Production d’un panneau de fibre a densité moyenne (MDF)

Mémoire de fin d’études production d’un panneau de fibre a densité moyenne (MDF), tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Justification du choix sur le bambou

a) Morphologie des fibres de bambou : Ses fibres ont une structure polylamelée qui possède une alternance d’une épaisse et d’une mince couche de microfibrilles orientées. Les cellules d’un brin de fibre comprennent 3 à 4 couches épaisses avec une couche mince se trouvant entre eux. La paroi cellulaire de la gaine comporte seulement d’une ou 2 couches fines. Le taux de lignification devient important dans une fibre de gaine que dans un brin de fibre de même pour les couches minces que celles des épaisses. Les couches épaisses n’ont pas la même épaisseur, elles sont identifiées par l’angle des microfibrilles qui varie de 3 à 10°.
b) Propriétés chimiques : Le bambou dispose d’une même propriété à celle du bois. Le 90% de leur masse sont constitués par: la cellulose (60-80 %), l’hémicellulose et la lignine (5-20 %). Sa particularité au bois consiste à l’existence de cendres et de silice, plus d’extraits alcalins ainsi que des minéraux. Le bambou renferme également de l’amidon, des protéines et des glucides qui est la responsable de sa durabilité. La résistance du bambou contre les moisissures, les champignons et les insectes dépend à sa composition chimique. Les propriétés chimiques du bambou se modifient avec son âge et sont en rapport avec ses propriétés physiques et mécaniques.
La cellulose : La cellulose est une macromolécule constituée par la polymérisation d’une molécule élémentaire appelée glucose. Elle a pour formule brute (?6?10?5) n et de composition analogue à l’amidon, mais de poids moléculaire beaucoup plus élevé avec un degré de polymérisation élevé compris entre 5 000 et 10 000. Un degré de polymérisation de 10 000 correspond à une chaine d’une longueur de 5 μm. C’est un constituant majoritaire du bambou et celui presque unique du bois, coton et des fibres textiles du type lin, chanvre, jute et ramie.

La lignine : C’est un constituant majeur du bambou après la cellulose, un polymère complexe non linéaire et les motifs de base associés entre eux constituent un réseau qui s’interpénètre dans le réseau de la cellulose. La lignine donne au bambou de nouvelles propriétés et en particulier une grande hydrophobie. C’est un polymère thermoplastique qui soude les fibres entre elles et confère aux plantes leur rigidité. Il faudra soit la dissoudre à l’aide de produits chimiques, soit l’assouplir par montée de température, afin d’extraire du bambou des fibres cellulosiques souples et individualisées.

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