PRESENTATION DE LA SOCIETE MAURITANIAN COPPER MINES (MCM)

PRESENTATION DE LA SOCIETE MAURITANIAN COPPER MINES (MCM)

« La Mauritanian Copper Mines »

(MCM) exploite le minerai de cuivre et d’or de Guelb Moghrein à Akjoujt en Mauritanie. Elle constitue une filiale du groupe « FRIST QUANTUM MINERALS LIMITED » (FQML), qui détient plusieurs autres gisements ou mines à travers le monde (Zambie, Australie, Finlande, Panama, Pérou). Sur le plan légal elle est enregistrée au Canada. Le plan minier actuel prévoit l’exploitation minière à ciel ouvert du minerai de cuivre de Guelb Moghrein jusqu’en 2017. La production a commencé en décembre 2006 et les réserves étaient estimées à plus de 21000000 tonne de minerai. Un projet d’exploitation du fer de la magnétite est envisagé fin 2014. La société produit environ 3000 tonnes de concentré par mois, avec une teneur moyenne en cuivre de 22.5 %. La société a également mis en place un procédé de lixiviation (cyanuration) pour produire des lingots d’or sur place, mais ce procédé a été suspendu depuis fin 2012 pour des raisons stratégiques.

HISTORIQUE DE L’EXPLOITATION DU GISEMENT DE CUIVRE DE GUELB MOGHREIN

Le cuivre de Guelb Moghrein était exploité par l’homme au Néolithique. L’armée Française redécouvre le gisement en 1931. Ce minerai a fait l’objet de plusieurs tentatives de développement et d’exploration. La première tentative a eu lieu en 1952 par MICUMA (Mines de Cuivre de Mauritanie) qui essaya d’extraire du minerai sulfuré avec un système d’exploitation souterrain. Ce projet a été un échec en raison de l’absence d’un système de traitement capable de séparer les minéraux ce qui a conduit à sa fermeture en 1958. En 1964 la MICUMA tente de relancer l’exploitation mais n’y parvient pas à cause des difficultés techniques liées au procédé de traitement du minerai.

Contrôle Tectonique des Corps Carbonatés Minéralisés du Gisement de Cuivre de Guelb Moghrein (Centre Ouest de la Mauritanie) Mohamed OULD ABDELLAHI ; Mémoire de Master de Géosciences Page 10 En 1967 la Société des Mines de Mauritanie (SOMIMA), en association avec le gouvernement Mauritanien, la compagnie Charlter Consolidated Limited (CCL) et d’autres groupes industriels, fut créée. Cette dernière parvient à mettre en place un projet viable pour l’exploitation du gisement de Guelb Moghrein par un nouveau procédé appelé TORCO (treatement of refractory copper ore) qui a permis la reprise de la reproduction de 1971 à 1974.

Cependant, de mauvaises conditions économiques ont forcé la SOMIMA à arrêter les opérations en 1976 et à abandonner le projet. En 1974 la Société Nationale des Mines de Mauritanie (SNIM) reprend l’exploitation jusqu’en 1977, date à laquelle l’exploitation prend fin suite aux effets conjugués de multiples facteurs tels que la chute du prix de métal, la diminution des réserves et baisse du prix de pétrole.

En 1980, la Société Arabes des Mines de l’Inchiri (SAMIN) a été créée par le gouvernement mauritanien et plusieurs autres gouvernements arabes pour exploiter les réserves encore intactes de minerai sulfuré se trouvant sous les minerais d’oxydes déjà exploités. SAMIN a terminé la phase de décapage et avait extrait un gros échantillon. Quand le prix du cuivre a chuté en 1983, le projet est resté en suspens. En 1988, SAMIN entame un programme d’essai pour examiner la possibilité de récupérer de l’Or à partir de 2 Mt de résidus de TORCO déposées dans les années 70.

Conformément à plusieurs accords entre le gouvernement mauritanien, la SAMIN, l’International Finance Corporation (IFC), la Minproc et plusieurs banques internationales, Mines d’Or d’Akjoujt (MORAK) a été chargée de traiter les résidus. L’usine d’or de MORAK a été installée en 1992, Le traitement des résidus de TORCO s’est terminé au début de l’année 1996 et les opérations minières ont cessé. En septembre 1994, General Gold International (GGI) et SAMIN entrent dans une jointventure à 50%-50% et créent une nouvelle société, Guelb Moghrein Mines d’Akjoujt (GEMAK), afin d’entreprendre une étude de faisabilité pour une reprise des activités minières à Akjoujt sur l’excavation ouverte existante en utilisant pour le traitement l’oxydation sous pression, l’extraction par solvant et l’électrolyse. L’étude de faisabilité a été achevée en 1997 mais le projet n’a jamais vu le jour en raison du coût d’investissement élevé, le risque technique et la faiblesse du prix du cuivre.

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