle
2.1.1.1- Nécessité de recours à la reproduction semi-artificielle
2.1.1.2- Les étapes de la reproduction semi-artificielle
2.1.1.3- Gestion de géniteurs
2.1.1.3.1- Construction d’un étang de géniteurs
2.1.1.3.2-Préparation d’un étang de géniteurs
2.1.1.3.3- Sélection de futurs géniteurs
2.1.1.3.4- Marquage de futurs géniteurs ou des reproducteurs
2.1.1.3.5- Mise en charge
2.1.1.3.6-Alimentation
2.1.1.3.7-Pêche de géniteurs
2.1.1.3.8-Choix de géniteurs
2.1.1.3.9-Vidange d’un étang de géniteurs
2.1.1.4- Reproduction induite
2.1.1.4.1-Construction d’un étang de ponte
2.1.1.4.2-Préparation d’un étang de ponte
2.1.1.4.3-Mise en pose
2.1.2- Technique d’alevinage en étang
2.1.2.1- Construction d’un étang d’alevinage
2.1.2.2- Préparation d’un étang d’alevinage
2.1.2.3- Incubation des œufs
2.1.2.4- L’élevage larvaire
2.1.2.5- L’élevage des post larves et alevins
2.1.2..5.1-Généralités
2.1.2.5.2-Fertilisation
2.1.2.5.3-Aliment de complément
2.1.2.5.4-Contrôle des prédateurs
2.1.2.5.5-Récapitulatif
2.1.2.6- Vidange d’un étang d’alevinage
2.1.3- Technique de grossissement en étang
2.1.3.1- Construction et préparation d’un étang de grossissement
2.1.3.2- Mise ne charge
2.1.3.3- Fertilisation
2.1.3.4- Alimentation supplémentaire
2.1.3.5- Vidange d’un étang de grossissement
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 1 : Evolution de chiffre d’affaires et production envisagée
Section 2 : Aspect qualitatif et quantitatif
Section 3 : Les différents facteurs de production
3.1- Facteurs humains
3.2- Facteurs techniques
3.2.1- Technique d’importation
3.2.1.1- Alimentation naturelle simple
3.2.1.2- Alimentation naturelle plus fertilisation
3.2.1.3- Alimentation de complément
3.2.1.4- Alimentation artificielle complète
3.2.2- Technique de transformation
3.2.3- Technique d’exportation
3.3- Facteur financier
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme envisagée
Section 2 : Organisation de travail
Section 3 : Chronogramme
Partie III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Coût d’investissement
Section 1 : Coût des investissements et comptes de gestion
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel.
Chapitre III : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation économique
1.1- Création de la valeur ajoutée
1.2- Excédent brut d’exploitation EBE
1.3- Résultat d’exploitation
Section 2 : Evaluation financière
2.1- Selon les outils d’évaluation
2.1.1- La valeur actuelle nette : VAN
2.1.2- Le taux de rentabilité interne TRI
2.1.3- Le délai de récupération du capital investi : DRCI
2.1.4- L’indice de profitabilité
2.2- Selon les critères d’évaluation
2.2.1- La pertinence
2.2.2- L’efficience
2.2.3- La durée de vie
2.2.4- L’impact du projet
Section 3 : Evaluation sociale
3.1- Création d’emploi
3.2- Développement social de la région
III – CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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