PORTEE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DES COMORES

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L’ASPECT GEOGRAPHIQUE ET LE CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE

Nous allons, dans ce chapitre, parler des généralités de l’Union des Comores : son aspect géographique et le contexte général de la zone.

généralités sur les Comores

L’Union des Comores est un archipel composé principalement de quatre îles, couvrant une superficie totale de 2.236 km². L’une des îles, Mayotte (374 km²) est restée sous administration française au moment de ’accessionl du territoire à l’indépendance, le 6 juillet 1975. De ce fait, la souveraineté de l’Union des Comores ne s’exerce, en pratique, que sur les trois autres îles qui sont : Mohéli, Anjouan et Grande- Comore. .
L’Union est peuplée de 660.000 habitants (recensement, 2004) soit une densité de 354 habitants par km². La sécession de ’île d’Anjouan, en 1997, a entraîné le pays dans une longue période d’incertitude politique et institutionnelle, conduisant à l’avènement de l’Union des Comores au détriment de la République Fédérale Islamique des Comores (RFIC). En effet, au terme de longues négociations entre les différentes parties comoriennes, en présence des représentants de la communauté internationale, un processus de réconciliation nationale a été amorcé, avec la signature de l’accord cadre de Fomboni, intervenu le 17 février 2001 qui a ouvert la voie à la réconciliation nationale.
Depuis, le gouvernement s’est donné deux priorités majeures à savoir : la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel préservant l’unité des Comores tout en garantissant une autonomie large aux îles et à al relance du développement, en donnant à la lutte contre la pauvreté une place privilégiée. Des progrès substantiels ont été rapidement enregistrés sur le plan politique et institutionnel.
Ainsi, la relance de l’économie et l’élargissement des recettes apparaissent comme une condition plus que jamais nécessaire, non seulement pour permettre au pays de faire face efficacement à ses impératifs de développement de manière générale, mais également pour assurer la pleine fonctionnalité des nouvelles institutions mises en place. Depuis les années 90, les Comores ont poursuivi, avec l’appui des partenaires au développement, notamment les institutions de Bretton Woods, une politique libérale de développement économique. La mise en œuvre de programme de stabilisation et d’ajustement structurel vise à promouvoir un développement rationnel du potentiel économique du pays, tout en ramenant les déséquilibres macro-économiques à un niveau soutenable, à moyen terme. Malgré les efforts consentis, les résultats obtenus demeurent fragiles au niveau macro-économique.
En effet, en dépit de ces efforts déployés par le gouvernement, les Comores font partie aujourd’hui du groupe des pays les moins avancés1 (PMA) et des petits Etats insulaires en développement (PIED), avec un PIB estimé à 465 dollars en 2005. Il est légèrement inférieur à la moyenne pour l’Afrique Subsaharienne (510 dollars). Le tableau suivant nous présente la répartition du PIB dans les différents secteurs entre 1996 et 2002.
Actuellement, le PIB est représenté par le secteur primaire à 40%, le secteur secondaire à 10% et le secteur tertiaire à 50%. Ce dernier, dominé par le tourisme, est devenu plus important, tant à la formation du PIB qu’à la création d’emplois. Il emploie plus de 25% de la population active. C’est ainsi que le secteur primaire emploie 70% de la population active.

aspect géographique

Situation géographique des Comores

L’archipel des Comores est situé à l’entrée nord du canal de Mozambique entre Madagascar et la Côte orientale de l’Afrique, entre 11°20 ; et 13°40 de latitude Sud et 43°11 et 45°19 de longitude Est. Il est comp osé de quatre îles : Grande Comore (1148 km²), Anjouan (424 km²), Mohéli (290 m²)k et Mayotte (374 km²). Seules les trois îles forment actuellement l’Union des Comores, avec une superficie totale de 1862 km². Elles sont situées à égale distance de l’Afrique orientale et de Madagascar (300 km). Les îles sont distantes entre elles d’environ 40 à 50 km (moins de 80 km de port à port ), isolées les unes des autres par de profondes fosses sous-marines. Elles occupent une position stratégique, au cœur de la principale route de tran sport maritime de l’Océan Indien le long de la côte africaine. C’est un passa ge à haut risque de pollution, en l’occurrence celle due aux déchets et gaz déversés par les pétroliers géants en provenance du Moyen-Orient vers l’Europe et l’Amérique. Ces îles sont d’origine volcanique, elles sont donc dépourvues de richesses naturelles particulières telles que l’or, le pétrole, l’aluminium, etc.
La séparation des îles empêche d’atteindre une taille économique critique dans de très nombreux domaines. Elle ne facilite pas les échanges d’énergie, d’information, de biens ou de personnes.
Le relief des îles de l’Union des Comores est conçu comme suit :
La Grande Comore, dominée par le Karthala (dont le cratère est l’un des plus grands du monde, avec une largeur de 3 à 8 km), point culminant à 2.361 m, à forme allongée nord-sud. Au nord du volcan se situe un massif montagneux de forme oblongue, la grille, et au sud un appendice ancien, le Mbadjini. L’île est caractérisée par un volcanisme encore actif (la dernière éruption date de 1991). Les sols d’origine volcanique1 sont extrêmement poreux, et de ce fait, il n’y a p ratiquement aucun ruissellement superficiel. Il n’y a pas de nappe en altitude, donc très peu de sources, seulement deux sont recensées à ce jour (celle de Maouéni au nord, et celle de M’rotso dans le plateau de Mbadjni).
Mohéli est la plus petite, le sommet de l’île culmine à 860 m. Elle est bordée d’un plateau corallien de 10 à 60 m de profondeur, et flanquée au sud de huit îlots montagneux. Avec ses nombreuses rivières et ses terres fertiles, Mohéli a une végétation luxuriante. Toutes les vallées et le bas des versants sont couverts de cocotiers ou de cultures vivrières.
Anjouan se présente comme un triangle dont les lignes de crêtes forment des bissectrices, celles-ci se rejoignent en un point culminant à 1.575 m : le Mont « N’tringui ». La plupart des vallées sont étroites , les accumulations alluviales et littorales rares et exiguёs

Le climat

Les Comores connaissent un climat de type humide insulaire, tempéré en altitude. Ce climat est sous la dépendance des alizés du sud-est et de la mousson du nord-ouest. La saison chaude, humide et pluvieuse de novembre à mai coïncide presque avec la période cyclonique. L’archipel, bien qu’il soit un peu à l’écart de la route normale des cyclones, est parfois touché ; le cyclone de 1950 reste un point de repère chronologique important. La saison sèche correspondant à l’hiver austral, elle dure du mois de mai au mois d’octobre, elle est sensiblement plus fraîche. L’influence marine atténue plus ou moins la différence entre les deux saisons en fonction de l’exposition aux vents dominants.
Les précipitations, sous formes d’averses parfois très violentes, atteignent des moyennes annuelles importantes de 500 à 6.000 mm d’eau, et des maxima étonnants à plus de 8.100 mm sur la forêt de Kartha la. Les zones les plus arrosées étant celles d’altitude et des versants sud-ouest ou sud des îles.
La température moyenne annuelle est de 25,6 °C au n iveau de la mer. Elle varie assez peu au cours de l’année.

La population

Les îles Comores ont été peuplées par des vagues uccessives de migrations en provenance du golfe persique et d’Afrique de l’est. Elles se sont enrichies plus récemment d’échange avec la population malgache. Malgré ses diverses origines, la population se caractérise par une grande homogénéité et une unité religieuse, linguistique et culturelle.
La population comorienne est estimée actuellement à 660.000 habitants environ. La densité varie d’une île à l’autre : ell est de 309 habitants au km² à la Grande Comore, 623 habitants au km² à Anjouan et 143 habitants au km² à Mohéli. L’archipel présente une densité moyenne de 354 habitants au km².
Les deux tiers de cette population vivent en milieu rural, mais l’urbanisation1 progresse au rythme de 6,5% par an. La population est jeune, 56% des habitants ont moins de 20 ans, avec un taux de croissance démographique de 2,7% et une espérance de vie à la naissance de 63 ans.
En effet, selon une hypothèse moyenne de projection de la population, les trois îles de l’Union des Comores seront peuplées,à l’horizon 2050, de 1.583.996 habitants1, soit une densité moyenne de 851 habitants au km². Cela correspond au plus du double de la densité actuelle. La population devrait doubler tous les 25 ans.
Il faut préciser que ces dernières années, le pays a enregistré un flux d’émigration clandestine vers l’île sœur de Mayotte. Une clandestinité qui a permis à la population mahoraise de doubler pendant ces dix dernières années et qui a fait monter le taux de mortalité dans les îles de l’Unio des Comores à cause des naufrages quasi-quotidiens des « KOASA KOASA » (emb arcation).
La population active représente environ 45% de la population totale. Elle a comme principales activités, l’agriculture, la pêche, le commerce et les emplois de services.

services sociaux

La pauvreté

La pauvreté était déjà étendue avant la crise, avec 47% des ménages (et plus de 50% de la population) vivant au-dessous du seuil de pauvreté. En 2002, le PNB par habitant était de US$ 412,42 l’un des plus bas dans le monde. Le taux de pauvreté pour les trois îles était de 41% environ pour la Grande Comore, 62% pour Anjouan et 52% pour Mohéli. Cependant, la situation continue à se dégrader et les espoirs d’amélioration des conditions sociales demeurent faibles. Même si des statistiques récentes sur la pauvreté ne sont pas disponibles, li y a peu de chance qu’il y ait des changements significatifs du taux de pauvreté ou du bien –être des populations des trois îles. L’espérance de vie à la naissance est ed 60 ans, le taux de mortalité infantile est de 76 pour 1.000 naissances, et le taux de malnutrition tourne autour de 43% pour les enfants de moins de 2 ans. Par ailleurs, seulement 48% des enfants de moins d’un an sont vaccinés contre les principales maladies infantiles.
L’infrastructure d’eau existante à Anjouan et à Mohéli a une capacité limitée et en mauvais état à cause de l’absence de maintenance. Cela est du à la mauvaise qualité des services et des pertes en eau (en Grande Comore, les pertes atteignent 45%), ainsi que des menaces de maladies comme le choléra. L’eau est si polluée que les usagers ont arrêté de payer leur consommation. Même les routes nationales risquent de ne plus être utilisables à c ause de manque d’entretien périodique, ce qui provoquera une augmentation des prix des commodités.
L’incidence très étendue de la pauvreté est le résultat du manque d’opportunités et de mécanismes de développement d’activités productrices, du manque d’infrastructure et de facilités adéquates, en particulier la fourniture de services d’éducation et de santé, dont la qualité a tendance à être faible, surtout dans le cas des services de santé qui sont sous utilisés. Même si le budget peut, en principales, offrir des « filets de sécurité » qui couvrent l’éducation primaire et les soins de santé de base, souvent, les dépenses sociales nécessaires ne sont pas effectuées à cause des difficultés persistantes des finances publiques.
Les Gouvernements successifs ont été incapables de fournir des services sociaux à la population, en partie à cause des contraintes financières et de l’incapacité de diriger les ressources nécessaires vers les secteurs sociaux. Seulement 50% des montants budgétisés pour la santé et l’éducation ont été dépensés, et ce pour payer les salaires. Le taux d’exécution des dépenses non-salariales dans les secteurs sociaux est particulièrement bas et tourne autour de 25 à 30%. Le climat social et l’environnement économique général se sont détériorés de façon notoire en 2003, et le manque de progrès du gouvernement en matière de développement socio-économique décourage la population

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Le rôle de la diaspora

Western Union a des bureaux dans les trois îles. Les montants envoyés à chacun d’eux sont les meilleures indicateurs de la distribution des transferts aux différentes îles. Les données de 2002 montrent quela Grande Comore reçoit 91% des transferts, par rapport à 7% seulement à Anjouan, quoique les deux îles aient approximativement la même population. Si l’on prend en compte les transferts nets, la différence devient plus remarquable. En effet, alors qu’Anjouan a une balance négative de transferts (56% de transferts vers l’extérieur), Mohéli est en situation d’équilibre et la Grande Comore a une balance fortement positive (79% pour l’entrée de devises). Le projet de fonds social en cours a connu un succès, notamment au niveau des communautés. L’évaluation des bénéficiaires montre que la perception du FADC par la population est très positive. Le projet est considéré comme un mécanisme efficace de réponse aux besoins prioritaires des populations, il a apporté une contribution significative à l’amélioration des conditions de vie dans les trois îles. Après avoir étudié l’environnement géographique dela zone d’étude, nous jugeons nécessaire de décrire, dans le chapitre suivant, la portée des activités économiques des Comores.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I : L’ASPECT GEOGRAPHIQUE ET LE CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE
Section I : généralités sur les Comores
Section II : aspect géographique
2.1. Situation géographique des Comores
2.2 Le relief
2.3 Le climat
2.4 La population
Section III : services sociaux
3.1. La pauvreté
3.2. Le rôle de la diaspora
CHAPITRE II : PORTEE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DES COMORES
Section I : les principaux secteurs d’activités
1.1. Historique
1.2 Impacts économiques et sociaux de la mondialisation
1.3 Le secteur primaire
1.3.1 L’agriculture
a. La vanille
b. Le girofle
c.L’ Ylang-ylang
d. Les autres produits de rente
e. Les cultures vivrières
1.3.2 La pêche
1.3.3 Elevage et autres activités
a. L’élevage
b. une autre activité (la déforestation)
1.4. Le secteur secondaire
1.5. Le secteur tertiaire
Section II : les pratiques culturales de la production vivrière aux Comores
2.1. Les Généralités
2.2. Les Techniques culturales
2.3. Le Circuit de commercialisation
2.4. Les Principales cultures vivrières
a. Les céréales
b. Les tubercules
c. La banane
d. Les fruits
e. Les produits maraîchers
2.5. L’agriculture et le développement économique
2.5.1. L’agriculture dans le décollage économique
a. La croissance agricole est un préalable au développement
b. La croissance agricole condition du développement polarisé
2.6. Les contraintes du développement rural et agricole
2.6.1. Le manque de formation et d’information de toute nature pour l’ensemble de la population rurale
a. L’insuffisance d’infrastructures d’intérêt collectif
2.7. L’agriculture dans le processus de développement
2.7.1. L’agriculture et le financement de la croissance économique
2.7.2. L’agriculture contribue à la croissance économique
2.8. Les problèmes à résoudre en matière de développement agricole
2.8.1.L’ Insuffisance de la couverture sanitaire
2.8.2. Les freins au développement
Section III : les échanges extérieurs
3.1. Importation et exportation
3.2. La balance commerciale
3.3. L’environnement commercial
3.4. Les perspectives
CHAPITRE III: PRESENTATION DE LA FILIERE OIGNON
Section I : La culture oignon à travers l’Association
1.1. Historique de l’Association
1.2. But et objectifs de l’Association
1.3. Les activités de l’Association :
1-3-1 : Les produits de rente
a- la vanille
b- Essence d’ylang-ylang
1.4. Les produits Vivriers
a. La Pomme de terre
b. L’oignon :
Section II : La présentation de l’organisation de l’Association
2.1. Organigramme
2.2. Analyse fonctionnelle de l’Association
Section III : caractéristiques de la filière
3.1. Le but de la culture :
3.2. Les adaptations de la culture
3.2.1. Les exigences de la culture
a- type de sol :
b- Besoin en altitude :
c- Besoin en climat :
d- Besoin en lumière :
e- Besoin en chaleur :
f- Besoin en eau :
3.3. La réalité régionale
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA PRODUCTION ET SES PERSPECTIVES D’AMELIORATION ANALYSE DE LA PRODUCTION ET SES PERSPECTIVES D’AMELIORATION
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA PRODUCTION
Section I : Etude de la sphère approvisionnement
1.1. Descriptions des intrants
1.1.1. Les semences
1.1.2. Les engrais
1.1.3. Produits phytosanitaires :
1.2. L’approvisionnement en intrants.
1.2.1. Notion d’approvisionnement
1.2.2. Mode d’approvisionnement de l’Association
1.2.3. La commande
1.3. Modèle de distribution des intrants
Section II : Etude de la sphère production
2.1. Techniques culturales :
2.1.1. Répartition des intrants
2.1.2. Répartition de la culture d’oignon
2.1.3. Calendrier cultural de l’oignon
2.2. Variétés maîtrisées et leurs caractéristiques
2.3. Maladies et Ennemis :
2.3.1. Le Mildiou (PERONOSPORA DESTRUCTOR)
2.3.2. Thrips Tabaci :
2.3.3. Fonte de semis :
2.4. Autres maladies
2.4.1. Protection de la culture :
2.4.1.1. Utilisation de fongicide
2.4.1.2. Utilisation d’Insecticide :
2.5. Production
2.5.1. La récolte des oignons
2.5.2. Collecte des oignons :
2.5.3. Achat d’oignon
2.5.4. Conservation d’oignon
2.5.5. Stockage
2.5.6. La commercialisation
2.6. Le produit
2.6.1. L’évolution de la production d’oignon (2001-2007)
2.6.2. Le prix
2.6.3. Evolution de la productivité en en fonction du nombre de producteur
2.6.4. Le Revenu monétaire
2.6.4.1. Revenu monétaire de la production d’oignon
Section III : Etude de la sphère distribution et vente
3.1. Evaluation du marché
3.1.1. Analyse de l’offre et de la demande
3.1.2. Etude de la demande
3.2. Les clients
3.3. Evaluation de la demande
3.4. Etude de l’offre
3.5. Les concurrents :
3.5.1. L’oignon vert :
3.5.2. L’oignon sec :
3.6. Quelques aspects relatifs aux producteurs selon les propriétés physiques du produit oignon
3.6.1. Avantages
a- L’oignon vert :
b- L’oignon sec :
3.6.2. Les inconvénients
a- L’oignon vert :
b- L’oignon sec :
3.7. Stratégie Marketing
CHAPITRE II : ANALYSE DES PROBLEMES DE LA FILIERE OIGNON
Section I : Importance et place de l’oignon dans l’île d’Anjouan
1.1. Dans l’économie nationale.
1.1.1. La création d’emplois
1.1.2. La Création de richesse
1.1.3. La régulation de la balance commerciale
1.1.4. L’Amélioration des relations internationales
1.2. Dans le domaine social
1.3. Dans le domaine politique
Section II: Analyse des problèmes de la filière oignon
2.1. Contraintes de la production
2.1.1. Culture de substance
2.1.3. Insuffisance de moyens financiers au niveau des producteurs
Section III : Autres problèmes
3.1. Problème de logistique
3.1.1. Insuffisance de magasins de stockage
3.1.2. Localisation des magasins
3.1.3. Condition de conservation
3.1.4. Problème de rupture des intrants
3.2. Insuffisance du Personnel
3.3. Manque de moyens de déplacement
3.4. Les Problèmes techniques
3.4.1. Insuffisance de terrains cultivables
3.4.2. Pratique de la polyculture
3.4.3. Instabilité politique
CHAPITRE III : PERSPECTIVES D’AMELIORATION DE LA FILIÈRE
Section I : Développement de la production et amélioration des infrastructures de base
1.1. La relance de la production d’oignon
1.1.1. La recherche d’une variété nouvelle
1.1.2. L’amélioration des conditions de circulation des biens et des personnes
1.2. L’amélioration du réseau routier
1.2.1 La construction de nouvelles routes
1.2.2 La gestion du réseau routier
1.2.3. L’amélioration des moyens de transport dans les milieux ruraux
1.3. La mobilisation de tous les acteurs
1.4 La mobilisation de la population
1.5 Le renforcement de la vulgarisation agricole
Section II : la professionnalisation de la filière
2.1 La professionnalisation et la commercialisation de l’oignon
2.1.1. L’organisation du marché intérieur
2.1.1.1. Le renforcement du contrôle
2.1.1.2. L’organisation des groupements
2.1.1.3. Avantages de la commercialisation par les groupements de producteurs89
2.2 L’information et la formation
2.2.1 L’information
2.2.1 La formation
2.2.2. La constitution des paysans relais
2.3. La promotion d’oignon
Section III : Les Appuis directs aux filières en matière de financement
3.1. Le crédit rural
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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