Plan de développement agricole
Il est certains que l’élaboration d’un plan de développement agricole ne date pas d’hier, elle s’est faite depuis toujours et jusqu’à lors. Le rôle de l’Etat dans le développement du secteur se manifeste et se défini dans cette politique. A Madagascar on n’a jamais ou de modifier selon le contexte les différentes stratégies politiques dans l’économie et le secteur agricole en fait toujours partis. Ces programmes changent et évoluent avec le temps mais surtout avec le changement de régime. Comme le pays a déjà vécue sous les commandes de plusieurs régimes politiques différents chacun unique, on ne va traiter que ceux qui se sont succéder dans la dernière république.
Ainsi dans cette section, on va voir successivement le Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR), le Programme National pour le Développement Rural (PNDR) et finalement le PNDR dans le cadre du MAP. I. Plan d’action pour le Développement Rural (PADR) 1997 Compte tenu de l’adoption du DCPE, on a précisé le contenu du document de Politique de Développement rural sur certains de ses aspects et l’a complété en identifiant et en reformulant des interventions prioritaires. Dans le but de continuer ce travail de révision de la Politique de Développement rural, la Banque Mondiale a organisé le 30 Novembre 1997 un atelier de présentation de la version provisoire du document intitulé « contribution de la stratégie de Développement Rural à Madagascar – améliorer les conditions de vie en milieu rural »19 .
Les éléments du PADR
Dans ce document la Banque Mondiale suggérait : la poursuite du programme de réformes dont notamment la privatisation des Entreprises Agricoles et Agro – Industrielles, la libéralisation des prix à la production du sucre et coton, l’amélioration de la compétitivité des prix du fret aérien afin de faciliter l’exportation de la production agricole pour laquelle Madagascar bénéficie d’un avantage comparatif certain ; L’amélioration de l’accès de la population rurale à l’ensemble des services sociaux (santé, éducation, eau potable, …) et la modernisation du secteur agricole par le biais des programmes d’investissement publics (désenclavement, sécurisation foncière,…)
Résultats dans l’ensemble
La performance du secteur primaire a été modeste avec + 2,1% en 1998. L’évolution est attribuable à la baisse de la production de la branche agriculture (- 1,8%)20. La campagne a été caractérisée par des conditions climatiques qui ont été plus ou moins favorables à toutes les catégories de cultures selon les régions : retard de pluie dans certaines régions, pluie abondante favorisant la culture sur « tanety » mais provoquant des inondations dans d’autres régions. L’offre nationale en riz, 2 447 000 tonnes, ne suffit pas toujours à couvrir les besoins de consommation du pays qui s’élèvent à environ 3 500 000 tonnes .
C’est la raison pour laquelle l’importation de denrées alimentaires a augmenté progressivement. En ce qui concerne le riz, elle a augmenté graduellement, 210 000 tonnes au cours de la période 2000- 200422 . Dans l’ensemble, les résultats obtenus sont insignifiants. La baisse de la production de la branche agriculture, qui fait vivre la grande majorité des malgaches, a entraîné un taux de croissance économique bas (4.6%)23. Ainsi, les objectifs fixés par le PADR ne sont pas atteints car la pauvreté ne fait que s’empirer.
Programme National pour le Développement Rural (PNDR) 2005
Confirmant la volonté de ‘‟Etat malagasy de réduire le taux de la pauvreté en l’espace de 10 ans, soit passé du taux actuel de 80 % de la population rural à 40%, et ce à travers un développement rapide et durable, il a élaborée le DSRP. Il est précisé dans ce document que la stratégie agricole et rurale est appuyée par un plan d’action pour le développement rural (PADR).