Typologie sous-régionale
On distingue quatre sous ensembles régionaux : la partie septentrionale montagneuse, le triangle volcanique Nosy-Be – Sambirano- Ambilobe, la zone du socle et du massif de l’Ankarana et la partie littorale.
Partie septentrionale
Située à l’extrême nord de Madagascar, la ville d’Antsiranana constitue à elle seule un premier ensemble avec le massif d’Ambre et la Bobaomby. La presqu’île de Bobaomby est formée essentiellement de sols ferrugineux sur basaltes pliocènes portant une épaisse savane favorable à l’élevage bovin. Seuls deux villages, Anjiabe et Andranovondronina, concentrent l’essentiel de la population dont l’activité est l’élevage bovin. La riziculture est une activité secondaire. Le réseau de communication se résume à des sentiers et pistes praticables en saison sèche.
Dans la montagne d’Ambre, les sols ferralitiques sur vieux basaltes sont épais et ce sont essentiellement des sols bruns rouges à bruns jaunes constituant de bons terrains de culture. Les sols minéraux bruts qu’on rencontre sur le sédimentaires et les terrains volcaniques sont inaptes à la culture.
Triangle Nosy Be – Sambirano – Ambilobe
Les terres y sont particulièrement riches : sols de deltas et sols noirs de décomposition de cendres volcaniques. Tout cet ensemble a pour vocation agricole ; les cultures commerciales s’y prêtent bien avec l’installation de la SIRAMA. La zone bénéficied’un réseau de voie de communication dense et une circulation bien supérieure à l’ensemble de l’île.
Zone sous-peuplée du socle et du massif de l’Ankarana
Limitée au sud par le massif de Tsaratanana, elle englobe le massif de l’Ankarana et d’Analamerana.
Les quelques villages qui y existent vivent pratiquement en autarcie. Les bonnes terres de culture sont très rares et la riziculture se pratique en saison des pluies dans les bas-fonds ou sur certaines pentes.
Du fait d’un relief tourmenté et très sensible au ravinement, la construction d’une route ou même d’une piste serait une entreprise onéreuse.
Littoral et cote
La côte allant de la presqu’île d’Ampasindava jusqu’à Irodo mesure 450 km de longueur. Dans l’ensemble, le littoral est très découpé et présente de nombreuses baies parmi lesquelles celle d’Antsiranana, l’une des plus vastes sinon des plus belles baies du monde (plus de 250 km²). Les produits halieutiques représentent leurs seules ressources et la pratique de la riziculture y devient un phénomène exceptionnel. La population se procure duriz en l’achetant au troc dans les villages de l’intérieur.
La sinuosité des bords, l’existence des îles et la présence des baies et presqu’îles, font que le littoral de la région est classé parmi les plus longs, avec 1 200 km de côtes. Le relief du littoral oppose l’Ouest, qui se compose de grands deltas et de la côte rocheuse de la montagne d’Ambre, et l’Est, formé essentiellement par un bourrelet dunaire plus ou moins large. Deux ensembles deltaïques occupent le littoral de l’ouest : au Sud, le delta du Sambirano(250 km²), au Nord, le delta de la Mahavavy (500 km²) et son annexe le delta de l’Ifasy (70 km²).
Une bande étroite et discontinue de mangrove va de l’estuaire de la Loky, en passant par le Cap d’Ambre, au cap St Sébastien. Des formations très larges occupent la côte allant du Cap St Sébastien à la frontière. Ces forêts de palétuviers servent à la fois d’habitation pour des millions d’êtres vivants marins et barrière contre les effets néfastes des vagues. Malgré la rareté de cette espèce de végétation, les gens l’exploitent irrationnellement pour l’utiliser dans les ménages comme bois de chauffe et dans la construction des maisons et des clôtures.
Système “ Côte Est ”
Cette direction est parallèle à la Côte Est de Madagascar, dont le tracé, rectiligne sur 1.100 km, est attribué à une fracture majeure de l’écorce qui se traduit notamment par un fort gradient gravimétrique. A ce système appartiennent la zone de fracture du contact socle – sédimentaire, la faille d’Ambilobe et enfin les failles de l’Ankarana, dontla plus remarquable est celle de l’Ankarana qui effondre le bathonien avec un rejet de plus de 200 m et qui se prolonge peut-être vers le sud par les failles de Jangoa, Ankaramy et Maromandia.
Système“ Mozambique ”
Il s’agit de fractures NNW-SSE dont les plus remarquables sont constituées par le graben de Sambirano et les fractures transversales du plateaude l’Ankarana.
Les failles du système “ Côte Est ” contribuent à une descente en gradins vers le Canal du Mozambique, l’ensemble formant une zone flexure opposant la zone côtière, en voie de subsidence, au massif du Tsaratanana, en voie de soulèvement.
Tendances actuelles
Dans cette section, nous présenterons le contexte touristique régional au sein duquel doit s’inscrire notre étude pour l’amélioration du secteur tourisme dans la commune urbaine de Nosy Be Hell-Ville.
La commune de Nosy Be dispose d’un potentiel de développement écotouristique considérable, bien que cette destination soit généralement associée aux produits de rentes et à la plage.Cette forte dépendance à des sites spécifiques est préjudiciable au développement de l’activité touristique de la commune urbaine de Nosy Be Hell-Ville.
La commune urbaine de Nosy Be Hell-Ville avec ses îles environnantes disposent d’un certain nombre d’atouts : la mer, la culture de produits de rentes comme l’ylang-ylang, le girofle, la pêche, un cadre exceptionnel aux portes d’une capitale régionale.
L’enjeuécotouristique est triple : développer des compétences professionnelles et organisationnelles afin d’offrir des ressources de revenus complémentaires aux familles de pêcheurs, structurer une démarche communautaire en agissant sur des fonctions communes ‘aménagement, hygiène, propreté, sécurité, définition de règles, gestion du capital commun), offrir un produit touristique qui maintient les voyageurs sur une période plus longue dans la commune urbaine de Nosy Be Hell-Ville.
Si l’on considère que Nosy Be, capitale touristique de la région Nord de la Grande Ile constitue un lieu privilégié de passage, le taux annuel actuel de remplissage des hôtels avoisinerait 30% (en considérant que les touristes passent en moyenne 3 jours à Nosy Be).
Néanmoins, en période pointe, certains jours la capacité d’accueil est insuffisante. La principale contradiction repose effectivement sur la nécessité pour une ville étape d’avoir un nombre de lits suffisants en période de pointe, tout en sécurisant les investissements par des taux de remplissages acceptables pendant la basse saison.
Le chef lieu de commune, lieu d’étape et de point de départ vers des sites réputés, dispose pourtant d’atouts touristiques non négligeables. Il est situé sur un site lagunaire et de mangrove, point de départ d’excursions de chasse et de pêche et dispose aussi d’un ensoleillement exceptionnel. Cette ville possède également un patrimoine historique et culturel important (art, instruments et danses traditionnelles).
Cette absence de motivation est en partie liée à la dégradation de l’environnement urbain (coupures fréquentes de l’électricité et des liaisons téléphoniques, état déplorable des routes, insalubrité des plages et de la ville), de la complexité des flux touristiques (basse saison prolongée, sous capacité d’accueil en période de pointe), de la qualité et du professionnalisme insuffisant des prestations hôtelières (faible niveau de qualification des ressources humaines, faible organisation des opérateurs (concurrence formelle/informelle) en dépit des structures existantes (office du tourisme, GOTO, association des guides), le pessimisme des opérateurs peu enclins à investir davantage. Par ailleurs, les investisseurs s’inquiètent des risques naturels qui affectent le site : érosion du littoral, inondations, cyclones.
La demande touristique évolue fortement à Madagascar depuis quelques années mais la zone de Nosy Be ne profite que très marginalement de cette croissance. Face à des touristes de plus en plus exigeantes, les agences de tourisme évitentles destinations où la qualité du service est aléatoire.
Consciente de son importance potentielle et de l’enjeu économique du tourisme, la commune a défini comme axe prioritaire la nécessité de développer les activités touristiques respectant l’environnement. Elle est associée au classement età l’aménagement de sites remarquables. Nosy Be occupe une position stratégique dans la concrétisation de ce plan.
Les axes forts de la stratégie de la région reposent sur l’amélioration des infrastructures (liaisons aériennes régionales, infrastructures d’accueil,…), le désenclavement, la promotion de la destination vers le Nord (en particulier par l’organisation d’un festival et d’un événement culturel) la formation aux métiers du tourisme, le développement de l’artisanat local et l’élargissement de l’offre touristique. Undes objectifs principal de la localité est de promouvoir l’ecotourisme et le tourisme balnéaire. En chiffre nous projetons les données sur le tableau suivant.
SITE AUX POTENTIALITES REELLES
Dans ce chapitre, nous tenterons d’analyser le concept touristique pour l’amélioration de ce domaine dans la commune urbaine de Nosy Be Hell-Ville. Il s’agira d’interpréter la situation des différentes dimensions tant sur la dimension « produit touristique » que sur les dimensions aménagement et développement local.Les composantes organisations, gestion et financement seront également interprétées dans ce chapitre. Nous en déduirons les principaux atouts à valoriser et les contraintes et points de blocage sur lesquels agir pour adapter le concept touristique aux réalités de son environnement mais également aux aspirations de la communauté locale et régionale.
La première question que l’on peut se poser est dedéfinir quels sont les atouts réels de Nosy Be Hell-Ville et ses îles, quels sont les produits que la communauté peut offrir à différentes formes de tourisme et quels impacts économiques peuvent en être déduits considérant les différentes formes d’investissements nécessaires (financiers, humain, social). Il conviendra plus tard d’analyser les risques liés au succès possible de cette image, tant pour la communauté que pour l’activité touristique elle-même (dérives identitaires, spéculation, fragilisation du tissu social).
Une Assemblée Générale des chefs de ménage de Nosy Be Hell-Ville se réunit régulièrement pour les grandes décisions communes à prendre. Elle est généralement convoquée par le président du Fokontany. Un crieur annonce simultanément l’objet de la réunion. Les « Ray aman-dReny » dirigent les réunions et les litiges sociaux au sein de son quartier. Si le litige n’est pas réglé à ce niveau, on envoie l’affaire au niveau supérieur qui essayera de trouver une solution à l’amiable. Si les parties ou les contrevenants n’arrivent pas à un accord, l’affaire est portée soit au commissariat, soit à la gendarmerie, soit une plainte est déposée au tribunal.
L’ensemble des familles pratique la pêche. Le parc de pirogues regrouperait environ 180 pirogues à balancier et 100 pirogues simples. Quelques chefs de ménage ont une activité salariée dans la ville (employés des pêcheries) mais disposent néanmoins de leurs propres pirogues. Les revenus des familles sont erratiques. Elles ne pratiquent pas d’épargne. Les surplus de recette sont généralement investis directement dans la construction d’habitationsou d’embarcations ou d’acquisition d’équipements ménagers.
Culture préservée aux portes d’une capitale régionale
Les Sakalava constituent un groupe social particulier à Madagascar, souvent incompris, en particulier de part une relation au temps et au monde qui leur est propre. Qui sont les Sakalava ? En quoi leur culture et leur mode de vie peuvent attirer la curiosité ? En quoi le vécu de cette identité peut-il favoriser l’échange humain et de culture ?
Il s’agit principalement dans ce chapitre de mettre en valeur un capital humain inestimable porté par une culture et un art de vivre riches d’enseignements. L’approximation du terme « produit touristique » ne doit pas évacuer le risque de transformations sociales préjudiciables au profit d’options économiques rudes. L’identité de la culture locale constitue le concept premier de ce programme touristique ; elle porte également l’une des préoccupations première de cette étude. La préservation de cette identité, sans occulter l’aspiration à certains changements, constitue le fondement des propositions techniques.
Les sakalava se définissent par leur rapport organique à la mer (nous verrons plus loin que la morphologie des fonds marins et celle du corps sont très liées). Les Sakalava vivent sur la côte, vivent avec la mer et vivent de la mer. La mer est leur espace et les Sakalava s’adaptent aux transformations saisonnières de ce milieu. Ils migrent avec les bancs de poissons et adaptent leurs pratiques en conséquence (séchage, salage des prises pour leur conservation).
Les périodes de migration offrent le spectacle d’impressionnants ballets de pirogues, de plages occupées par des tentes faites des épars et de la voile de la pirogue. Autrefois, les campements Sakalava pouvaient également se déplacer définitivement au rythme des crises politiques. Dans l’histoire, ce peuple doux et pacifique a toujours utilisé la migration pour fuir la violence. Le nomadisme marin est généralement saisonnier. Il se pratique en saison froide, période à laquelle les bancs de poissons migrent. Les conditions climatiques du moment sont également favorables pour conserver et transformer les pries.
Pêche
Les principaux signes de culture locale sont caractérisés par les traces que les activités de la mer laissent sur le corps (cicatrices des coupures occasionnées par les lignes sur les doigts, absence de cals sur les doigts des femmes, la manière de marcher propre aux gens qui vivent près de la plage).
Pour les Sakalava, ma mer est un territoire, délimité par l’usage et l’expérience, sur lequel on prélève les ressources nécessaires et que l’on identifie au corps humain. L’espace marin est ainsi divisé en bandes parallèles de la côte jusqu’au large. Chacune de ces zones correspond à des pratiques de pêche.
L’activité pêche est donc rythmée par les déplacements de la ressource. Quoi qu’il en soit un vrai pêcheur passe une grande partie de la journée en mer. Et cela est particulièrement vrai pour les pêcheurs locaux qui bénéficient de l’opportunité des marchés de Nosy Be pour écouler sans difficulté les prises. Les pirogues peuvent donc effectuer deux ou plusieurs sorties dans la journée au passage des bancs de poissons. L’activité pêche est néanmoins soumise à des pics de calendrier : janvier à mars (merlan et tout venant), avril à mai (crevette et tout venant), octobre à novembre (thon, capitaine, cabot, rouget).
La mer, les bans de poissons et les conditions climatiques rythment la vie du village. Les activités des femmes sont également étroitement liées à ce rythme. Ce sont elles qui assurent, en plus de la pêche à pied, le conditionnement (lavage, triage) et la commercialisation du poisson. Leur calendrier journalier peut être très chargé.
Bien évidemment, cette organisation familiale du temps de travail quotidien interroge sur la disponibilité des ménages pour s’investir dans l’activité touristique. Ce choix doit être analysé au sein des familles. Ouvrir une chambre, ou bien une table d’hôte implique une disponibilité certaine mais également d’aborder cette question avec une préoccupation de professionnalisme. Il n’est pas envisageable que certains types de tâches (cuisine, tâche) soient confiées aux enfants et aux personnes âgées quand la mer sollicite plus de bras, en particulier ceux de la responsable habituelle. Le mode de division des activités est axé sur la pêche mais attribue aux femmes les responsabilités de la tenue de la maison et de la cuisine. Les hommes doivent prendre en considération que le développement du tourisme retirera un certain nombre d’intrants à l’activité pêche et qu’il sera nécessaire de s’adapter à cela. La gestion des activités de guidage, plus masculine, pose le même type de problème.
La pêche se pratique au filet (différents types de maillage adaptés aux différents types de poissons sont utilisé), à la ligne (pêche à la traîne et de fonds). La collecte des crabes et des holothuries n’est à priori pas pratiqué par les pêcheurs.
Construction des pirogues et des boutres
La marque la plus visible de l’identité de la région Nord de la Grande Ile est la pirogue. Sa fabrication comme sa manœuvre demandent un vrai savoir-faire, transmis de génération. Ses proportions et son allure caractéristique lui confèrent maniabilité, sécurité et élégance sur l’eau.
La pirogue normale est principalement utilisée pour les déplacements dans les bras de mangroves. La construction et la réparation de pirogues constituent une activité continue des pêcheurs de Nosy Be. La durée de vie des embarcations est généralement courte (2 ans) mais le parc est important (plus de 200 pirogues). Nosy Be est également un lieu de construction de boutres. Les chantiers de construction constituent une attraction touristique passionnante, d’autant qu’ils sont émaillés par différentes cérémonies et festivités qui contribuent à renforcer l’animation villageoise et la cohésion sociale.
Le boutre se construit de jour à jour, en fonction de l’argent que l’on récolte des produits de la mer et en fonction de l’arrivée des matières premières. Cela peut traîner de 2 à 3 ans. La construction d’un boutre est également une longue leçon de biologie végétale.
Les goélettes sont exigeantesen bois et cette ressource est rare et couteuse. Les mises en eau sont aujourd’hui de moins fréquentes ; ce qui rend le site d’autant plus attractif. La durée de vie d’une goélette est de 15 à 20 ans voire plus suivant la qualité et régularité de l’entretien.
En principe, le commandant de bord sera le fils ainé de l’armateur.
Table des matières
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRAGE DE L’ETUDE
Chapitre I : TOURISME DE NOSY BE
Section 1 : Présentation de la zone
Section 2 : Tendances actuelles
Chapitre II : SITE AUX POTENTIALITES REELLES
Section 1 : Culture préservée aux portes d’une capitale régionale
Section 2 : Milieu naturel
Section 3 : Artisanat riche et original
Chapitre III : OBJETS DE L’ETUDE
Section 1 : Centre d’interprétation pour attirer lacuriosité des touristes
Section 2 : Circuits touristiques et artisanat
Section 3 : Aménagement du village et gites
DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION DES FACTEURS COMMEETANT DES CONTRAINTES
Chapitre I : OBSTACLES REELS AU DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE TOURISTIQUE A NOSY BE
Section 1 : Absence d’aménagement urbain et du littoral
Section 2 : Communauté dont l’identité repose sur la mer et la pêche
Section 3 : Environnement ingrat
Chapitre II : PROBLEMES D’ORDRE EXTERNE LIES AU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE DE NOSY BE
Section 1 : Communauté insuffisamment préparée
Section 2 : Contexte de développement touristique incertain
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DES SOLUTIONS
Chapitre I : DYNAMIQUES PORTEUSES
Section 1 : Théorie du développement
Section 2 : Mobilisation au niveau de la communauté
Section 3 : Concept touristique
Chapitre II : APPUI SOCIO ORGANISATIONNEL
Section 1 : Gestion de l’activité de développement et fixation des règles
Section 2 : Formation des ressources humaines
Section 3: Partenariats et sécurité des piroguiers
Chapitre III : Exécution et gestion de l’etude
Section 1 : Effets de l’étude
Section 2 : Démarche du suivi
Section 3 : Démarche de l’évaluation
CONCLUSION
ANNEXES
LISTES DES ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES