Pollution et qualité de l’air.
La qualité de l’air est demeurée une préoccupation constante à travers l’histoire de l’humanité. À l’intérieur des cavernes, la fumée des feux polluait l’air et quand l’homme commença à construire des abris, les méthodes de chauffage, les procédés de cuisson des aliments et l’éclairage aux lanternes constituèrent les principales sources de pollution intérieure. Avec la révolution industrielle et l’utilisation du charbon comme combustible, les problèmes de pollution à l’intérieur des habitations, encore assez limités, ont fait place à de nouveaux problèmes de pollution extérieure à plus grande échelle. Cette pollution environnementale extérieure est devenue la préoccupation principale et elle est malheureusement restée la plus tangible évidence de notre évolution technologique. Depuis les années 1970, nous avons vécu de nouveaux phénomènes reliés aux problèmes de qualité de l’air intérieur et des maladies environnementales qui en découlent. Avec la crise du pétrole de ces années et la grande augmentation du prix des sources d’énergie, des mesures ont été entreprises pour rendre les bâtiments plus efficaces. Les constructions sont devenues plus étanches à des infiltrations d’air et les systèmes mécaniques réduisent l’apport d’air frais. En même temps, il y a une énorme croissance des produits synthétiques, étrangers au corps humain, qui se sont introduits à l’intérieur des espaces. Le résultat est une mauvaise qualité de l’air intérieur, souvent plus pollué que celui de l’extérieur. Le problème s’identifie comme ‘’syndrome du bâtiment malade’’. Quand un bâtiment, soit une habitation, une école, un bureau ou un autre lieu, est malade, les gens qui se servent de ces espaces sont affectés à différents degrés selon la personne. Les problèmes de santé peuvent être très subtiles et évoluer insidieusement vers des maladies plus graves. À cause de notre climat, nous passons 90% du temps à l’intérieur et deux tiers de ce temps à la maison. La qualité de l’air qu’on respire est liée à la qualité de notre santé. Évidemment, les personnes les plus vulnérables sont celles dont les processus physiologiques ne sont pas complètement développés ou ont commencé à se détériorer, comme les enfants et les personnes âgées ou malades. Ces personnes ont un seuil de tolérance moins élevé et un système immunitaire plus fragile pour assurer leur défense. Chacun réagit différemment parce que la santé holistique dépend de l’hérédité, de la diète, des émotions, de la psychologie, de l’environnement et des habitudes de vie. Le point tournant se situe au début des années soixante-dix avec la crise du pétrole qui a fait grimper considérablement le prix des sources d’énergie servant au chauffage. Pour réduire les coûts d’opération, les systèmes de ventilation et de chauffage ont été modifiés pour faire recercler une plus grande proportion d’air déjà chauffé et réduire la quantité d’air frais qui entrait dans le bâtiment. De plus, ceux-ci ont été rendus plus étanches pour limiter la quantité d’air incontrôlée qui pouvait s’infiltrer à l’intérieur. De loin, on voit le « smog » qui entoure les villes, mais de près, ce poison est imperceptible. En entrant dans les bâtiments, on se pense à l’abri de la pollution qu’on trouve à l’extérieur, toutefois depuis un peu plus d’un siècle, une révolution dans la construction a eu pour effet de rendre l’air à l’intérieur des bâtiments parfois plus pollué que celui de l’extérieur. Comme nous passons la majorité de notre temps à l’intérieur, l’air des résidences doit être suffisamment débarrassé de polluants physiques, chimiques et biologiques pour favoriser la santé des occupants. La qualité de notre vie est influencée par la qualité de notre environnement. Nous devons tous préserver cette qualité avec le plus grand soin et vivre en harmonie avec les lois de la nature. Bien sûr, nous avons à prendre notre place dans ce vaste univers, mais en complémentarité et en équilibre avec l’ensemble de l’environnement dans un souci de préservation pour les générations futures.
Évolution récente de la qualité.
Depuis le début des temps, on a construit des bâtiments avec les matériaux naturels disponibles qui subissaient peu de transformations et retournaient à la terre à la fin de leur utilisation. Ces habitats étaient bien adaptés aux exigences du milieu et correspondaient à la réalité sociale. Malgré les matériaux naturels utilisés, la qualité de l’air n’était pas toujours à son meilleur, surtout au cours de l’hiver, en raison de l’utilisation du feu et de la fumée qu’il dégageait. Plus récemment, on a trouvé des substituts au feu pour l’éclairage, le chauffage et la cuisson des aliments. Ces nouvelles sources d’énergie, moins polluantes, ont permis d’avoir des lieux relativement sains. La qualité de l’air à l’intérieur de nos habitats est influencée par la qualité de l’air à l’extérieur et par les sources d’émission de polluants à l’intérieur. Ce n’est que récemment que l’on a porté davantage attention aux risques potentiels des polluants aériens à l’intérieur des maisons. Plusieurs facteurs ont contribué à cette prise de conscience : La tendance vers la construction d’édifices plus hermétiques suite à l’incitation pour la conservation de l’énergie; L’augmentation et la complexité des produits chimiques synthétiques utilisés dans la construction, dans les matières isolantes, dans l’ameublement et dans les produits de consommation; La reconnaissance que l’exposition prolongée à des concentrations très faibles de produits chimiques peut entraîner des effets toxiques. Avec le début des années soixante-dix et, nous vivons de nouveaux phénomènes reliés à la qualité de l’air, car parallèlement, il y a eu une. Parallèlement à l’augmentation significative du prix des sources d’énergie dans les années 1970, la croissance importante de l’utilisation de produits synthétiques, dont certains dégagent des gaz nocifs, dans des espaces clos, a mené à de nouvelles détériorations de l’air à l’intérieur des bâtiments. La mauvaise qualité de l’air à l’intérieur est devenue telle, qu’elle a entraîné diverses maladies environnementales. Conséquence inattendue et pernicieuse, l’air intérieur est parfois devenu plus pollué que celui de l’extérieur. Un problème identifié comme le syndrome du bâtiment malade. Quand un bâtiment, une habitation, une école, un bureau ou un autre lieu, est malade, les personnes qui y vivent sont affectées à divers degrés selon leur état de santé. Les affections peuvent être très subtiles et évoluer insidieusement vers des maladies très graves. En raison de notre climat, comme nous passons la très grande majorité de notre temps à l’intérieur et deux tiers de ce temps dans nos habitations, il est important de bénéficier de bénéficier d’une bonne qualité de l’air intérieur. Notre état de santé est fortement lié à la qualité de l’air que nous respirons. Évidemment, les personnes les plus vulnérables sont celles dont les processus physiologiques ne sont pas à leur maximum, qu’elles soient encore en croissance, comme les enfants, ou qu’elles soient en période de détérioration, comme les personnes malades ou âgées. Les réactions de chacun sont uniques parce que la santé holistique dépend de biens des facteurs: l’hérédité, l’alimentation, les émotions, le stress, l’environnement, les habitudes de vie, etc. Certains nouveaux matériaux dégagent des gaz nocifs à la santé qui influent négativement sur la qualité de l’environnement interne mais aussi sur la qualité de l’environnement en général. Cette nocivité ne se manifeste pas seulement lorsque les matériaux sont installés, elle se manifeste tout au cours de leur extraction, de leur transformation, de leur installation, de leur utilisation et par la suite, au cours de l’entretien, des rénovations, des démolitions, de leur récupération ou de leur destruction. Chacune de ces étapes peut avoir des effets nocifs sur la qualité de l’environnement en général.
On ne doit pas sous-estimer l’importance de la qualité de l’air. Un être humain peut vivre sans nourriture pendant trois mois, sans eau pendant trois jours, mais sans air pendant seulement trois minutes. Chaque jour, on consomme énormément plus d’air que de nourriture ou d’eau. En effet, de 15 000 à 20 000 litres d’air seraient respirés chaque jour et le transfert dans le sang de cet air et des polluants qu’il véhicule se fait rapidement. En plus de respirer constamment des produits chimiques, nous les ingérons par leur passage dans notre bouche et notre gorge. La présence des polluants sur des surfaces fait que certains peuvent être directement absorbés par la peau. Les effets sur notre santé ne sont pas négligeables, particulièrement pendant la saison du chauffage alors que nous passons la plupart de notre temps à l’intérieur. Les influences se manifestent de plus en plus dans la population, notamment chez les enfants et les personnes âgées ou malades. Il est estimé que 29% des canadiens souffrent d’allergies, que 10% des adultes ont de l’asthme et 20% des enfants, et qu’ils passent presque tout leur temps dans un endroit, la maison. On dénote d’ailleurs chez eux une augmentation significative des cas de problèmes respiratoires et d’asthme. La plupart des personnes ne manifestent pas de réaction particulière à cette pollution, mais on peut être certain qu’elles sont assujetties à ce stress environnemental qui, à la longue, ne peut que diminuer leur énergie vitale et affaiblir leur système immunitaire. Il y a des personnes qui ont des sensibilités plus marquées à l’environnement et cela se traduit souvent par des allergies et des problèmes respiratoires comme l’asthme. Décelé chez de plus en plus de personnes, un nouveau phénomène est apparu, grave conséquence de notre progrès comme civilisation: l’hypersensibilité environnementale. Les personnes qui souffrent de cette maladie ont de sérieux problèmes de santé. Leur seuil de tolérance ayant été dépassé, elles ont peu de résistance dans leur défense contre les polluants et elles doivent se réfugier dans des endroits où il y a un minimum d’agents provocateurs. Souvent cette condition arrive à l’âge adulte et plus particulièrement aux femmes. On note une augmentation du nombre de cancer dans notre population, qui affectent tout aussi bien les jeunes. Le nombre de décès des enfants du à l’asthme est lui aussi croissant. Les enfants sont plus exposés et plus sensibles que les adultes aux polluants. Nous savons que les drogues et l’alcool tout comme des médicaments prescrits peuvent changer nos comportements. La délicate nature de l’être peut être affectée par des changements météorologiques, la pression barométrique, la présence des ions positifs, des orages solaires et la quantité d’ensoleillement qu’on reçoit. Il est reconnu que dans une pièce où il y a beaucoup de gens et une mauvaise ventilation, on risque de devenir somnolent. Cette sensibilité à l’environnement est sans équivoque. On imagine facilement que des gens plus sensibles que d’autres réagiront différemment aux différentes charges ou combinaisons de polluants dans l’air. Avec toutes les charges ingérées ou respirées, il est normal que des comportements puissent être altérés, parfois subtilement et parfois radicalement. Dans notre société, on peut sentir nous-mêmes ou voir autour de nous des comportements qui nous rendent perplexes, on est en droit de se demander s’ils sont en partie la conséquence d’une accumulation chimique dans le corps.