Projet de creation creation d’une unite d’une unite d’elevage de poules pondeuses

Au cours de la dernière décennie, la consommation des produits avicoles a progressé de 5,8% par an dans la grande île selon les estimations officieuses disponibles. La contribution de l’élevage des volailles à l’économie des ménages, d’après des aviculteurs montre qu’une poule peut produire, dans une année, 120 kg de viande et 6,8 kg d’œufs soit environ 250 œufs. L’aviculture de ce fait, a connu en l’espace de 5 ans à Madagascar, une croissance non négligeable. Pour ce qui est de la production d’œufs de poule, elle a été de 14 900 tonnes en 2002 contre 13 100 tonnes en 1997. Le nombre de poules pondeuses atteint en moyenne 80000 par semaine (source dans le médias de demain). Ce boom inattendu de la filière s’explique en partie par la dégradation de l’élevage des porcs suite à l’invasion de la peste porcine africaine qui a poussé les éleveurs à se reconvertir en aviculteurs et d’autre part, par les résultats positifs de la foire organisée par la maison du petit élevage (MPE) en 1999 qui a sensibilisé un plus grand nombre de public.

D’une manière générale, le poulet constitue plus de 70% de l’effectif total de l’élevage de la volaille. Par exemple en 1999 sur 21 129 748 têtes sont tous des poulets alors que les canards ne représentent que 4 225 950, les dindes 1 267 784 et les oies 845 189.

PRESENTATION DU PROJET 

HISTORIQUE

Un projet est un ensemble de tâches cohérentes, liées, limitées dans le temps, dans le coût et dans l’espace. Quand on établit un projet, on se propose d’investir un fonds pour créer, développer et améliorer certains moyens afin d’accroître la production de biens et/ou services dans une collectivité pendant une certaine période .

Au moment de la conception de l’élevage, les priorités sont de créer un espace avec une ambiance de vie idéale pour les animaux, un espace facile à nettoyer et à désinfecter, permettant une bonne alimentation des animaux, tout en prenant compte la nécessité de faire des économies d’énergie électrique et de chauffage. En outre, depuis quelques années, les méthodes modernes d’aviculture permettent de répondre aux besoins de consommation et reproduction. Ainsi, de nombreux éleveurs s’avancent vers une industrialisation de l’élevage, qui investit dans des outils performants comme dans notre cas, en adoptant la méthode industrielle dans l’élevage de poules pondeuses afin de satisfaire les besoins de la clientèle.

Situation géographique et climatologique

Délimitation :
Tsivory se situe au sud du tropique de capricorne, dans la zone cristalline. C’est un chef lieu de commune rurale qui se trouve dans la Sous Préfecture d’Amboasary Atsimo, Région de l’Anosy. Il est situé au Nord Est d’Amboasary Atsimo, relié par la RIP 107, distant de 154 km d’Amboasary Sud et à 229 km de Fort Dauphin. Il est limité au Nord et à l’Ouest par un groupement de montagnes (socles Manambien) ou les Monts IVAKOANY ; à l’Est par les chaînes ANOSYENNES ; et au Sud le vaste plateau de l’Androy.

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Le climat :
Notre site se situe dans la zone tropicale, ayant un climat tropical d’altitude, avec deux saisons bien distinctes :
– Saison chaude et pluvieuse : d’octobre à mars ;
– Saison froide et sèche : d’avril à septembre  .

Mais la zone a aussi une caractéristique spécifique à elle-même, pareil à celui des hauts plateaux : un climat tempéré. Température moyenne annuelle entre 15° C et 30° C. les vents dominants sont : Le Tsioka Atsimo direction Sud vers le Nord, vent chaud et sec. Au contraire, un vent humide et pluvieux souffle du Nord Est vers le Sud. Les relevés pluviométriques obtenus dans la station d’observation météorologique de Tsivory présentent les précipitations de quelques années consécutives.

Contexte physiologique 

– Sol : constitué en majorité par un limon sablonneux (BAIBOHO). Quelques bas fonds à l’Est de la ville sont en argile.
– Hydrologie : le fleuve Mandrare (250 km) alimenté par ses affluents : Andratina, Tsivory, Vorokantsa, Besaly, qui sortent des Monts Ivakoany et Manambolo avec Mananara qui prennent leurs sources dans les monts Anosyennes (Mananara à Bepingaratra).

Table des matières

INTRODUCTION
Première Partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : HISTORIQUE
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 DESCRIPTION DU MARCHE
Section 2 : ETUDE DE L’OFFRE
Section 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 4 : LES CONCURRENTS
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET
Section 2 LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
Deuxième Partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
Section 2 : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : DESCRIPTION DE PRODUCTION ENVISAGEE ET PLANING DE VENTE
Section 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
Section 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL
Section 3 : CHRONOGRAMME
Troisième Partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUTS DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : NATURE ET COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 2 : TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Section 3 : PLAN DE FINANCEMENT
Section 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
Section 5 : COMPTE DE GESTION
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE
Section 1 : Compte de résultats prévisionnels
Section 2 : Plan de Trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
BIBLIOGRAPHIE

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