Pollutions des sachets plastiques, une réalité dans la CUA
L’environnement est l’ensemble des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui ont été plus ou moins modifiées par les actions de l’homme. Ces dernières ont entrainé des pollutions.
Les sources de pollution à Antananarivo
Les déchets
L’emploi délibéré de produits chimiques, la dissipation d’énergie, l’utilisation de produits phytosanitaires, les bruits et les vibrations sont tous des sources de pollution. Plus récemment, on a pris conscience que la question de déchets s’agissait d’une problématique aussi mondiale que locale car ils constituent aussi des polluants capables de nuire l’environnement. Ce sont des résidus issus d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation de toutes substances ou de matériaux abandonnés et qui sont considérés inutiles, indésirables mais qui peuvent s’avérer dangereuses (MEEF, 2015).
Dans une ville pauvre comme Antananarivo, la quantité de déchets croît avec le nombre de population, les besoins de consommation et les activités de la population.Selon les données de 2006 de l’ONE, les 06 arrondissements de la CUAproduisaient quotidiennement en moyenne entre 500 à 720 tonnes de déchets par mois ce qui signifie qu’un Tananarivien jette alors environ 0,640 kg de déchets par jour. Cette quantité est strictement supérieure par rapport à celle des autres villes malgaches, ce qui prouve que la CUA est la ville la plus productrice de déchets (Cf. tableau 3).
Malgré la grande production de déchets de la CUA, leur gestion connait des depuis 1990. A partir de 1995, un service sous le nom de SAMVA a été créé afin de résoudre les problèmes de collecte et de gestion des déchets à Antananarivo. Au début, ces services étaient efficaces mais très vite il n’arrive plus à recouvrir le ville (RAHARINJANAHARY, 2011). Malgré la mobilisation actuelle de 40 employés de bureau, d’agents de contrôle et de liaison feurs ; 25 à 30 camions par jour et en utilisant avec une collecte d’ordures qui se fait 01 à 03 fois par jour partagé en 3 à 4 voyages par c mion, cela ne suffit pas(SAMVA, 2016). presque tous les Fokontany (Cf. Tableau 4. Nombre de bacs à ordure dans Arrondissement Ier IIème
Malgré la grande production de déchets de la CUA, leur gestion connait des depuis 1990. A partir de 1995, un service sous le nom de SAMVA a été créé afin de résoudre les problèmes de collecte et de gestion des déchets à Antananarivo. Au début, ces services étaient efficaces mais très vite il n’arrive plus à recouvrir les besoins en assainissement de la ville (RAHARINJANAHARY, 2011). Malgré la mobilisation actuelle de 40 employés de bureau, d’agents de contrôle et de liaison ; 600 manutentionnaires, chefs de bord et chau ; 25 à 30 camions par jour et en utilisant 320 bacs à ordures et 04 motos de contrôles avec une collecte d’ordures qui se fait 01 à 03 fois par jour partagé en 3 à 4 voyages par c mion, cela ne suffit pas(SAMVA, 2016). Le nombre debacs à ordure est insuffisant dans (Cf. tableau 4).
Les sachets plastiques
Les sachets plastiques sont de légers emballages très utilisés dans notre vie quotidienne, capables de transporter divers produits allant jusqu’à 2000 fois son poids. On distingue les sacs de caisse appelés aussi sacs à usage unique et les sacs poubelles. Nous allons parler uniquement que des sacs de caissecommunément appelé « sac ou sachet plastique » qui sont à bretelle ou à poignet et qui sont de taille inférieure à 50 microns car ce sont des polluants dangereux, non seulement pour la santé mais également pour tout notre environnement.
Historique à l’échelle locale
Le XXème siècle est marqué par l’ère du jetable. Cela concerne les produits qui gaspillent des ressources naturelles pour leurs fabrications alors qu’ils sont jetés n’importe comment après usage, les sachets en font partie. Ils sont apparus sur le territoire malgache vers le début des années 90 grâce à la mondialisation et ont favorisé de nouvelles habitudes à travers la modernisation du mode de vie, pour remplacer les sacs en papier introduits avec la colonisation du pays et les paniers en osier faits à base de « Ravinala », de « satrana » ou de « tsihy ». Certes, les sachets plastiques sont pratiques et moins coûteux mais ils ne restent pas sans conséquences à cause de leurs propriétés (Cf. Annexe I).
Leur utilisation excessive dans la CUA
Les sachets plastiques sont de multi usage dans le quotidien des tananariviens : pour emballer les Produits de Première Nécessité (PPN), les aliments, les fritures (Cf. photo 1) et les produits achetés en magasin. Ils sont même utilisés par les femmes pour se protéger de la pluie.