PRÊTRES ET PRÊTRESSES DANS LA RELIGION ÉGYPTO-AFRICAINE

PRÊTRES ET PRÊTRESSES DANS LA RELIGION
ÉGYPTO-AFRICAINE

LES FAITS RELIGIEUX EN EGYPTE ANCIENNE

 La religion, pour toute communauté humaine, a pour vocation d’apporter une réponse souhaitée aux aspirations de l’homme ici-bas et l’au-delà. Les Égyptiens semblaient aux Grecs « les plus religieux de tous les hommes ». Ainsi la religion occupait en Égypte ancienne une place prépondérante. En effet, la structuration des temples des tombeaux et l’univers égyptien montrent que parmi les peuples connus, l’Égyptien est celui qui a accordé plus d’importance aux dieux et à l’au-delà. Le pays était habité par la présence des dieux. Les habitants se vouaient corps et âme à un culte de respect envers chacun de ces forces supérieures qu’ils maintenaient dans un état de grâce permanent. Cependant, la religion égyptienne de l’époque historique est connue par des témoignages innombrables, car il n’est guère de monument inscrit sur lequel quelque croyance relative au culte des dieux ou au culte des morts ne soit exprimée. Les religions, telles que nous les concevons aujourd’hui, sont tout un ensemble défini de croyances en connexion étroite les unes avec les autres et en harmonie avec une conception fondamentale de la divinité. Pour comprendre son essence, il nous faut renverser la conception moderne. Sa base n’était pas la croyance, mais le culte, et, à cause des circonstances dans lesquelles elle s’était développée, le culte local : le fait de rendre hommage à un dieu d’un tel endroit. C’est ainsi que toutes les localités établies comme capitales avaient leur propre divinité, et ces dernières étaient honorées par les populations de la localité. C’est l’exemple du dieu Ptah de Memphis, d’Atoum d’ Héliopolis, de la déesse Hathor de Dendérah. Il est aussi important de noter que le plus souvent les dieux s’incarnaient dans un animal ; c’est ainsi que Ptah et Atoum se manifestaient dans les taureaux Apis et Mnévis, Amon dans un bélier, le dieu Sobk du Fayoum dans un crocodile49 . La religion égyptienne était essentiellement l’adoration de fait des dieux possesseurs légitimes du sol de l’Égypte. C‘était là son principe et son lieu d’unité50 . Ainsi, on constate la spécificité de la religion égyptienne à travers son orientation aux divinités mais aussi une grande différence avec les religions modernes telles qu’elles sont conçues aujourd’hui.  La religion égyptienne est l’une des plus longues expériences religieuses de l’humanité, pendant laquelle des hommes ont adoré les divinités et ont accompli des rites. Son ancienneté même explique sa complexité. En effet, dès l’apparition des monuments écrits dans la vallée du Nil, aux environs de 3100 avant J-C, nous voyons se préciser une à une ces divinités par lesquelles les Ptolémée et mêmes les empereurs romains construiront les temples égyptiens trois mille ans plus tard. Une des traits caractéristiques de la religion égyptienne est son aspect « local » : il y a autant de dieux principaux que de provinces ou nomes. Il y a donc quarante-deux principaux dieux accompagnés de leur « parèdre », épouse ou époux, et d’un dieu enfant, soit cent vingtsix divinités au moins pour l’ensemble des provinces auxquelles il faut ajouter les dieux et les déesses adorées dans les sanctuaires autres que celui de la capitale du nome51 . En effet, l’existence des différentes religions locales pourrait expliquer pour beaucoup le polythéisme qui prolifère dans une religion dont l’unicité est manifestée. Il apparaît que cette religion tendit, par des identifications, à réduire cette pluralité à quelques types : un dieu suprême généralement solaire et souvent explicitement identifié à Ra (Amon-Ré), Montou-Ré ;(Mout –Baset- Sekhmet etc.) Un vif sentiment de l’unité divine prédomina chez les lettrés, à partir au moins du nouvel empire, ce sentiment allant avec une foi qui vénérait comme autant d’approche de l’ineffaçable, le mythe, les noms des idoles de tous les dieux du pays. La démarche du fameux Akhenaton qui ne voulut reconnaître comme dieu véritable que le disque visible du soleil, reste dans la droite ligne de la pensée égyptienne. Ainsi, initié l’unicité de dieu à travers l’Égypte, cette dernière adopte désormais le monothéisme. Adolphe Erman soutient ce point de vue en affirmant que : « dans le temps ou l’Egypte est politiquement séparée, ces différences religieuses s’accentuent encore de siècle en siècle ; puis, lorsqu’elle est ensuite réunie en un seul royaume, commence une évolution d’un autre caractère. La croyance de cette ville qui est devenue la Résidence, devient la religion officielle de l’Etat ; son temple est visité par tout le monde et son dieu est confessé par tous53 ». Et pourtant depuis longtemps, l’erreur consistant à considérer le peuple égyptien d’adeptes du polythéisme a été commise les Égyptiens vénéraient toutes les figures que leurs présentait le prêtre. Mais certains ne tomberont pas dans cette erreur car la première des forces adorées était sans conteste le soleil. Aussi lui rendait-on un culte sous différents noms correspondant à diverses attributs et principes : Ra, le soleil divin, Amon, le soleil de chaque jour manifestent les renaissances continues, Aton, le disque solaire vénéré par Akhenaton représentant le cercle sans commencement ni fin, Shou et Hor, la lumière divine. L’idée du polythéisme égyptienne semble être erronée, comme le montre Erman ainsi : « Pour les Égyptiens le dieu soleil est le premier des dieux, celui qui est le vrai créateur le gouverneur du monde ; de sa barque, dans laquelle il fait la traversée du ciel, le grand dieu, le maître du ciel régit toutes choses, et celui qui dans la vie de chaque jour parle simplement du dieu, sa pensée se reporte vers lui. Tous les êtres poussent des cris d’allégresse à son lever les singes mêmes lui envoient des prières matin et soir, les hommes lèvent leurs bras vers lui en le louant ».54 Pour que la stabilité règne sur terre, les Égyptiens étaient soumis à la Maât, c’est-àdire l’ordre juste du monde, car l’équilibre est au cœur de la compréhension de la civilisation égyptienne tout entière, et elle est le fondement de sa longévité. Elle est liée avec l’éthique (incluant la justice, la vérité), avec l’ordre universel (l’ordre cosmique, l’ordre social, l’ordre politique) et avec l’intégration sociale basée sur la communication et la confiance. Tout cela était incarné par la déesse Maât portant sur sa tête une plume d’autruche, qui écrivait son nom. « L’équilibre de tout ce monde, le rapport harmonieux de ses éléments, leur nécessaire cohésion, indispensable, au maintien des formes créées, c’est ce que les Egyptiens appellent Maât, c’est l’ordre universel tel qu’ils l’ont établi, de ses éléments constitutifs essentiels, comme la course des astres et la suite des jours, aux plus humbles de ses manifestations : la concorde des vivants, leur piété religieuse ; c’est l’équilibre cosmique, et la récurrence régulière des phénomènes saisonniers : c’est aussi le respect de l’ordre terrestre fixé par les dieux, la vérité , la justice » 

LES FAITS RELIGIEUX EN AFRIQUE A TRAVERS LES AGES

 Avant d’aborder cette partie, il est nécessaire d’expliquer à quelle Afrique il s’agit, car géographiquement parlant l’Égypte est une terre africaine. Et dans le chapitre précédent nous avons expliqué d’une manière globale la religion égyptienne. En effet, suivant la logique de la recherche égyptologique, c’est l’Égypte qui est le berceau des civilisations, cela résulte que c’est en Égypte que la civilisation humaine a pris naissance même s’il existait d’autres populations à travers l’Afrique, elles n’étaient pas en mesure de créer une civilisation qui leur propre, excepté la Nubie. De manière brève, la civilisation c’est l’ensemble des normes, des valeurs et des pratiques définies par un peuple à un moment donné et en un lieu donné. En effet, la religion joue un rôle très important et occupe une place centrale dans la culture négro-africaine car elle suit l’homme africain depuis sa naissance jusqu’à son enterrement et on constate ainsi que sa vie individuelle et collective baigne dans une atmosphère religieuse. La religion imprègne toute la vie de l’Africain : sa vie individuelle, familiale, socio-politique. « Elle a une fonction psychologique et sociale d’intégration et d’équilibre ; elle permet aux personnes de se comprendre, de se valoriser, de s’intégrer, de supporter leur condition, de maîtriser leur angoisse. C’est grâce à la religion que s’opère l’abolition de la dualité entre l’homme et le monde visible et invisible pour tendre à l’unification 58 ». Ainsi Cikala cite H. Maurier (dans son ouvrage Religion et développement) : « Dans toutes les sociétés, la religion joue un certain rôle. Que la religion soit vraie ou fausse objectivement, peu importe. Elle se manifeste, par exemple, par les tensions de la vie sociale qui y trouvent leur projection, leur apaisement, ou leur revanche. La religion, a très souvent un rôle conservateur, elle garantit le statut social ; c’est un instrument de contrôle social ; c’est particulièrement visible dans la religion africaine des ancêtres. La personnalité de base de chaque ethnie influe sur la représentation de son Dieu et vice versa 59 ». La caractéristique essentielle de la religion des Noirs réside dans les rapports de la religion avec la vie quotidienne. « Les forces de la nature, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, sont toujours présentes dans la vie du Noir ; il les consulte en cas de doute, les informe des mesures décisives qu’il a l’intention de prendre, implore leur protection quand il a besoin de soutien d’aide 60». On peut donc délimiter cette Afrique géographiquement au sud du Sahara c’est- à -dire l’Afrique subsaharienne et l’Afrique de l’Ouest car, « la tradition des prêtres est plus forte en Afrique occidentale qu’en d’autres parties du continent 61 ». Cette Afrique concerne les sociétés négro-africaines, sur le plan religieux cette Afrique a beaucoup d’éléments communs avec l’ancienne Égypte c’est l’exemple du clergé. « L’Afrique de l’ouest a donné naissance à de nombreux systèmes religieux, manding, bambara, mossi, dogon, pulaar, joola, seereer, au milieu de tout un ensemble de système religieux de savane et de forêt. Ces systèmes assez différents ont cependant un substrat commun, le « socle néolithique », qui inclut l’Égypte 62 ». D’ailleurs, le point central de la religion seereer est la croyance en un Etrersuprême et cette croyance est commune aux religions africaines mais ce point ne constitue pas le trait caractéristique de la religion seereer. Par contre, la croyance en l’existence des Pangool est un fait religieux spécifiquement seereer même si on la retrouve dans les traditions religieuses lebu, joola ou wolof63 . En effet, comme l’explique Gravrand, il faut reconnaitre d’abord l’existence d’un socle néolithique commun à plusieurs aires de civilisation : vallée de Haut – Nil, Égypte, et les deux versants de l’Afrique, le versant des Berbères et le versant des Peuples noirs. Les convergences que l’on relève entre ces civilisations s’expliquent par l’existence d’un socle commun. Il y a fait religieux dès qu’maître dans la vie d’un peuple un ensemble intégré de croyances et de rites relatifs à des réalités vitales. La religion traditionnelle africaine est l’ensemble des croyances et des pratiques religieuses traditionnelles par lesquelles les Africains se relient à Dieu et à la communauté formée par les morts vivants et les vivants ici-bas. Il est aussi intéressant de remarquer que plusieurs termes ont été utilisés pour désigner les croyances et pratiques religieuses africaines telles qu’ancestralisme, animisme, fétichisme, naturalisme, totémisme, etc.65 Selon Henry GRAVRAND : « La religion africaine recouvre ainsi plusieurs systèmes religieux qui se sont succédés, depuis le totémisme jusqu’au système des Pangool. Le totémisme est un système de représentations religieuses imparfaitement connues. Les vestiges qu’il a laissés dans la société sénégambienne consistent en un ensemble de croyances et de comportements vis-à-vis de forces protectrices animales ou végétales. (…) L’animisme est un autre système de pensée qui a pour objet les êtres spirituels : Ames, Génies, Esprits désincarnés. Ce terme ne peut pas définir de façon exhaustive la religion africaine, car l’objet de la religion est la relation de l’homme avec la Transcendance et de la Transcendance avec l’homme, durant la vie terrestre et dans l’au-delà. Le Fétichisme ne saurait recouvrir dans sa globalité la religion africaine, car l’objet du fétichisme c’est la manipulation du sacré. Il décrit des attitudes et d’autres comportements qui constituent une déviation dans une véritable religion faite de relation avec l’Etre suprême 66 ». L’Africain ne se limite pas à croire seulement à la force vitale. Il croit en Dieu, mais aussi à l’existence des ancêtres et des morts vivants. L’ancestralisme est un autre terme utilisé pour désigner la religion traditionnelle africaine. Ce terme veut simplement réduire toute expérience religieuse à un seul aspect : le culte des ancêtres. Il est vrai que le culte des ancêtres occupe une place de choix dans la religion traditionnelle africaine, mais cela ne signifie pas que le culte des ancêtres épuise cette religion. Ce qu’il faut retenir, c’est que le culte constitue une place très importante dans la religion traditionnelle africaine67 . Cependant, les rites aussi occupent une place majeure dans la religion africaine. Par définition, le rite est un ensemble de règles et de cérémonies en usage dans la religion. Les religions africaines se caractérisent par la croyance en une force vitale cosmique, Dieu, qui émane à la fois des esprits de la nature des ancêtres, des chefs de tribus et des prêtres initiés à l’aspect ésotérique et les cultes et les rites sont au service du développement de la force vitale et protègent des forces du mal qui tentent de l’affaiblir .

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LES CONDITIONS D’ACCES ET LES EXIGENCES DE LA PRETRISE

 En Égypte ancienne comme en Afrique noire, l’accès au clergé obéit à des normes biens définies par les sociétés concernées. Par conséquent, il n’est pas permis à n’importe qui d’être prêtre ou prêtresse dans la religion en Égypte ancienne comme en Afrique noire traditionnelle. Les femmes comme les hommes pouvaient y accéder, sans aucune discrimination. Car on y trouve d’éminentes prêtresses comme par exemple on trouve des Reines à la tête des empires égyptiens. En effet, « pour être élevé au rang des prêtres, membres du clergé permanent, il fallait avoir préalablement une haute culture qui consistait avant tout à connaître tous les textes de la littérature sacrée et posséder complètement les différentes écritures égyptiennes »71 . Ces dernières exigences sont relatées par Hérodote cité dans le dictionnaire de l’Égypte ancienne72, « l’obligation la plus stricte du prêtre est la pureté du corps ». « Il est astreint à des ablutions deux fois la nuit. Il doit être entièrement rasé, et circoncis ». « Le terme même qui désigne la catégorie plus courante des prêtres, celle des purifiés, rappelle les ablutions initiales qui doivent laver les officiants de toute souillure : deux fois le jour, ils se lavent à l’eau froide et deux fois la nuit (Hérodote, II, 37) ; ces purifications se faisaient couramment dans les lacs sacrés voisins des temples ; avant de prendre leur service, au matin, les prêtres descendaient jusqu’à l’eau et s’aspergeaient copieusement »  . « Les prêtres devraient aussi se laver la bouche avec un peu de natron délayé dans l’eau avant de pénétrer dans le lieu saint »   . Une autre obligation rigoureuse de la vie sacerdotale : dépouiller son corps de tout poil et de tout cheveu. « Les prêtres se rasent le corps entier tous les deux jours », dit Hérodote   « pour que ni pou ni vermine impure ne le souille dans l’exercice du culte ». Et selon Sauneron, « cette obligation était très stricte, puisque ceux qui ne respectaient pas cette mesure à la Basse époque, étaient frappés d’une amande de 1000 drachmes. Cette dernière était absolument générale comme le renseigne (Diogène Laërce VIII, 8(87), 3) cité par   le voyageur grec Eudoxe de Cnide, qui cherchait auprès des prêtres d’Egypte à s’initier à des sciences nouvelles, ne fut admis par eux que lorsqu’il se fut rasé les cheveux et les sourcils ». Autre coutume liée à la netteté corporelle : la circoncision : ils se font circoncire par propreté, car ils mettent la propreté au-dessus de l’esthétique  . Les prêtres de l’ancienne Égypte ont été interdits de manger certains aliments et animaux comme : la vache, le porc, le poisson, les légumes, l’ail et ils ne buvaient pas trop de vin. Cependant, suivant Sauneron , « il est vraisemblable que chacun des animaux ou légumes était en effet lié à la religion de leur nome, car selon la mythologie rapportée, le dieu de chaque métropole religieuse avait en honneur un animal donné ou une plante. C’était un devoir des prêtres de l’endroit de s’abstenir de consommer la chaire- ou le lait de cet animal : mais cette interdiction ne visait que le clergé de la zone géographique liée au culte en question ». La vie sacerdotale impliquait encore un autre genre de pureté physique, l’abstinence sexuelle, au moins pendant les périodes de présence dans le temple  . Il en était de même pour les prêtresses, dans les faits, elles étaient vierges et devaient le rester, sans doute sous peine de mort81 . Mais leur fonction ne les contraignait pas au célibat, et si l’on en croit à Diodore de Sicile , « les prêtres devraient se contenter d’une seule épouse ». Certains tissus étaient interdits aux prêtres. En effet, l’habit sacerdotal devait être tissé de fin lin, et correspondre à une coupe invariable. Cependant, Sauneron, dans Les prêtres de l’ancienne Egypte , soutient que « leur habillement pouvait préciser la fonction exacte qu’ils remplissaient, par exemple l’écharpe que le prêtre lecteur portait en travers de sa poitrine. Seuls ont le droit à une tenue différente les prêtes spécialisés et les pontifes : le prêtre Sem, ainsi, sera vêtu d’une peau de panthère, tandis que le grand prêtre d’Héliopolis se drapera dans une peau de constellée d’étoiles, et que le grand prêtre de Memphis aura droit à un collier de forme spéciale et au port d’une natte latérale. Le port des sandales de palmier, au milieu d’un peuple qui marchait volontiers pieds nus, parait avoir été l’un des privilèges de la classe sacerdotale ». 

Table des matières

 SOMMAIRE
DEDICACES
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
LISTE D’ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : APPROCHE GENERALE SUR L’ETUDE DU FAIT RELIGIEUX
EN EGYPTE ANCIENNE ET EN AFRIQUE A TRAVERS LES AGES
DEUXIEME PARTIE : LE CLERGE DANS LES RELIGIONS EGYPTO-AFRICAINES
TROISIEME PARTIE : LA COMPOSITION DU CLERGE DANS LES RELIGIONS EGYPTO-AFRICAINES
QUATRIEME PARTIE : TEMPLES, LIEUX DE CULTE ET CULTES EN EGYPTE
ANCIENNE ET EN AFRIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

 

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