SOMMAIRE
I. INTRODUCTION
II. GENERALITES
1. Définition
2. Physiopathologie du paludisme
3. Clinique
4. Les antipaludiques
5. Produits de l’étude
6. Objectifs de l’étude
6.1 Objectif principal
6.2 Objectifs secondaires
III. METHODOLOGIE
1. Site de l’étude
2. Période d’étude
3. Type d’étude
4. Population d’étude
5. Critères d’inclusion, de non inclusion et d’exclusion
6. Echantillonnage
7. Randomisation
8. Matériels et réactifs
9. les examens effectués
9.1 Examens cliniques
9.2 Examens parasitologiques
9.3 Examens hématologiques
9.4 Examens biochimiques
9.5 Etude de biologie moléculaire
10. Déroulement de l’étude
11. Plan de l’étude
12. Traitement
13. Critères d’évaluation
13.1 Efficacité thérapeutique le jour 28
13.2 Critères d’évaluation primaires
13.3 Critères d’évaluation secondaires
13.4 Autres critères d’évaluation
13.5 Mesures de sécurité
14. Méthodes de gestion et analyse des données
14.1 Méthodes de gestion des données
14.2 Plan d’analyse des données
15. Considérations éthiques
IV. RESULTATS
1. Aspects démographiques et autres caractéristiques de base
1.1 Profil de l’étude
1.2 Violation de protocole
1.3 Perdus de vue et retraits de l’étude
1.4 Aspects démographiques de base
2. Clairance de la fièvre
3. Clairance parasitaire
4. Evolution de la gamétocytémie
5. Réponse clinique et parasitologique globale au jour 28-49 6. Réponse clinique et parasitologique au jour 28 en fonction des âges
7. Réponse clinique et parasitologique au jour 28 par pays
8. Fréquence des évènements indésirables
V. DISCUSSION
VI. CONCLUSION
VII. RECOMMANDATIONS
VIII. REFERENCES
IX. FICHE SIGNALEIQUE
X. RESUME
XI. ANNEXES
Accès de primo-invasion
Classiquement l’incubation est de 7 à 21 jours, elle est cliniquement muette. Le tableau est celui d’un embarras digestif fébrile. Il est fréquent chez les touristes et les jeunes enfants. Il se manifeste durant les premiers cycles de développement endoérythrocytaire du parasite.
Accès palustre simple
Il est parfois précédé de prodromes: céphalées, nausées, herpes labial. Typiquement il est caractérisé par la périodicité des symptômes. Trois phases se succèdent: – les frissons marquées par une forte fièvre (>38°5), – la chaleur, elle peut durer 3 à 4 h, accompagnée le plus souvent de céphalées, de douleurs abdominales, – d’importantes sueurs avec une chute thermique..Classiquement la fièvre tierce (survenant toutes les 48 h) est causée par P. falciparum, P. vivax et P. ovale ; la fièvre quarte (survenant toutes les 72 h) est provoquée par le P. malariae.
Accès palustre grave et compliqué
Seul P. falciparum est responsable de cette forme. Les sujets non immuns et les enfants de moins de 5 ans constituent la couche de prédilection. Il est dominé par les signes neurologiques: les troubles de conscience (de l’obnubilation au coma), les convulsions (avec une température dépassant souvent 40°C), les troubles du tonus, l’abolition de réflexes ostéo-tendineux. Il peut s’accompagner de manifestations viscérales contribuant à l’aggravation du pronostic. Sans traitement l’évolution se fait inéluctablement vers la mort.
Fièvre bilieuse hémoglobinurique
Elle survient le plus souvent chez des sujets en zone d’endémie avec des antécédents d’accès palustres et observant une prophylaxie et/ou des traitements intermittents par des amino-alcools. Le début est brutal marqué par une hémolyse intra-vasculaire, une anémie, un ictère, une chute tensionnelle. Il y a la présence de douleur intense en barre au niveau de la ceinture pelvienne, une oligurie avec des urines rouge-porto. La parasitémie peut être nulle ou modérée.
Paludisme viscéral évolutif
Il est rencontré chez des sujets en zone d’endémie après une longue exposition aux infestations palustres. Les signes essentiels sont l’asthénie, l’anorexie, la splénomégalie et une modification des paramètres biologiques dont l’anémie. Parfois chez l’enfant, il y a un retard staturo-pondéral..Un traitement précoce et adapté permet une guérison clinique et biologique.
Les antipaludiques
Un antipaludique est un produit naturel ou de synthèse pouvant être administré par voie orale, parentérale ou rectale, à dose unique ou répétée, et qui permet de détruire le Plasmodium ou de bloquer sa croissance afin de prévenir ou de guérir le paludisme. Classification Les seuls antipaludiques naturels sont la quinine et les dérivés du Quinghaosu: Artémisinine, tous les autres sont des antipaludiques de synthèse.
• Ces antipaludiques ont été divisés en deux groupes selon leur rapidité d’action: -Groupe 1: La quinine et les amino-4-quinoléines comme antipaludiques d’action rapide. -Groupe 2: Les antifoliques (sulfones et sulfamides) et les antifoliniqes (biguanides et diaminopyridines) comme antipaludiques d’action lente.
• Selon le point d’impact des médicaments on distingue des schizontocides (chloroquine, amodiaquine, quinine, méfloquine, Halofantrine, Proguanil, Pyriméthamine, Artémisinine) et des gamétocytocides (amino-8-quinoléine: Primaquine).
• Selon la structure chimique des médicaments on distingue: -Les amino-4-quinoléines: (Chloroquine, Hydroxychloroquine, Oxychloroquine, Novaldiamine, Dabequine, Amodiaquine, Amopyroquine,Cycloquine, Tabuquine, Sentoquine). -Les quinoléine-méthanols: (Quinine, Cinchonine, Quinidine, Cinchonidine, Halofantrine, Méfloquine). -Les amino-8-quinoléines: (Primaquine, Pamaquine, Pentaquine, Plasmocide, Tafénoquine, Quinocide). -les antifoliques et antifoliniques: (Proguanil, Pyriméthamine, Sulfadoxine, Chlorproguanil). -Artémisinine et ses dérivés: (Artéméther, Artésunate, Artéether, Dihydroartémisinine). Médicaments
Les amino-4-quinoléïnes: Les molécules principales sont la chloroquine et l’amodiaquine. Les amino-4-quinoléines sont des molécules de synthèse les plus distribuées et la chloroquine représente assurément l’un des produits ayant été le plus utilisé au monde au cours de ces cinquante dernières années. La large diffusion de la résistance de P. falciparum à la chloroquine est devenue un facteur limitant leur emploi. Elles sont toutes des schizontocides. – La chloroquine: dosée à 100 mg de base de diphosphate de chloroquine (Nivaquine®), et 300 mg de base (nivaquine forte®). Resorchin® et Aralen® dosés à 150 mg de base de diphosphate de chloroquine. Il y a le sirop pour enfant dosé à 25 mg de base par cuillérée mesure, ainsi que la forme injectable dosée à 100 mg de base pour 5 ml. Le traitement est de 3 jours: 10 mg/kg/jour deux jours de suite (sans dépasser 600 mg/ jour), 5 mg/kg le troisième jour. Cet antipaludique est le moins cher, mais son efficacité est compromise du fait de la chimiorésistance croissante.
– L’amodiaquine C’est la Flavoquine® ou Camoquin®, il s’agit de comprimés dosés à 200 mg de base de chlorhydrate d’amodiaquine ou à 153 mg d’amodiaquine sous la même forme. Chez les enfants, le sirop est dosé à 50 mg de base pour 5 ml ou à 10 mg d’amodiaquine base sous forme de chlorhydrate par millitre.
Les amino-alcools: – La quinine: Elle se présente sous forme: . de comprimé à base de chlorhydrate ou de sulfate de quinine (Quinine lafran®, Quiniforme®, Quinimax®). . d’ampoule injectable: à base de dichlorhydrate de quinine (paluject®), de formiate de quinine (quinoforme®), de gluconate de quinine (quinimax®). La posologie est de 25 à 30 mg/kg/jour (une dose toutes les 8 h par voie intraveineuse ou intrarectale). La forme injectable est le traitement de choix dans le paludisme grave. – L’Halofantrine: Il se présente sous forme de comprimé dosé à 250 mg (Halfan®). Le traitement comporte 3 doses à 8 mg/ kg toutes les 6 heures. Il est conseillé de renouveler la cure 7 jours plus tard pour éviter la rechute. – La Méfloquine: Il s’agit de comprimés dosés à 250 mg (Lariam®, Méphaquin®). La posologie est de 25 mg/kg en 3 prises espacées de 8 heures. Toutes ces molécules sont des schizontocides.