Physiologie du sommeil

Physiologie du sommeil

Physiologie normale

Épidémiologie des troubles du sommeil Les troubles du sommeil sont‐ils une épidémie ?   Devant la haute prévalence de plaintes dansla population générale et plus encore dans les groupes de patients présentant une maladie psychiatrique, certains on put se demander si cette plainte était réellement spécifique de trouble du sommeil. L’utilisation des critères diagnostiques de classifications successives de troubles mentaux DSM et des classifications internationales des troubles du sommeil ont permis de réaliser des études nationales et internationales comparatives qui confirment la stabilité et la haute prévalence des principales maladie du sommeil : le syndrome d’apnées et l’insomnie.

  Nous verrons comment ces maladies varient en fonction des critères sociodémographiques, professionnels et sont associées aux pathologies anxieuses et dépressives. D’autres pathologie du sommeil comme les hyper somnolences sont rares mais certains symptômes bien décrits comme la somnolence ou les éveils confusionnels sont très fréquents et ont parfois des conséquences sévères en santé publique.

Cycle du sommeil

Notre vie quotidienne est rythmée par les états de veille et de sommeil, deux états physiologiques fondamentaux.   Mais, notre sommeil n’est pas continu. Il est constitué de plusieurs cycles successifs, en moyenne 4 à 6 par nuit.   Un cycle de sommeil dure environ 90 minutes environ et est composé de plusieurs types de sommeil répartis entre :  Sommeil lent léger ;  Sommeil lent profond (très récupérateur) ;  Sommeil paradoxal (période pendant laquelle nous rêvons) Par ailleurs, la durée des périodes de sommeil ne sont pas les mêmes durant les cycles.

En début de nuit et jusqu’à 3‐4 h du matin, le sommeil profond est plus abondant. En revanche, la seconde partie de la nuit jusqu’au réveil est plus riche en sommeil léger et en sommeil paradoxal. a. Les stades de sommeils lents Le sommeil lent comporte différents stades :  Les stades N1 et N2 qui correspondent au sommeil lent léger ;  Le stade N3 qui correspond au sommeil lent profond. Le stade N1 correspond au stade de l’endormissement durant laquelle l’activité du cerveau ralentit peu à peu, la personne somnole et n’a pas vraiment l’impression de dormir. Le stade N2, quant à lui, correspond au stade du sommeil confirmé, la personne dort. En une vingtaine de minutes le sommeil léger conduit au sommeil profond.

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Durant le stade du sommeil profond (N3), le ralentissement de l’activité cérébrale s’amplifie. Sur un électro‐encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller.   Au bout d’environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.   6 b. Le sommeil paradoxal Au cours du sommeil paradoxal (appelé aussi sommeil à mouvements oculaires rapides, « Rapid eye movements » ou REM), l’activité cérébrale est plus intense et s’accompagne de mouvements oculaires. Paradoxalement (d’où son nom), le corps est complètement inerte, avec une paralysie des muscles qui contraste avec l’intensité de l’activité du cerveau.

Ce mécanisme « protecteur » nous empêchent de nous lever pendant notre sommeil et de « vivre » nos rêves. Car c’est au cours de cette phase que nous rêvons. Chez les personnes somnambules ce système protecteur ne fonctionne pas bien. C’est pourquoi, elles peuvent se déplacer durant leur sommeil. Le sommeil paradoxal dure en moyenne 15 à 20 minutes. Le sommeil sera de bonne qualité si les cycles se succèdent harmonieusement. A l’inverse, quand les cycles sont chamboulés ils entraînent des troubles du sommeil.

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