LES PREMIERS QUARTIERS
les premiers habitants
Diaobé compte deux grands quartiers séparés par la route nationale 6 qui traverse l’ancien village. Diaobé nord site originel c’est là que majoritairement sont implantées les populations autochtones : les peuls Foulacounda. Dans le même quartier, mais plus au nord, on retrouve les mandingues. Les wolofs sont également très présents surtout vers le forage.
L’implantation des wolofs s’est faite en plusieurs vagues. Il y a ceux qui sont arrivés quelques années après les débuts du marché hebdomadaire, parmi eux beaucoup de ressortissants du département de Kaffrine et ceux du centre du Sénégal. C’est surtout des restauratrices qui sont venues suite aux événements de Mauritanie de 1989 et de grands baobaols venus pour échanger leurs produits dans le marché.
A Diaobé Sud, il y a quelques Foulacounda aussi mais surtout des Peuls fouta de la Guinée Conakry qui y sont majoritaire. Leur présence massive est attestée par leur type d’habitat : les pentes américaines.
Méthodes d’acquisition de parcelles
Avant la décentralisation il était facile de s’implanter à Diaobé, Il fallait juste rendre visite au chef de village lui demander de vous octroyer un terrain avec quelques noix de cola. Le chef accédait à votre demande.
Aujourd’hui officiellement, c’est au maire de la commune qu’il faut adresser une demande manuscrite à laquelle il faut joindre une copie de la carte d’identité nationale.
Mais cependant, les vieilles pratiques continuent toujours d’existaient et actuellement on note l’existence nombreux litiges dans la commune entre les populations et les éleveurs mais aussi les agriculteurs avec l’occupation de plus en plus de l’espace cultural.
les facteurs influents
Le marché de diaobé et son organisation
Diaobe, ancien village situé entre Kolda et Vélingara est une zone qui dispose d’un marché Hebdomadaire parmi les plus importants, sinon le plus important du Sénégal. Il a lieu le mercredi mais son activité s’étend en fait du lundi au jeudi. Sa création récente en 1979 est due à une personnalité politique locale ainsi qu’à la sécheresse des années 70. Son expansion tient à sa situation géographique sur la route nationale 6.goudronnée, à la conjonction de routes venant de Guinée, Guinée Bissau et Gambie mais aussi à la rencontre de trois zones écologiques, Sahel, savane et forêt. Il a tendance à se développer et à de plus en plus de résonnance à l’échelon national et international.
D’après le schéma ci-dessus, le marché est organisé et fonctionne à partir de réseaux et autour de deux places principales. Il s’agit des « syndicats » de Guinée et de Guinée-Bissau, ainsi dénommés du fait de l’origine des commerçants qui les fréquentent. Ces derniers pratiquent un commerce de gros et de demi-gros qui consiste à vendre des produits de leur pays d’origine et à acheter des produits aux commerçants sénégalais. Le marché de gros tend quant à lui à se focaliser sur un jour de la semaine, le mercredi, afin de diminuer les coûts des marchandises.
Ces « syndicats » sont donc organisés autour de communautés de ressortissants. Ils désignent des responsables qui sont de gros commerçants disposant d’un pouvoir supérieur aux commerçants ordinaires du fait de leur plus grande richesse financière. Il s’agit de personnages centraux des réseaux de commerce qui organisent la collecte des produits dirigés vers les différents marchés. Ils exercent une certaine hégémonie par rapport aux commerçants ordinaires liée au manque de capitaux disponibles pour intégrer les filières.
Les acteurs du marché
Ils sont nombreux et concernent des commerçants qui proviennent de différentes localités.
Les commerçants de la guinée se rendent au marché de diaobé pour écouler leurs produits locaux. Sur place, ils achètent d’autres marchandises comme les chaussures, l’indigo et les colorants industriels pour les vendre à Labé.
Les commerçants de la Guinée Bissau viennent cependant écouler leurs produits comme l’huile de palme et du citron. Ils s’approvisionnent d’autres produits qu’ils trouvent sur le marché.
Les commerçants sénégalais et peuls guinéens installés au Sénégal viennent aussi à diaobé s’approvisionner régulièrement en produits agricoles locaux (fonio, patate douce, fruits, etc.).
Ils arrivent du nord, leurs camions chargés de produits manufacturés divers comme cigarettes, chaussures, teintures. Les marchands sont socialement forts dans la région et solidement organisés autour des syndicats qui les représente auprès des instances locales, qui les informe des différentes réglementations en vigueur, y compris les dispositions prises dans le cadre de la CEDEAO.
Les commerçants du mali et de la Mauritanie ainsi d’autres pays de la sous région achèvent leur produits comme: beurre de Karité, mangues, calebasses, pain de singe, quelques produits de l’artisanat, et aussi des produits ivoiriens (la cola surtout), également des produits importés.
Ce graphique ci-dessus montre bien les différente
Ces derrières viennent principalement de la ville de Dakar avec 33,33%. plupart des cas de commerçants exerçant au marché quotidien de diaobé. Le pays de la Guinée Bissau est le second lieu de p pourcentage relativement important s’explique commerçants viennent d’autres pays comme le Mali, la Mauritanie, la Guinée Conakry etc.
L’analyse de la provenance des act caractère transfrontalier de louma de diaobé. Ce marché hebdomadaire rassemble l’essentiel des localités rurales mais aussi des pays riverains de la zone. De ce fait, il se présente comme un véritable pôle de structuration de l’espace transfrontalière
Les circuits
Ils sont de deux ordres : d’une part, des axes connus, rares, qui constituent un passage obligé pour ceux qui veulent voyager en toute légalité (faithé et quelques denrées alimentaires de première nécessité. Les trafics de mil et d’arachide sont très irréguliers et n’ont plus l’importance qu’ils avaient pendants les précédentes es menées dans le loumas révèlent le pourcentage des commerçants qui fréquente : répartition des commerçants selon leur lieu de provenance : enquête de terrain, janvier 2013 dessus montre bien les différentes localités de provenances des commerçants.
Ces derrières viennent principalement de la ville de Dakar avec 33,33%. plupart des cas de commerçants exerçant au marché quotidien de diaobé. Le pays de la Guinée Bissau est le second lieu de provenance des commerçants avec 23,3% important s’explique par la proximité du marché. Le reste des commerçants viennent d’autres pays comme le Mali, la Mauritanie, la Guinée Conakry etc.
L’analyse de la provenance des acteurs du louma fait ressortir un caractère majeur caractère transfrontalier de louma de diaobé. Ce marché hebdomadaire rassemble l’essentiel des localités rurales mais aussi des pays riverains de la zone. De ce fait, il se présente comme le de structuration de l’espace transfrontalière
Ils sont de deux ordres : d’une part, des axes connus, rares, qui constituent un passage obligé pour ceux qui veulent voyager en toute légalité (faire viser ses papiers). provenance des commerçants apportent des marchandises tel ; Le prêt-à-porter, thé et quelques denrées alimentaires de première nécessité. Les trafics de mil et d’arachide précédentes années.es menées dans le loumas révèlent le pourcentage des commerçants qui fréquente : répartition des commerçants selon leur lieu de provenances localités de provenances des commerçants.
Ces derrières viennent principalement de la ville de Dakar avec 33,33%. Il s’agit pour la plupart des cas de commerçants exerçant au marché quotidien de diaobé. Le pays de la rovenance des commerçants avec 23,3% ; ce par la proximité du marché. Le reste des commerçants viennent d’autres pays comme le Mali, la Mauritanie, la Guinée Conakry etc. caractère majeur : le caractère transfrontalier de louma de diaobé. Ce marché hebdomadaire rassemble l’essentiel des localités rurales mais aussi des pays riverains de la zone. De ce fait, il se présente comme Ils sont de deux ordres : d’une part, des axes connus, rares, qui constituent un passage obligé ). D’autre part, des pistes de brousse qui permettent d’éviter les postes frontaliers et dont l’emprunt est variable selon les contrôles opérés : elles sont plus nombreuses, mais loin d’être tout praticable en véhicules à moteur.
Ces circuits sont structurés par des nœuds routiers situés dans des bourgs et des bourgades : généralement les grandes villes régionales sont les pôles émetteurs, relais ou destinataires des flux.
Flux et réseaux
Les échanges du « bas »
L’absence de bonnes infrastructures ne signifie pas inexistence de flux ; plus généralement, aucune corrélation systématique entre le niveau des infrastructures et le niveau des trafics n’est observée. C’est la raison même de ces carences d’infrastructures que les flux frauduleux se développent, la pénurie de moyens techniques devenant elle-même paradoxalement une ressource, un gisement pour des entrepreneurs habiles à faire rémunérer leurs services de contrebande. De même, les flux majeurs, aux mains des grands opérateurs, nationaux ou internationaux, passent outre l’état des infrastructures : de bonnes voies de communications facilitent néanmoins leur fluidité.
Modestes trafics avec le Mali, la Mauritanie et la Guinée
Les frontières du Nord et Est du Sénégal sont l’objet de modestes trafics : commerce de bétail et de produits maraîchers, acheminés en pirogue sur le fleuve Sénégal, ou par la route via le pont de Kidira sur la Falémé par les commerçants Mauritaniens. Par Kidira passent les trafics de produits maliens en direction des marchés de la région de Tambacounda ; diaobé et de Dakar. Sur la façade méridionale de la région de Tambacounda, il n’y a que quelques trafics de proximité entre villages de Guinée et du Sénégal très enclavés. L’existence de deux zones monétaires contiguës et l’écart grandissant entre niveaux de vie de part et d’autre de la frontière expliquent que les Guinéens viennent vendre quelques produits sur les marchés ruraux sénégalais (cola, cigarettes d’importation, tabac local, tissus, etc…) en vue d’obtenir quelques francs CFA.
Echanges actifs avec la Gambie
C’est la frontière avec la Gambie qui est la plus traversée par les échanges. Leur importance n’est pas forcément beaucoup aisée à mesurer, car ceux-ci ne sont pas enregistrés et s’opèrent parfois de nuit, par des chemins détournés. L’enclavement et l’éloignement détournent les villages sénégalais frontaliers vers des localités situées de l’autre côté de la Gambie. Les marchés de Gambie polarisent tous les villages sénégalais proches de cette frontière dans un rayon de 20 à 25 km, et vers le nord encore plus loin, en raison de l’absence de marchés sénégalais dans cette zone. Dans ce cas, les relations de parentés entretenues entre les villages gambiens et sénégalais contribuent aussi à rendre ces déplacements naturels. De même, sur les marchés sénégalais de la région de Tambacounda les véhicules légers (« pick-up » et minicars), en provenance de la Gambie, sont très nombreux le jour de la tenue du marché : des dizaines de véhicules et des centaines de personnes arrivent chaque semaine de Gambie.
Les flux ici décrits peuvent être considérés comme « repérables ». D’autres, « invisibles », mettent en relation des petites villes de Gambie ainsi que les celles du Sénégal situées dans auprès de la frontière,
Les produits qui motivent les plus nombreux trafics « invisibles » sont les tissus, le prêt-àporter importé (lignes de vêtement Nike ou Adidas par exemple), le sucre importé (du Brésil souvent), le thé et quelques denrées alimentaires de première nécessité. Les différentiels de prix ne sont plus si intéressants et, aux dires de commerçants sénégalais comme gambiens, avec le renforcement des contrôles, les risques encourus sont devenus plus importants. Le cas du coton est différent : à force de vendre leur production en Gambie, les agriculteurs sénégalais ne bénéficient plus de l’encadrement de la société d’Etat sénégalaise et le coton a fini par péricliter dans cette zone. Les produits à forte valeur ajoutée, non pondéreux, sont donc devenus les principaux objets des trafics frauduleux : il est très fréquent de constater que l’on peut trouver à Vélingara ou à diaobé des tenues de sport de marque beaucoup moins chères qu’à Dakar.
Les échanges du « haut »
Les trafics précédemment présentés s’inscrivent dans un espace régional constitué de plusieurs Etats limitrophes les uns des autres. Les échanges officiels entre le Sénégal et le Mali entrent ainsi dans le cadre des relations de commerce bilatérales entretenues entre ces deux pays, notamment parce que les ports sénégalais sont longtemps restés les premiers ports d’importation du Haut-Sénégal et du Niger, puis du Mali. Les trafics officiels ont crû et ont donné à la ville de Kayes, ancienne capitale du Haut-Sénégal et du Niger, un rôle charnière dans les circulations régionales et ouest africaines. Aujourd’hui, les circulations entre Sénégal et Mali, via les régions de Tambacounda et de Kayes, restent prépondérantes et structurent les circulations régionales, en même temps qu’elles se caractérisent par des différenciations sociales et spatiales.
La ligne Kayes-Bamako a été la première construite, relayant l’axe fluvial Saint-LouisKayes. Au début du siècle, l’activité économique se déplaçant du fleuve vers le centre et l’Est du Sénégal ainsi que le sud du Sénégal avec l’accroissement de la production d’arachides, la ligne Thiès-Kayes, via Kaolack et Tambacounda, est apparue primordiale et la ligne KayesTambacounda-Diaobé pour rallier ce marché. Kayes s’est alors retrouvée dans l’orbite de Dakar et dans une moindre mesure de Bamako.
A l’inverse de la région centrale du Sénégal qui, au fur et à mesure que l’économie de l’arachide se développait, a bénéficié de l’amélioration des infrastructures et des systèmes de transport, la région de Kayes, une fois la voie ferrée Dakar-Bamako terminée, n’a plus connu d’amélioration de son système de transport : des pistes ont bien sûr été créées à l’époque coloniale, des grands axes inter-coloniaux ont été programmés, comme par exemple DakarGao Alger.
Aujourd’hui, l’axe routier Tambacounda-Kayes-Bamako n’existe pas en totalité : des travaux sont cependant en cours dans la partie malienne, avec le soutien de la Coopération française et de la Banque Mondiale.
Cependant l’état des infrastructures n’empêche pas le développement d’importants trafics officiels de personnes et de marchandises entre Mali et Sénégal ainsi que la sous région. La vétusté de la voie ferrée entre Dakar et Bamako, le mauvais état des matériels de transport provoquent le déraillement de nombreux trains et contribuent à la dégradation des services de transport sur cette ligne. L’agressivité commerciale du port d’Abidjan, et même du port de Lomé, auprès des Entrepôts Maliens situés à l’étranger, renforce l’attrait de ces ports de la côte du golfe de Guinée et donc des parcours terrestres qui les relient au Mali et qui empruntent des routes bitumées sur tout le trajet.
La dégradation certaine de l’infrastructure ferroviaire est en partie compensée par l’amélioration du réseau routier : de Dakar à Kayes, la route qui est bitumée sur une grande partie et en progressive amélioration sur l’autre, présente des avantages qui gênent considérablement le rail.
Les trafics sont relativement importants environ 130 camions de 10 à 30 tonnes, principalement chargés de matériaux de construction (chaux et ciment) et de produits alimentaires (sel, poisson, divers),immatriculés pour l’essentiel dans la région de Dakar, passeraient chaque mois dans le sens Sénégal-Mali, soit, en extrapolant sur 12 mois, l’équivalent de 33 000 tonnes de trafic. De même les services de transport routier de passagers, entre Kayes et Tambacounda puis Dakar ainsi que la zone sud avec des marchandises achetaient par les commerçants du mali et des autres pays qui empruntent cette route.
Même si, pour le moment, ils n’accueillent que peu de voyageurs. En dépits d’infrastructures médiocres, les échanges entre les l’ensemble des pays de sous régions existent et dépassent même largement ce qui circule aux frontières entre villages ou entre marchés.
Les flux internationaux à longue distance semblent en fait se superposer aux flux de même nature mais acheminés sur courte distance, de part et d’autre des frontières. Cette double réalité des échanges correspond non seulement à des complémentarités économiques locales ou régionales mais aussi, et surtout, au développement d’opérateurs du transport sur des marchés bien différents. En effet, les marchés de fret sont concentrés sur Kayes et sont liés aux arrivées et départs des trains en provenance ou à destination du port de Dakar. Les transports de conteneurs, de matériaux de construction et de produits alimentaires (céréales et sucre notamment) constituent les marchés les plus porteurs.
Les autres commerçants comme ceux de la guinée Conakry, du Togo, du Benin etc. passent aussi par des voies routières comme la route de Kédougou bien bitumée pour accéder au Sénégal plus précisément dans leur marchés hebdomadaire comme c’est cas du marché de diaobé.
Les contraints commerciales
La route nationale 6 est le principal handicap de la zone. Les véhicules qui proviennent de Dakar ou de la sous région tombent souvent en panne ou se renversent au cour de la trajectoire. C’est le cas exemple du camion de citerne qui s’est renversé sur la route se qui constitue un problème majeur aussi bien dans le domaine de la santé mais aussi dans le domaine de la sécurité des populations riveraines. Cet état de la route entraine d’autre part des retards d’accessibilité au marché. Ce retard ne favorise pas un développement rapide de la commune. Les clients ne viennent plus comme au paravent. Ils préfèrent s’arrêter dans le marché de manda douane surtout pour les commerçants de guinées Conakry