Poissons examinés Et Myxosporidies trouvées

Poissons examinés Et Myxosporidies trouvées

Les Myxosporidies que nous avons trouvées au cours de nos prospections appartiennent aux genres : Henneguya Thélohan, 1892 ; Myxobolus Bütschli, 1882 et Thelohanellus Kudo, 1933. 2.1. Genre Henneguya Thélohan, 1892 Considérant le nombre des espèces, EIRAS et al. (2004) citent le genre Henneguya en deuxième position chez les Myxosporidies ; en 2002 déjà, ces auteurs ont dénombré 146 espèces appartenant à ce genre.

Les poissons Cichlidés, Citharinidés et Cyprinidés que nous avons examinés au cours de cette étude se répartissent comme suit : Tableau 1 : Poissons examinés Poissons examinés Et Myxosporidies trouvées Figure 7: Représentation schématique des spores. a : Genre Myxobolus. b : Genre Thelohanellus. c : Genre Henneguya. fp = filament polaire ; cp = capsule polaire ; cv = cellule valvaire ; s = sporoplasme ; ns = noyau sporal ; csp = corps sporale ; pc = prolongement caudal.

Les Henneguya ont une large répartition géographique et affectent aussi bien des poissons d’eau douce que m arins. Leurs spores sont constituées de deu x parties distinctes : d’une part, un corps sporal généralement ovoïde ou globuleux, parfois fusiforme, contenant deux capsules polaires situées à l’extrémité antérieure et un germe infectieux ou sporoplasme occupant le reste de l a cavité sporale ; d’autre part, deux prolongements caudaux qui sont de simples expansions des deux cellules valvaires (Fig. 7c).

La ligne de suture des deux valves passe par le plan des capsules polaires. Au cours de notre étude, une seule espèce appartenant au genr e Henneguya a été trouvée, à savoir Henneguya logonensis Kostoïngué, Diebakaté Faye & Toguebaye, 2001. Henneguya logonensis Kostoïngué, Diebakaté Faye & Toguebaye, 2001 Hôte : Citharinus latus. Site d’infestation : Branchie. Lieu de récolte de l’hôte : Guitté, Karal et Mittériné. Prévalence : 100% (183/183). Description : Les frottis frais observés au microscope photonique montrent des spores matures limitées par une m ince paroi (Fig. 8).

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Le c orps sporal est fusiforme et relativement allongé ; il présente antérieurement un capuchon nettement visible. Les deux prolongements caudaux mesurent 17,20±1,44 (15-20) μm de long. En moyenne, la longueur totale des spores est de 30, 20±1,49 (27-33) μm ; quant au c orps sporal, il mesure en moyenne 13,36±0,06 (13-14) μm de long, sur 4,13±0,51 (3-5) μm de large. Les deux capsules polaires sont piriformes et de dimensions inégales. Dans les spores vivantes observées au microscope photonique (Fig. 8), la plus petite capsule polaire apparaît atrophiée ; mais après coloration au M ay-Grünwald-Giemsa (Fig. 9), elle devient nettement visible.

L’une et l’autre capsule polaire ont une extrémité antérieure effilée et une extrémité postérieure arrondie (Fig. 28a). La plus grande capsule polaire atteint plus ou moins la limite du tiers antérieur du corps sporal ; en revanche, la plus petite atteint à peine la limite de son quart antérieur. Leurs dimensions sont 4,03±0,88 (2-6) μm X 1,83±0,14 (1-2) μm pour la grande capsule polaire et 2,60±0,52 (2-4) μm X 1 μm pour la petite capsule polaire. Les tours de spires des filaments polaires n’ont pas été observés en microscopie photonique. Le reste de la cavité sporale est occupé par le sporoplasme

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