PRINCIPES AGRO-ÉCOLOGIQUES ET ÉLEVAGE DANS DES CONDITIONS CONTRAINTES
DÉVELOPPER L’AUTONOMIE
Quand une exploitation devient « autonome », le producteur aussi ! IMPORTANTE : – Autonomie n’est pas synonyme de rester enfermé, de divorcer de l’entourage/ territoire ; – mais bien au contraire => un territoire « robuste », stable, durable est normalement composé par un ensemble de systèmes solides, autonomes mais capables d’interagir entre eux, de se complémenter, compenser dans le temps et l’espace… (Notion de résilience !) – Autonomie (et finalement l’AE) n’est pas synonyme d’improductivité
A) AUTONOMIE ALIMENTAIRE « des aliments disponibles et de qualité bien gérés »
– Augmenter disponibilité d’aliments nécessaires (en quantité et qualité) à partir des sources « endogènes » – Production de biomasse produite sur la ferme – Diversification des sources (ex. polyculture-élevage) pour tirer profit de sources variées – Mise en place de pratiques rationnelles, d’optimisation, utilisation efficiente des sources disponibles – Diversification espèces (pour stimuler les complémentarités ex. le rejet d’une espèce est utilisé par une autre…) – Restimuler les échanges avec l’entourage à plusieurs échelles
AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE
Promouvoir la culture d’énergie renouvelable Biogaz : source pionnière ! Combustion des biomasses pas utilisables pour le bétail Biocarburants (à partir de sources pas alimentaires) Energie solaire Energie éolique Energie cinétique (ex. gravité)
AUTONOMIE EN EAU
« Récolte » de l’eau de pluie par différentes voies… (conditionnement des bâtiments, tirer profit des pentes, etc.) Biodiversité du système végétale cf. arrangements spatiaux, difts stratus pour « capturer » plus d’humidité ↓diminution besoin irrigation cultures ; ↑humidités des sols ; pour éviter ↓ pertes par ruissellement ; évapotranspiration… Méthodes d’irrigation « rationnelles » et efficaces, optimales (ex. le « goute à goute »
« MODÈLE ALTERNATIF »
- Mise en œuvre d’un programme de formation à grande échelle de méthodes agroécologiques • Soutien à la recherche et développement de nouvelles techniques durables • Encouragement de la coopération accrue entre les agriculteurs (de « campesino a campesino ») • Effort unanime pour contenir l’urbanisation • Développement de l’agriculture urbaine et la permaculture • Remplacement des tracteurs et autres machines avec bœufs • Adoption d’une gestion intégrée des maladies des végétaux pour réduire la dépendance aux pesticides
AGRO-ÉCOLOGIE ET PRODUCTION ANIMAL À CUBA:
Changements des stratégies: Diversification de l’élevage (p. ex. vers des espèces plus petites et prolifiques comme le lapin ou le cobaye) Augmentation de la proportion des herbivores, ruminants et en particulière petits ruminants (ex. 1 vache = 10 chèvres par rapport à la quantité des aliments requis pour l’entretien; beaucoup des vaches produisant la même quantité de lait qu’une chèvre -~1.0 litre/ j); des avantages par rapport à un éventail plus grand d’aliments à utiliser, prolificité, rusticité, etc.) Changement stratégique du programme génétique national (vers des animaux mois performants, plus rustiques). Intégration avec l’agriculture et l’agro-industrie.