La politique du Gouvernement dans le secteur agricole vise à augmenter production rizicole ainsi que les conditions de vie et l’allégement de la pauvreté en milieu rural. Pour cela, le gouvernement continuera à libéraliser le secteur du commerce et les activités productives pour mieux se concentrer sur ses missions importantes comme le service public, surtout celles relatives à la définition des politiques et stratégies pour la réduction de la pauvreté du pays, à la réglementation, au suivi, à la coordination et à l’évaluation des programmes mis en œuvre ainsi qu’à la fourniture de services de base aux populations rurales notamment en matière de l’agriculture. Pour réaliser ces politiques et stratégies, le gouvernement s’est désengagé également des rizeries, des fermes d’élevages et minoteries qui appartiennent encore à l’Etat. A ce sujet, les droits d’importation sur le riz et les autres produits d’importation essentiels ne feront plus l’objet d’exonération et le riz et les engrais importés dans le cadre d’accords bilatéraux seront vendus par appel d’offres.
Historique du projet
L’ensemble de la Direction Régionale du Développement Rural (DRDR) d’Ambatondrazaka représente 58% (45,048 km²) de la superficie de la province autonome de Toamasina dont il fait partie et 8% de la superficie de Madagascar.
Limites géographiques :
• Ensuite 16°22 et 22°47 latitude Sud
• Entre 47°63 et 48°99 longitude Est .
La DRDR d’Ambatondrazaka est composée de neuf districts et 113 communes, c’està-dire les régions d’Alaotra et Mangoro. Pour Mangoro, ce sont l’ensemble des districts de Moramanga, Anosibe An’Ala, Vatomandry, Antanambao Manampotsy, Marolambo, Mahanoro. Et pour Alaotra, ce sont l’ensemble des districts de Ambatondrazaka, Amparafaravola, Andalamena.
❖ Typologie régionale :
On peut distinguer quatre sous régions dans la DRDR d’Ambatondrazaka : L’Alaotra et les cuvettes d’Andilamena et de Didy : c’est une région caractérisée par des sols hydromorphes où la principale activité reste riziculture associée à des cultures sèches de plateau (manioc) et à l’élevage intensif.
Les parties septentrionale et occidentale d’Andilamena et d’Amparafaravola : avec un climat nettement plus sec et des formations végétales surtout constituées de savanes, cette zone reste vouée à l’élevage bovin. Le Haut Mangoro et Moramanga : c’est une sous région climatique de la zone au vent de l’alizé. Le nombre de mois biologiquement sec est inférieur à deux et il en découle des formations denses de ligneux. Les activités principales demeurent l’exploitation forestière et la culture traditionnelle de riz sur tavy.
Les zones sud-est et littorales : c’est la zone qui est caractérisée par la prépondérance du riz tavy et la très faible part prise par la riziculture. Les zones côtières comme Mahanoro et Vatomandry se distinguent par la présence relativement importante du riz irrigué ainsi qu’une diversification de plus en plus importante des cultures de rente.
❖ Climat :
Dans la région d’Alaotra-Mangoro, le climat varie entre 16°55’ et de 19°50’ pour latitude sud, et 47°52’ et de 48°52’ pour longitude est, avec l’altitude au maximum de 1.000 m et le minimum de 4m.
❖ Température :
Les maxima moyens annuels sont partout supérieurs à 22°C dans leur plus forte valeur, 26°C pour la station d’Ambatondrazaka Ambohitsilaozana, 24°C pour Andasibe, 28°C pour Mahanoro.
❖ Types de rizicultures :
L’analyse diagnostic effectuée dans le cadre de l’étude filière riz, FAO-UPDR 2000? a recensé 18 modèles d’exploitation et six systèmes de culture différenciés au niveau national.
Problème politique socio-économique
En matière d’Agriculture, la région d’Alaotra a de potentialité pour la filière riziculture mais les problèmes, ce sont les infrastructures physiques notamment sur l’aménagement hydrauliques et routes, le rôle de l’Etat et des prestataires en appui, le suivi et la gestion comme le crédit, la déconcentration, et la politique macro-économique qui sont insuffisants.
La gestion des ressources naturelles a une forte dégradation des bassins versants et sécurisation foncière. Nous avons remarqué que dans la région d’Alaotra où a une potentialité surtout la surface cultivable importante (irriguée et pluviale). Néanmoins, cette potentialité se trouve limitée car seuls 35% des labours se font avec la charrue et 10% pour la technique agricole traditionnelle.
Il y a aussi certains problèmes notamment :
• Au niveau du contenu du message technique : insuffisante participation et implication des cultivateurs dans le dialogue entre recherche et vulgarisation.
• Au niveau de l’approche : Le producteur reste encore souvent considéré comme une cible et non comme un partenaire, l’approche reste souvent trop sectorielle et orientée vers une spéculation, sans prise en compte de l’exploitation dans sa globalité, le producteur a trop d’interlocuteur.
• Au niveau de l’image du vulgarisateur : niveau très faible, manque de dynamisme et d’initiative, au niveau de l’attitude du paysans comme passive, se contenant de recevoir des thèmes « trop down », indifférent ne cherchant pas à « exploiter » au mieux le personnel chargé de lui apporter appui et conseil.
• Au niveau de l’environnement socio-économique : difficulté de l’accessibilité de certaines régions rurales, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de vulgarisateur, l’insécurité n’incite pas à l’intensification (vol sur pieds).
INTRODUCTION |