Présentation du projet de l’unité de traitement des eaux usées de CANDYTEX

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IDENTIFICATION DES MESURES DE CORRECTION

Il faut rappeler que les activités présentées par ce projet sont relatives à une unité de traitement des eaux usées d’une laverie industrielle. Le lavage est régie par le régime d’entreprise franche et à fait l’objet d’un agrément du Ministère chargé de l’industrie. La laverie industrielle est une activité connexe de la confection.
Ce chapitre va traiter les mesures de correction, de réduction des nuisances et des impacts pouvant être générés par les activités de l’unité. Par la suite, un plan de gestion environnemental va être donné pour le suivi et contrôle ultérieurs par les autorités environnementales et l’auto surveillance que va effectuer l’entreprise.
Les mesures de correction, de réduction des nuisances et des impacts générés par l’unité concernent les points suivants :
– les déchets solides ;
– les déchets pâteux ;
– la protection et la santé des employés, par le port des équipements adéquats ( gant, bottes, blouses, etc. ) ;
– la bonne conduite des manipulations des produits chimiques ;

LES TECHNOLOGIES PROPRES – L’AUTRE MANIERE D’ASSAINIR LES EAUX USEES INDUSTRIELLES

L’industriel d’aujourd’hui doit être conscient de la nécessité de limiter l’effet polluant de sa production sur les cours d’eau. Cependant, son objectif premier est de fabriquer à meilleur compte un ou des produits de qualité. Il lui faut donc concilier protection de l’environnement et coûts, tout en tenant compte des diverses contraintes de production.
Produire sans polluer ou éliminer à la source les polluants, apparaît alors comme une solution
à envisager. En ayant recours à des mesures souvent fort peu complexes ou en adaptant le procédé, on peut sinon éliminer, du moins réduire de beaucoup la concentration des polluants dans les eaux usées et même le volume d’eaux usées à traiter.
L’ensemble de ces interventions se regroupe sous l’appellation de technologies propres .
Pour identifier ces mesures, il faut examiner en profondeur le procédé, guidé par deux principes simples . conserver ou récupérer tout ce qui a une quelconque valeur ;
. éviter de traiter inutilement.
Ces mesures ressemblent souvent à un grand ménage et regroupe des interventions à tel point élémentaires qu’en temps normal, on les oublie, on en ignore l’importance. Pourtant, elles sont peu coûteuses et fort avantageuses.
Elles visent à réduire la pollution, à la concentrer et à limiter le volume d’eau polluée à traiter.
Voici quelques opérations à mettre en oeuvre :
– Connaître et contrôler sa consommation en eau en utilisant des compteurs d’eau.
– Séparer les eaux polluées des eaux de pluie, réemployer les eaux de refroidissement indirect ou les acheminer vers l’égout pluvial.
– réduire l’utilisation d’eau en lavant à haute pression et à faible débit.
– réemployer l’eau en utilisant l’eau contaminée par des taches moins nobles.
– Optimiser l’utilisation des matières premières et des produits chimiques en vidant complètement les réservoirs avant de les confier au ramassage des ordures de la commune.
Cette énumération de technologies propres n’est pas exhaustive, et ne saurait l’être ; elle s’allongera au fur et à mesure que se multiplieront les efforts investis par les entreprises pour produire plus proprement. Les exemples apportés démontrent néanmoins qu’il est possible, souvent par des gestes simples et peu coûteux, d’éliminer les polluants à la source. On évite ainsi de produire une pollution qu’on devra ensuite détruire. Les coûts de traitement s’en trouvent réduits et l’environnement ne s’en porte que mieux. Voilà donc une solution qui présente bien des avantages.

MESURES D’INGENIERIE

Ces mesures incitent un bon fonctionnement de l’unité et une réduction des polluants. 2.1 Mesures incitants un bon fonctionnement de l’unité
– Déterminer un magasinier pour les produits du traitement ;
– Tenir un fichier de consommation mensuelle afin de prévenir tout épuisement des produits du traitement ;
– Assurer une alimentation continue du stock des produits du traitement ( pour éviter l’absence de n’importe quel produit ) ;
– Eviter le stockage en grande quantité des produits chimiques car un long stockage peut changer leurs propriétés.
– Pour le fonctionnement même de l’unité : utilisation des machines adaptées aux quantité d’eaux usées à traiter et aux heurs de travail ( motopompes déversant 7m3/heur d’eau usée dans le bassin de retenu et dans le bassin d’homogénéisation )
– une goutte d’eau usée doit passer entre15 et 30 heurs dans la station d’épuration
– Prévenir un groupe électrogène pour l’unité en cas du coupure de courant.
– Construire un deuxième bassin de retenu d’eaux usées de l’autre coté du canal de rejet (20m3). Ce qui permettra de respecter le temps de passage des eaux usées dans la station d’épuration.
– Mettre des canaux en béton du lieu de rejet jusqu’au lac Andranotrapahana, ce qui évitera les débordements au long du canal de rejet et évitera l’érosion.
– Séparer les eaux traitées des eaux ménagères.
– Faire des analyses dans le bassin de retenue, dans le bassin tampon, analyser et déterminer les micro-organismes dans le bassin d’homogénéisation et en fin analyser l’eau traitée tous les mois.
2.2 Mesures permettant de réduire les nuisances dues aux boues
Les différents types de traitement de boues qu’on préconise sont :
– des traitements de réduction de la teneur en eau des boues, visant à diminuer la quantité de boues à stocker et à épandre, ou améliorer leurs caractéristiques physiques (tenu en tas notamment) ;
– des traitements de stabilisation, dont l’objectif est et de réduire la fermenteurs-pilotes des boues pour atténuer ou supprimer les mauvaises odeurs ;
Réduction de la teneur en eau des boues
l’épaississement des boues par des moyens mécaniques (centrifugation, égouttage) ; La déshydratation à l’aide d’un filtre à bande ;
Le séchage par voie naturelle utilisant des lits de séchage à l’aire libre ;
La stabilisation des boues
Le compostage qui se réalise de préférence sur des boues déshydratées de façon à économiser l’approvisionnement en support de compostage.
La stabilisation chimique par chaulage qui aussi un intérêt pour le chaulage des terres acides.
Avoir un contrat de ramassage des boues traitées avec la mairie de la ville.

MESURES SOCIALES

Ces mesures concernent surtout la sécurité des travailleurs et de tous ceux qui sont aux alentours du site d’implantation du projet. Vue la dangerosité des produits chimiques, elles sont très importantes et consistent à :
– Apporter une combinaison adaptée (port des bottes, des gants, du cache nez, etc.) ;
– Une visite médicale régulière (mensuelle) ;
– Mettre en place un système d’étiquetage des produits chimiques, en ce qui concerne les conduites à suivre en cas d’ingestion, inhalation, etc. en exigeant auprès des fournisseurs ces données ;

MESURES AMENAGISTES

– Recouvrirez le sol par des plantes couvres sols ;
– Ouvrir des allées en pierre entres les bassins ;
– Planter des arbres d’une manière à donner de l’ombre et à maintenir le sol,

MESURES D’ENTRETIENT

L’entretien d’une station d’épuration est primordial pour assurer un bon fonctionnement. Il consiste à :
– Vider les bacs à boues tous les jours
– Vider et nettoyer le dessableur, le bassin tampon, les mixeurs tous les semaines
– Colmater les matières filtrantes tous les semaines et les changer tous les trimestres
– Réviser ou revoir l’installation électrique chaque trimestre
– Nettoyer les bassins d’homogénéisation et d’aération chaque trimestre
– Suivre le dégagement des odeurs car ils peuvent être des indices pour un mauvais fonctionnement de la station.

Table des matières

Remerciements.
Liste des Tableaux
Liste des Illustrations.
Liste des Annexes
Liste des Abréviations.
Introduction
Chapitre I. Cadre réglementaire et institutionnel de l’étude d’impact environnemental
1. Historique environnemental
2. Quelques définitions
3. Cadre de référence de l’étude d’impact environnemental
3.1 Contribution d’une étude d’impact environnemental à la conception d’un projet.
3.2 Information de l’autorité compétente et à celle du public .
4. La réglementation environnementale.
4-1 La charte de l’environnement.
4-2 Caractéristiques de l’E.I.E
4-3 Cadre juridique
4.4 E.I.E et industries.
4-5 Démarche d’élaboration de l’E.I.E
5. Les institutions environnementales
5.1 Le ministère de l’environnement
5. 2 L’Office National de l’Environnement (ONE)
5. 3 Association Nationale des Actions Environnementales ( ANAE ) .
Chapitre II. Présentation du projet de l’unité de traitement des eaux usées de CANDYTEX
1. Mise en contexte du projet
1.1. Présentation du promoteur (maître d’ouvrage
1.2 Contexte et justification du projet
2. Description du projet
2.1. Description du phase de construction
2.1.1 Techniques de travaille utilisées.
2.1.1.1 Creusement et pose des fondations des bassins.
2.1.1.2 Construction des bassins
2.1.2 Matières premières et intrants utilisés
2.1.3 Stockage des intrants.
2.1.4 Matières consommable
2.1.5 Main d’ oeuvre utilisée
2.1.6 Les outputs.
2.1.7 Les pollutions et nuisances potentielles directement causées par la construction projet.
2.1.8 Informations sur les installations connexes
2.2 Description des activités relatives à l’exploitation du projet
2.2.1 Techniques utilisées dans ce traitement
2.2.2 Les matières premières, les additifs et les matériaux utilisés
2.2.3 Stockage des matières premières, intrants consommables, etc
2.2.4 Travailleurs et mains d’oeuvres utilisés
2.2.5 Analyses des eaux usées.
2.2.6 Les pollutions et nuisances potentielles directement causées par l’exploitation projet.
2.3 Fermeture du projet
Chapitre III. Cadre biophysique de l’unité
Partie 1 : Localisation et description du site d’implantation du projet
1-1 Localisation géographique.
1-2 Description du site d’implantation du projet
Partie 2 : Les caractéristiques de la région d’étude
2-1 Environnement physique.
2-1-1 Le relief et la géologie de la région
2-1-2 Le climat, les conditions météorologiques et l’air
2-1-3 La situation des réserves en eau
2-1-3-1 Les eaux souterraines
2-1-3-2 Les eaux superficielles
2-2 Environnement humain
2-2-1 Monographie et démographie de la commune de Talatamaty.
2-2-2 Les aspects sanitaires.
2-2-3 Les services communautaires.
2-2-4 Les activités économiques.
2-3 Environnement biologique.
2-3-1 Les écosystèmes.
Chapitre IV – Identification et évaluation des impacts sans unité de traitement et avec unité
traitement (impacts résiduels
1. Identification des impacts
1.1 Identification des impacts sans unité de traitement.
1.1.1 Effets physico-chimiques
1.1.1.1 Effets sur les eaux.
1.1.1.2 Effets sur le sol
1.1.1.3 Effets sur l’atmosphère ( air)
1.1.1.4 Effets sur le climat
1.1.1.5 Effets sur le paysage
1.1.2 Effets écologiques.
1.1.3 Effets sur l’homme
1.1.3.1 Nuisances
1.1.3.2 Economie
1.2 Identification des impacts résiduels (avec unité de traitement).
2. Evaluation des impacts
3. Analyse coûts – avantage du projet
Chapitre V Etude des risques et dangers liés au projet
1. Méthodologie.
2. Inventaire des risques et dangers possibles
3. Origines possibles des risques
4. Mesures envisagés
CHAPITRE VI Identification des mesures de correction.
1. Les technologies propres – l’autre manière d’assainir les eaux usées industrielles
2. Mesures d’ingénierie
2.1 Mesures incitants un bon fonctionnement de l’unité
2.2 Mesures permettant de réduire les nuisances dues aux boues
3. Mesures sociales
4. Mesuers aménagiste
5. Mesures d’entretient.
Chapitre VII : Plan de gestion environnemental du projet ( PGEP).
1. Programme de surveillance et de suivie.
1.1 Surveillance passive
1.2 Surveillance active.
Conclusion

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