Possibilites et limites de l’experience pour l’obtention du savoir

L’Homme se diffère de toutes les autres natures crées. Car il pense, possède un savoir qu’il peut utiliser sur sa vie et ses entourages. On sait que ce n’est pas une seule branche qui étudie et traite le savoir, il y en a beaucoup d’autres. Si on aborde particulièrement le phénomène vivant, on pourrait utiliser la modélisation mathématique pour l’étudier et pour mieux le connaître.

POSSIBILITES ET LIMITES DE L’EXPERIENCE POUR L’OBTENTION DU SAVOIR 

LE PHENOMENE VIVANT ET INERTE 

Définitions

Phénomène

Définition 1
Le phénomène est un élément matériel d’un fait empirique, d’une expérience observable, d’un évènement remarquable qui peut-être l’objet d’expérience.
Définition 2
En Philosophie, le phénomène est perçu comme un sujet conscient, dans l’ordre de la nature comme dans le domaine mental.

Autres définitions et exemple de phénomène :
Sens 1 : Fait observé, perçu par les sens ou la conscience. Synonyme en Anglais phenomeno.
Sens 2 : Fait qui sort de l’ordinaire.
Sens 3 : Personne originale, extraordinaire. En anglais character.
Exemple : 11 Décembre 1719, Première observation d’une aurore boréale. Vers 8 heures du soir, une lumière mystérieuse apparaît dans le ciel de la Nouvelle-Angleterre. Beaucoup de personnes voient dans cette lueur rougeâtre un signe avant coureur du jugement dernier.

Phénomène vivant 

° On entend par phénomène vivant un organisme qui est un ensemble constitué par des éléments ou organes remplissant des fonctions différentes et coordonnées.
° Définition plus « technique » : on appelle phénomène vivant tout ensemble unifié et relativement autonome qui présente des fonctions plus spécifiques telles que la reproduction, l’action de se nourrir, la résistance à l extérieur et le besoin d’être en relation continuelle avec lui.

Aspects qui différencient le phénomène vital du phénomène matériel 

L’autoréférence est la caractéristique centrale du vivant à laquelle se ramènent toutes les autres. Par laquelle aussi, nous sommes en droit de différencier le phénomène vivant du simple phénomène matériel. Cette caractéristique centrale du vivant est constituée par six caractères spécifiques qui sont : l’individualisation, l’assimilation, la respiration, la sensibilité aux temps, l’évolution et la capacité de produire un mouvement propre.

L’individualisation

Le vivant se présente, face au monde extérieur, comme une totalité distincte, qui présente un certain degré d’autonomie. Il en est ainsi le corps du renard qui comporte une sorte de circuit interne de fonction extrêmement complexe qui maintient l’équilibre d’un milieu (partie interne du corps) à une température constante. Tout être vivant constitue un petit monde biologique dans le monde en général .Une cellule élémentaire comporte une membrane, forme en tout une unité vivante autonome. Plus étrange encore, un organisme vivant est structuré comme un ensemble de poupées russes, de totalités emboîtées.

Mais qu’est-ce qu’une cellule ?c’est une unité, une petite totalité possédant un centre qui est le noyau, un système respiratoire et digestif élémentaire et enfin une délimitation par une membrane qui le sépare du monde extérieure. Elle a dans ses gènes la totalité de l’information nécessaire à son développement. Au dessus de la cellule, il y a le tissu. Mais celui-ci n’est qu’un paquet de cellules ; il manifeste aussi une structure de totalité. En d’autres termes, ce qui apparaît dans la cellule réapparait dans les tissus, c’est le processus de l’individuation.

A l’étage supérieur de l’organe, puis de la totalité de l’organisme, cette valeur est conservée et maintenue. Par contre, il est impossible de décrire le vivant comme un paquet de matières chimiques désordonnées. En réalité, c’est un ordre structuré sur une valeur d’individualité. Ceci nous amène à dire que l’individualisation est le premier caractère propre du vivant. Elle suppose toujours une structure qui enveloppe une totalité et qui dispose d’un développement autonome.

L’Assimilation

Tout être vivant trouve sa substance dans son milieu où il vit, et c’est seulement dans son milieu qu’il trouvera la nourriture qui lui est adaptée. Le renard européen, par exemple ne survivrait pas si on le laisse sur la banquise du pôle nord ou dans le désert des tropiques. En effet, le renard se nourrit de petit gibier tel que les faons, lièvres, canards, rongeurs, escargots, lombrics, larves d’insectes et insectes adultes, fruits …

Etymologiquement : assimilation veut dire action d’assimiler qui désigne aussi l’action de prendre des molécules organiques ou minérales dans le milieu où il vit. Dans cet exemple, il y a assimilation. Nous voilà en présence de concept typique du vivant. Ainsi, nous venons de parler de besoin.

Anabolisme

C’est l’ensemble des réactions biochimiques (réactions chimiques se déroulant au sein de l’organisme) entraînant la formation des constituants du corps à partir des éléments simples provenant de la digestion des aliments. L’anabolisme correspond à la phase de construction et de synthèse du métabolisme.

Exemple : 
La réaction chimique qui entraîne la formation des protéines à partir des acides aminés est un phénomène d’anabolisme. Les protéines sont des molécules extrêmement variées qui caractérisent chaque être vivant : deux individus de la même espèce ont en commun un certain nombre de protéines identiques, mais en possèdent d’autres qui leur sont propres ; la spécificité de celle-ci contribue à faire l’unicité de chaque être vivant. Les diverses molécules ont pourtant toutes été fabriquées à partir des mêmes « briques » de base que sont les acides aminés.

Leur spécificité est due à l’ordre dans lequel se succède les acides aminés, ordre qui est imposé par l’information génétique de la cellule, véritable « plan de fabrication » des protéines dont la nature et les mécanismes d’expression sont étudiés en classe de Terminale.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : POSSIBILITES ET LIMITES DE L’EXPERIENCE POUR L’OBTENTION DU SAVOIR
CHAPITRE I : LE PHENOMENE VIVANT ET INERTE
PARAGRAPHE 1 : Définitions
A – Phénomène
B – Phénomène vivant
C – Phénomène inerte
PARAGRAPHE 2 : Aspects qui différencient le phénomène vital du Phénomène matériel
A – Individualisation
B – Assimilation
1-Anabolisme
2-Catabolisme
C – Respiration
1-Les aliments des animaux
a- La matière organique
b- Ies aliments des animaux sont enérgétiques
2- Le devenir des aliments
a- Digestion
b- Nutriment
b-1Respiration
b-2 Valeur énergétique des aliments
3 – Manifestation de la respiration chez les phénomènes vivants
D -La sensibilité aux temps
E –L’évolution
F -La capacité de produire un mouvement propre
CHAPITRE II : L’EXPERIENCE EST UNE CERTAINE MANIERE DE CONNAITRE QUELQUE CHOSE QUI SE PASSE DANS UN PHENOMENE VIVANT
PARAGRAPHE 1 : Notion d’expérience
PARAGRAPHE 2 : Importance de l’expérience sur le phénomène Vivant
CHAPITRE III : LA LIMITE DE LA POSSIBILITE DE L’EXPERIENCE DANS LE PHENOMENE VIVANT
PARAGRAPHE 1 : la limite de l’expérience scientifique
A- La science
B – L’expérience, une grande étape dans la fiabilité scientifique
C- La limite de l’expérience scientifique
PARAGRAPHE 2 : La limite de l’expérience en général
PARTIE II : LA PLACE DE LA MODELISATION MATHEMATIQUE POUR RESOUDRE LA QUESTION MÊME
CHAPITRE I: MODELE MATHEMATIQUE
PARAGRAPHE 1 : Notion du modèle et de mathématique
A-Modèle
B-Mathématique
PARAGRAPHE 2 : Modèle mathématique
A- Généralité
1- Multiplicité de but
2- Multiplicité de la modélisation
B- Typologie de modèle : selon le sens de la modélisation
C- Les qualités d’un modèle
D- Comment créer un modèle
1- Question
2 – Limitation du champ du problème
3 – Construire le modèle
4 – Le modèle ensemble de règles ou d’équations
5 – Valider le modèle
E – Les outils mathématiques les plus courants
CHAPITRE II : RELATION ENTRE LE PHENOMENE VIVANT ET LA MODELISATION MATHEMATIQUE
PARAGRAPHE 1 : Utilité des modélisations mathématiques pour répondre aux quelques questions qui concernent un phénomène vivant
A- Exemples de question qui ont déjà solutionné à l’aide d’un modèle
B- Modélisation mathématique du phénomène complexe (en particulier non vivant)
1- Définition du phénomène complexe
a-Complexe
b-Phénomène complexe
2- accès à la modélisation du phénomène complexe
a- Les « familles de modèles mathématiques » d’analyses des phénomènes complexes
a-1-Introduction
a-2-Les modèles de correspondances (structuration, typologie)
a-3-Les modèles d’inférences (Loi, Relation)
a-4-Les modèles dynamiques
C- Phénomène vivant modélisable
PARAGRAPHE 2 : Exemple de modélisation mathématique du phénomène vivant
A- Exemple 1 : Localisation d’un gène majeur (QTL : Quantitative Trait Loci)
1- Estimation et test d’hypothèse
a-Introduction
2-Maximum de vraisemblance
a-Modèle statistique
a-1-Définition du modèle paramétrique
a-2-Exemple
b-Estimation par maximum de vraisemblance
b-1-Exemple
3- Localisation d’un QTL
a- crossing- over
b- modèle de ce phénomène
c- marqueur
d- démarche de la localisation
B- Exemple 2 : modélisation mathématique du phénomène d’électrorotation
PARTIE III : LA PLACE DE L’AQUISITION DU SAVOIR SUR LE PHENOMENE VIVANT ET LES PROBLEMES RESOLUS PAR LA MODELISATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE I : LE PROBLEME SUR L’EXPERIENCE SCIENTIFIQUE EST RESOLU PAR LES MODELISATIONS MATHEMATIQUES
PARAGRAPHE 1 : La résolution, c’est le choix du modèle mathématique du phénomène de même type
PARAGRAPHE 2 : La capacité de créer un modèle mathématique est aussi une autre solution
CHAPITRE II : SAVOIR PLUS DE CONNAISSANCE SUR LE PHENOMENE VIVANT EST ESSENTIELLE
PARAGRAPHE 1 : La vision scientifique du monde où on trouve le phénomène vivant
PARAGRAPHE 2 : La connaissance du phénomène vivant est essentielle
A – Connaître ce qu’on doit faire
B – Le savoir est la base technique pour l’amélioration de la vie
CHAPITRE III : QUESTION OUVERTE ET INTERVEW SUR L’UTILITE DE LA MATHEMATIQUE DANS LA VIE
PARAGRAPHE 1 : question ouverte
PARAGRAPHE 2 : Interview sur l’utilité de la filière mathématique dans la vie
CONCLUSION
WEBOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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