Place de la pomme de terre dans l’économie nationale

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Le Syndicat National des Agricultures Comoriens (SNAC)

Origine de la création du SNAC

Le Syndicat a été créé en 1994 et regroupe des agriculteurs Comoriens, sous l’impulsion des producteurs de produits de rente. Son objectif initial était de revendiquer une meilleure valorisation du prix de la vanille. Le président en exercice en ce temps là avait le monopole du secteur.
La conjoncture mondiale en 1988 caractérisée par l’effondrement des cours des matières premières n’a pas permis à l’Etat de répondre favorablement à la requête du SNAC. Cela a fragilisé le SNAC et celuici- n’est plus représenté au niveau des îles.
Parallèlement, des initiatives locales et régionales se développent. Elles s’intéressent à l’organisation des approvisionnements en engrais, en semences, en provende et à l’amélioration de la commercialisation des produits agricoles.
Pour une meilleure coordination de toutes ces initiatives, le SNAC a amorcé un changement institutionnel et organisationnel en 2001. Il est alors devenu une fédération de sept associations qui sont :
• Bahati ya walimizi et néema ya dziya au niveau d’Anjouan
• Vouna Djema et Maandini mema à Mohéli
• SNAC-FM, Assavie et Trindri djéma en grande Comore.

But et objectifs de l’association

Le but du SNAC consiste à rehausser les revenus des producteurs et à améliorer leurs conditions de vie à travers une démarche de renforcement des filières  mises en œuvres par l’Association, à savoir : le ma raîchage, le vivrier, l’aviculture, l’élevage laitier et les cultures de rente, notamment la vanille et les huiles essentielles d’ylang – ylang.
Pour atteindre ce but, l’Association s’est fixé les objectifs suivants :
• Défendre les producteurs maraîchers ;
• Encadrer et former les producteurs techniquement ;
• Faciliter l’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles ;
• Promouvoir la protection de l’environnement ;
• Promouvoir la commercialisation des produits sur le marché local et extérieur ;
• Définir le potentiel de production pour les différentes cultures maraîchères ;
• Planifier la production ;
• Structurer l’organisation ;
• Encourager la formation et l’information ;
• Organiser la commercialisation etc.….
Les principales activités du SNAC
• Le SNAC s’occupe de l’approvisionnement des intrant s et semences ;
• Il encadre les producteurs sur les techniques de production ;
• Il fait le suivi sur terrain pour les producteurs membres ;
• Il collecte la production de pomme de terre auprès des producteurs ; et
• Il intervient dans la commercialisation.

Matériel

Population étudiée

La population d’étude est représentée par l’ensemble des ménages dans les différentes régions de l’île d’Anjouan dans son ensemble pratiquant la production de la pomme de terre. Elle est répartie sur 22 Communes. La population enquêtée est répartie sur les susmentionnées.
Documents et supports utilisés généraux et des documents de travail de différentsacteurs publics ou privées, nationaux et internationaux intervenant directement dans le développement de la filière pomme de terre. Les rapports de travail ayant servi pour la documentation ont été recueillis auprès des responsables et dirigeants des entités concernées. Il s’agit des responsables du SNAC, du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MEAP), du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) et au Commissariat Général du Plan.

Méthodologie

Démarche commune pour la vérification des ypothèses

Cette partie consiste à présenter les différentes étapes suivies pour la réalisation de cette étude. L’approche méthodologique adoptée comprend plusieurs étapes interdépendantes, à savoir : l’étude bibliographique, la collecte des données auprès des différents acteurs et le traitement desdonnées et informations recueillies.

Étude bibliographique

La revue bibliographique et les recherches sur internet ont été le premier travail effectué avant la descente sur terrain pourappréhender la situation de la filière pomme de terre en général aux Comores, de la production à la commercialisation.
Une documentation et une recherche bibliographique auprès du Ministère de l’agriculture, du Centre Fédéral d’Appui au Développement Rural (CEFADER), du Centre d’Appui au Développement Rural (CADER), de la Chambre du Commerce et de l’Industrie et de l’Artisanat aux Comores, auprès des responsables du SNAC, au Centre d’Information Technique et Economique (CITE) et de la bibliothèque ESSA. Cette étape a permis d’avoir des informations sur :
• le contexte général de la filière,
• l’organisation de la production et de la commercialisation de pomme de terre,
• les problèmes liés à la production et à la commercialisation,
• les forces et les faiblesses de la filière pomme de terre,
• le diagnostic de l’intervention du SNAC,
• l’évolution de la stratégie d’intervention et le sous secteur d’intervention.

Collecte des données

L’approche adoptée pour collecter des données sur el terrain est définie en fonction de la catégorie des sources d’information voulues. Elle comprend des techniques d’entretien, d’enquête de ménage et d’enquête auprès des vendeurs et revendeurs.

Entretien avec les personnes ressources

Des entretiens ont été menés auprès des autoritésocales suivant la structure existante. Les personnes ressources consultées sont les autorités administrative du Ministère de l’Agriculture celles communales et les responsables du SNAC. Du fait de l’importance de l’influence de l’autorité traditionnelle sur les décisions socio-économiques, vingt cinq (25) notables ont aussi étéconsultés. Aussi, les Maires et les vingt cinq notables ont constitué les principales personnes ressources pour l’identification de la situation de la filière pomme de terre dans leurs régions respectives.

Enquête auprès des ménages agricoles producteurs de pomme de terre

La collecte de données au niveau des paysans a étéeffectuée à l’aide d’un questionnaire d’enquête (Cf. Annexe 9). L’unité statistique considérée est le chef de ménage du fait de sa position sociale sur la décision économique. D’ailleurs, étant donné que les membres d’un ménage se partagent lestravaux, les revenus et vivent ensemble dans une même habitation, le foyer familia peut être considéré comme l’unité économique de base.
La démarche adoptée lors de l’enquête proprementited a été basée sur la méthode de Boule de neige1 (Banque Mondiale, 2006), et 75 personnes ont été enquêtées concernant leur pratique agricole. A ceteffet, les informations collectées ont porté sur deux grandes rubriques : la pratique agricole des chefs de ménages agricoles d’une part et les difficultés auxquelles ils font face dans leurs activités de production de la pomme de terre d’autre part.
Soixante quinze ménages ont été sélectionnés dans’ensemble des zones d’enquête constitue la population d’enquêteeprésentant les producteurs dans cette étude. Les classements des zones d’enquête sont selon l’obtention complète des résultats.

Enquête auprès des vendeurs de pomme de terre

Des enquêtes ont été effectuées sur les différentslieux des marchés (Mutsamudu, Ouani et Domoni) existant dans l’île d’ Anjouan à l’aide de questionnaires (cf. Annexe 9) pour aider à savoir l es principaux acteurs intervenant dans la commercialisation de la pomme de terre et d’autres produits. Les vendeurs enquêtés ont été au nombre de trente (30) personnets ont été sectionnés au hasard sur les différents lieux des marchés existant. Cett démarche a consisté nous orienter à la détermination du prix du produit dans les deux (2) périodes, à savoir : la période de récolte de mois de septembre à décembre et la période de soudure du mois de janvier à avril. Ce processus a également orienté sur le circuit de commercialisation existant.

Traitement des informations

Le traitement des informations a été réalisé par lelogiciel SPSS 17.0. Ensuite, on a procédé à l’apurement des données collectées afin d’affiner les données.
Après dépouillement, les résultats d’entretien ontété classés selon les types de réponses fournies par les enquêtés. Ce travail aconsisté à regrouper les informations selon leur nature dans le but de mettre en exergue les indicateurs quantitatifs et/ou qualitatifs pouvant expliquer les comportements des paysans dans leurs activités productives. Ces informations ont té par la suite confrontées à celles fournies par les différents services techniques concernés afin de pouvoir apprécier la fiabilité des informations recueillies.

Démarche spécifique pour la vérification sdehypothèses

Les démarches spécifiques de vérification des hypothèses ont pour objectif d’exposer le processus à suivre pour obtenir les in formations qui permettront de les confirmer ou les infirmer. A chaque hypothèse correspond donc une démarche de vérification.

Démarche pour la vérification de l’hypothèse H

H1 :« Certaines conditions autour de la production et de la commercialisation de la pomme de terre à Anjouan fr einent le développement de la filière »
Pour appréhender cette hypothèse, la capitalisation des acquis reposant essentiellement sur les forces de la filière a étéla principale méthode appliquée. Il s’agit de voir les variables caractérisant la production et la commercialisation de la pomme de terre dans l’Union des Comores en particulier dans l’île d’Anjouan.
La capitalisation est apparue importante pour tirer des expériences à partir des activités réalisées, des échecs comme des succè.En effet, la finalité de cette étude est de développer des outils pour une meilleure organisation de la production.
Les entretiens auprès des producteurs ont été axésur le système de production et de la commercialisation existant aussi que les problèmes qui freinent le développement de l’agriculture en général et en particulier dans la filière pomme de terre.

 Analyse de la production de la pomme de terre

La production de pomme de terre à Anjouan occupe un e superficie de 647,1 ha. A travers ces démarches, plusieurs informationssont obtenues sur la production de la pomme de terre, à savoir : la structuration, la superficie exploitée, les types de variétés utilisées, le nombre des paysans, les différents intrants, les maladies existantes, les techniques de production utilisées, le rendement obtenu sur cette exploitation. L’analyse porte sur la production à A njouan du fait qui est la zone d’étude.
Pour ce qui est des variables qualitatives, l’analyse fréquentielle est pertinente. Les pourcentages sont obtenus par l’application de la formule suivante :
Où ni : l’effectif relatif
N : la taille de l’échantillon
fi : la proportion
Afin d’apprécier le niveau de production de pomme de terre par exploitation, le calcul de rendement par hectare est nécessaire.
Par ailleurs, l’analyse a été complétée par une étude de l’évolution de la production et du rendement des exploitations et du nombre de paysans producteurs de la pomme de terre.
Et enfin, les problèmes qui freinent le développement de la production de pomme de terre dans l’île d’Anjouan sont mis en exe rgue (PREDIVAC, 2006). Les variables retenues pour la vérification de l’hypothèse sont :
• l’accès à un moyen de financement des producteurs ;
• l’accès aux intrants agricoles ;
• l’assistance à une campagne de vulgarisation de la pomme de terre;
• l’existence de terrains cultivables ;
• la Pratique de culture de subsistance ;

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Commercialisation de la pomme de terre

Dans la phase de la commercialisation de pomme de terre dans l’île d’Anjouan, la méthodologie appliquée consiste à identifier les différents marchés qui existent dans l’île, le marché cible, l’évolution des prix de vente moyen pratiqué par les producteurs et les revendeurs sur le marché.
Par ailleurs, il a été nécessaire de savoir les éléments ci-après :
• Circuit de distribution de la pomme de terre ;
• Existence de magasins de stockage ;
• Synergie entre les acteurs de la filière pomme de terre.
Et enfin, une analyse des Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (FFOM) de la filière est effectuée.

Démarche de vérification de l’hypothèse H

H2 : « La stratégie menée actuellement par le SNAC est éfaillanted sur certains points pour améliorer la filière pomme deterre à Anjouan »
Pour ce faire, la démonstration de cette hypothèseest fondée sur un diagnostic de l’intervention du SNAC dans la filière de pomme de terre. Ce diagnostic a été basé sur une analyse FFOM. Cette ernièred se déroule en deux temps. Dans un premier temps, il s’agit d’une analy se interne qui a été menée au sein de l’association pour identifier les éléments de performance, Métier et Domaines d’Activités Stratégiques (DAS), les ressources, l’organisation, la culture et allocation des ressources aux DAS dont l’objectif est de cerner les forces et faiblesses de l’intervention du SNAC. Enfin, dans le deuxième temps, il s’agit de montrer les opportunités et les menaces de l’intervention du SNAC à travers une analyse externe.
L’évolution des différentes stratégies menées pare lSNAC et les sous-secteurs d’intervention du SNAC sont concernés.

Difficultés rencontrées

Les principales difficultés que nous avons rencontrées lors de la réalisation de cette étude sont les suivantes :
• Premièrement, la mauvaise qualité de la route a retardé la réalisation de l’enquête sur terrain ;
• Ensuite, d’autres contraintes ayant trait notamment à l’accès des bases de données et de documents dans les différents service techniques ;
• Enfin, la période du déroulement des enquêtes a coïncidé avec celle des élections présidentielles, et durant cette période tous les responsables administratifs ne restent pas au bureau. Par conséquent, les va et vient dans ces bureaux nous ont beaucoup retardés.

Freins au développement de la filière

Contexte général de la filière

La filière pomme de terre constitue un fort important de production qui ne peut pas être valorisé sur le marché national desomoresC. En effet, la production de pomme de terre aux Comores est aujourd’hui estimée à 300 t/an, répartie entre Anjouan et la Grande-Comore. La moitié de cette production est issue de semences importées par la Centrale d’Achat Professionnel Agricole aux Comores (CAPAC) (variété désirée, calibre 28/35) et distribuées parle SNAC. Le reste est issu de la récolte précédente. La superficie plantée de pommede terre est estimée à 947,1ha et le nombre de producteurs est évalué à plus de 250 personnes. La culture de la pomme de terre est exploitée dans cinq (5) zones productrices, à savoir : Mutsamudu, Bazimini, Tsembehou, Nyoumakélé et Koni.
La production maximale est largement supérieure à 300 tonnes, mais le marché national ne peut en absorber plus (Commissariat du Plan, 2009).
Le prix de la pomme de terre sur le marché local est relativement stable, il est entre 400 et 750 KMF/kg. Les coûts de production sont estimés à 25 700 KMF/are. Compte tenu du niveau actuel de rendement (8t/ha), le coût de production unitaire est d’environ 320 KMF/kg produits.

Organisation de la production de pomme de terre dans l’île d’Anjouan

Niveau de structuration

Les producteurs de pomme de terre se regroupent, soit en association, soit en union. Un système de coopération est même en activité dans les régions de Tsembehou, Koni et Nyoumakélé. La raison d’être deces regroupements est le plus souvent l’accès au financement et à l’encadrement p ar le biais des projets de développement rural. Ces groupements se spécialisent dans un produit spécifique tel la pomme de terre ou dans une filière donnée commeles fruits et légumes.
En 2010, on compte plus de 250 producteurs de pomme de terre à Anjouan (Enquête SNAC, 2011). Ce nombre varie parfois du fait que le circuit d’approvisionnement n’est pas maitrisé c’est-à-dire que la CAPAC n’arrive pas à satisfaire les besoins en intrants des paysans.
Les acteurs qui interviennent dans la filière pomme de terre sont :
• Autorités officielles rattachés au Ministère: coordinateurs, orienteurs et facilitateurs ;
• Organismes d’encadrement technique : innovateurs, formateurs et encadreurs scientifiques au plus près des producteurs.

Table des matières

INTRODUCTION
I – MATÉRIELS ET MÉTHODES
1.1. Présentation et justification de la zone d’étude
1.1.1. Place de la pomme de terre dans l’économie nationale
1.1.2. Le cadre institutionnel de la filière pomme de terre
1.1.3. Le Syndicat National des Agricultures Comoriens (SNAC)
1.1.3.1. Origine de la création du SNAC
1.1.3.2. But et objectifs de l’association
1.1.3.3. Les principales activités du SNAC
1.2. Matériel
1.2.1. Population étudiée
1.2.2.Documents et supports utilisés
1.3. Méthodologie
1.3.1. Démarche commune pour la vérification des hypothèses
1.3.1.1. Étude bibliographique
1.3.1.2. Collecte des données
a. Entretien avec les personnes ressources
b. Enquête auprès des ménages agricoles producteurs de pomme de terre
c. Enquête auprès des vendeurs de pomme de terre
1.3.1.3. Traitement des informations
1.3.2. Démarche spécifique pour la vérification des hypothèses
1.3.2.1. Démarche pour la vérification de l’hypothèse H1
a. Analyse de la production de la pomme de terre
b. Commercialisation de la pomme de terre
1.3.2.2. Démarche de vérification de l’hypothèse H2
1.5. Calendrier d’exécution des travaux
II – RÉSULTATS
2.1. Freins au développement de la filière
2.1.1. Contexte général de la filière
2.1.2. Organisation de la production de pomme de terre dans l’île d’Anjouan
2.1.2.1. Niveau de structuration
2.1.2.2. Niveau de production
a. Superficie plantée en pomme de terre
b. Variétés utilisées
c. Calendrier cultural
d. Maladies et ennemis
ı Le Mildiou (Peronospora Destructor)
ı Fonte de semis
a. Les intrants agricoles
b. Les techniques culturales adoptées
2.1.2.3. Production
a. Organisation de la récolte
1. Récolte de la pomme de terre précoce
2. Récolte de la pomme de terre en maturité
b. Production et rendement
2.1.3.1. Insuffisance de moyens financiers au niveau des producteurs
2.1.3.2. Insuffisance de la vulgarisation agricole
2.1.3.3. Pratique de la culture de subsistance
2.1.3.4. Insuffisance de magasins de stockage
2.1.3.5. Problème d’approvisionnement en intrants
2.1.3.6. Insuffisance de terrains cultivables
2.1.4. Organisation de la Commercialisation du produit
2.1.4.1. Les différents marchés dans l’île d’Anjouan
2.1.4.2. Les types de vente pratiqués
2.1.4.3. Prix minimal maximal mensuel de la pomme de terre
2.1.4.4. Quantité de pomme de terre vendue sur le marché
2.1.5. Problèmes liés à la commercialisation de la pomme de terre
2.1.5.1. Circuit de distribution
2.1.5.2. Manque de magasins de stockage
2.1.5.3. Manque de synergie entre les acteurs
2.1.6. Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces de la filière pomme de terre
2.2. Les composantes de la stratégie du SNAC
2.2.1. Diagnostic de l’intervention du SNAC
2.2.1.1. Analyse interne
2.2.1.2. Analyse externe
2.2.2. L’évolution de la stratégie d’intervention du SNAC et le sous secteur d’intervention de 2004 à 2009
2.2.2.2. Appui technique sur la production
a. Techniques culturales
b. Identification des zones de culture
c. Animation
d. Élaboration des fiches techniques
e. Formations techniques
f. Formation sur la récolte
2.2.2.2 Appui en matière d’approvisionnement en intrants
a. En matière d’approvisionnement de l’association
b. Commande des intrants
c. Modèle de distribution des intrants
d. Répartition des intrants
e. Répartition des zones d’exploitation
2.2.2.3. Développement d’un projet d’exportation de pomme de terre vers Mayotte
a. L’initiation d’un courant d’exportation vers Mayotte et accompagnement de groupements producteurs
b. Une stratégie d’appui aux groupements producteurs à Anjouan
2.2.3. Les moyens nécessaires pour la production
2.2.3.1. Équipement d’irrigation
2.2.3.2. Approvisionnement en intrants et investissement stockage
2.2.3.3. Conditionnement export et fonds de commercialisation
2.2.3.4. Animation technique et suivi commercial
2.2.4. La défaillance de la stratégie du SNAC
III – DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1. DISCUSSIONS
3.1.1. Etat de lieu de la filière pomme de terre
3.1.1.1. Aspect sociologique de choix de culture
3.1.1.2. Principe cultural
3.1.1.3. Techniques culturales
3.1.1.4. Accès en matière d’intrants
3.1.2.5. Accès en matière de financement
3.1.1.6. Commercialisation du produit
3.1.2. Les composantes de la stratégie du SNAC
3.1.2.1. Manque de financement
3.1.2.2. Désengagement de l’État
3.1.2.3. Développement des exportations entre Anjouan et Mayotte
a. Des contraintes logistiques
b. Des contraintes réglementaires et « politique »
3.2. RECOMMANDATIONS
3.2.1. Développement de la production et de la commercialisation de la pomme de terre
3.2.1.2. L’amélioration des conditions de circulation des biens et des personnes
3.2.1.3. La mobilisation de tous les acteurs
3.2.1.4. Le renforcement de la vulgarisation agricole
3.2.1.5. La professionnalisation de la filière
3.2.1.6. La professionnalisation de la commercialisation de pomme de terre
a. L’organisation du marché intérieur
b. L’organisation des groupements
c. Avantages de la commercialisation par les groupements de producteurs
d. La constitution des paysans relais
3.2.1.7. Le crédit rural
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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