Phase d’immunodépression sévère ou de SIDA

Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)

Table des matières

Présentation du CHRND

Construit sur le financement du Fonds Européen de Développement (FED), inauguré en juillet 1977, l’Hôpital de Ndioum avait comme vocation première d’être une antenne chirurgicale pour prendre en charge les pathologies et les urgences. A cette période, la région du fleuve comptait un seul hôpital qui se trouvait à Saint-Louis. Cependant, la situation géographique excentrée de cet Hôpital ne permettait pas d’assurer convenablement sa mission.
En effet les grandes distances qui séparent Saint-Louis du reste de la région du Nord du Sénégal (450 km entre Saint-Louis et Matam et 215 km entre Saint- Louis Ndioum) compromettaient sérieusement et dramatiquement la vie des malades qui seront évacués vers l’Hôpital Régional de Saint-Louis. La ville de Podor a été choisie en première pour abriter cet établissement, mais pour des raisons d’accessibilité (enclavement de Podor), le site a été transféré à Ndioum sur la route nationale (RN2) d’accès plus facile pour les populations environnantes. La demande de soins augmentant, la structure s’est peu à peu adaptée pour devenir un Hôpital général tel que défini par le décret 74.1082 du 04 Novembre 1974. Dans le cadre du processus de décentralisation, la gestion et l’entretien des Hôpitaux sont devenus des compétences transférées à la région par la loi 96-07 du 22 Mars 1996.
En 1998, l’Assemblée Nationale a délibéré et a adopté en sa séance du 12 Février, la loi n°98-08, portant sur la réforme hospitalière et la loi n°98-12, relative à la création, l’organisation et au fonctionnement des Etablissements publics de santé.
Les deux (02) lois citées ci-dessus et leurs décrets d’applications stipulent que les établissements Publics de Santé disposent de l’autonomie administrative et financière. C’est dans ce contexte de réforme qui vise à assurer aux Hôpitaux Nationaux une autonomie de gestion. Il a été érigé en Centre Hospitalier Régional de niveau 2 avec le décret 2001-763 du 04 Octobre 2001. Il polarise deux (2) districts sanitaires, deux (2) centres de santé secondaires, et autour de quarante-cinq postes de santé.

Organisation

Le Centre Hospitalier Régional de Ndioum est organisé comme suit :

Le bloc Administratif: Il est composé

– De la direction;
– Le service de contrôle de gestion ;
– L’agence comptable particulière;
– Le service social ;
– Le service des soins infirmiers ;
– Le service du partenariat et des relations extérieures ;
– Le service de qualité, hygiène et de sécurité ;
– Le service administratif et financier.

Les Services medico- techniques

– La pharmacie;
– Le laboratoire d’analyses médicales et de banque de sang;
– La radiologie

Les Services Médicaux

– La medicine;
– La pédiatrie;
– Le Service d’Accueil et des Urgences;
– La cardiologie ;
– Réanimation (en 2016).

Les Services Chirurgicaux

– La chirurgie générale;
– La maternité;
– Ophtalmologie (en 2017);
– Orthopédie (en 2016);
– L’Odontostomatologie;
– Urologie (en 2016)

Services d’Hospitalisation

Le Centre Hospitalier Régional de Ndioum compte cinq (08) services d’hospitalisations :
– La Medicine
– La Chirurgie générale
– La Maternité
– La Pédiatrie
– Urologie
– Le Sau
– La Reanimation (en 2016)
– Orthopédie(en 2016)
– Ophtalmologie(en 2017)

Organisation de la prise en charge du VIH au CHRND

La prise en charge médicale et psychosociale des personnes vivant avec le VIH au niveau du Centre Hospitalier Régional de Ndioum est assurée par le médecin chef épaulé par un second médecin le plus souvent un médecin stagiaire (étudiant en année de thèse). Ces derniers détiennent les dossiers des malades suivis et sont également responsable des prescriptions des médicaments et des bilans paracliniques des PVVIH. Le suivi se fait à intervalle régulier environ en moyenne une consultation tous les deux mois.
Ces médecins assurent aussi le suivi des Femmes enceintes infectées par le VIH mais avec la collaboration du gynécologue ou parfois de la maitresse sage-femme d’état. Le counseling pré et post test est assuré par l’assistant social, l’enregistrement des données liées au suivi des patients assuré aussi par l’assistant social. Les bilans biologiques sont effectués au niveau du laboratoire sous la responsabilité du chef de service aidé par une technicienne supérieure en biologie contractualisée par l’Hôpital. Presque tout le bilan nécessaire pour le suivi du malade est disponible seul la charge virale et le dosage du taux de LTCD4+ sont parfois difficile à réaliser car il y a des ruptures très fréquentes de réactifs pour la réalisation de ces tests. Le bilan d’inclusion des PVVIH est quasi gratuit mais le bilan de suivi est à la charge du patient hormis le dosage du LTCD4+ et la charge virale. La dispensation des médicaments ARV est assurée par l’assistante sociale aidée par son stagiaire. Elle assure les commandes des ARV et les médicaments contre les IO à la pharmacie centrale de l’Hôpital qui est sous la responsabilité du médecin pharmacien qui assure les commandes des ARV et autres médicaments à la Pharmacie Régionale d’Approvisionnement (PRA).

LIRE AUSSI :  Impact des entérites néonatales des veaux en élevage laitier

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’INFECTION A VIH
I. DEFINITION ET HISTORIQUE
I.1. Définition
I.2. Historique
II. EPIDEMIOLOGIE
II.1. Répartition mondiale de l’infection à VIH/SIDA
II.1.1. En Asie
II.1.2. En Amérique latine et du Nord
II.1.3. En Europe
II.1.3. En Afrique subsaharienne
II.1.4. Au Sénégal
III. PHYSIOPATHOLOGIE
III.1. Agents pathogènes
III.2. Structure du VIH
III.3.Génome du VIH
III.4. Les réponses immunes à la réplication virale
IV. LES MODES DE TRANSMISSION
IV.1. La transmission sexuelle
IV.2. La transmission par le sang et ses dérivés
IV.3. La transmission mère-enfant
IV.4. Situations sans risques de transmission du VIH
V. DEPISTAGE
V.1. Les méthodes indirectes
V.2. les méthodes directes
VI. HISTOIRE NATURELLE DE L’INFECTION A VIH
VI.1. Primo infection
VI.2. Phase de séropositivité asymptomatique
VI.3. Phase d’immunodépression mineure
VI.4. Phase d’immunodépression sévère ou de SIDA
VII. CLASSIFICATION DE LA MALADIE A VIH
VIII. PRISE EN CHARGE GLOBALE DE L’INFECTION A VIH
VIII.1. Prise en charge psychosociale
VIII.2. Prise en charge nutritionnelle
VIII.3. Prise en charge vaccinale
VIII.4. Prise en charge médicale
VIII.5. Prise en charge thérapeutique
VIII.6. suivi
IX. PREVENTION CONTRE L’INFECTION A VIH
IX.1. Mesures générales
IX.2. Prévention de la transmission mère-enfant
IX.3. Prise en charge des accidents exposants au sang (AES)
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. CADRE D’ETUDE
I.1. Présentation de la commune de Ndioum
I.2. Présentation du centre hospitalier Régional de Ndioum
I.3. Organisation de la prise en charge des PVVIH
II. MATERIEL ET METHODE D’ETUDE
II.1.Type d’étude
II.2. Période d’étude
II.3. Critères d’inclusion
II.4. Critères de non inclusion
II.5. Recueil de données
II.6. Saisie et analyse de données
II.7. Contraintes
III. RESULTATS
III.1. Aspects cliniques
III.2. Aspects épidémiologiques
III.3. Aspects para cliniques
III.4. Aspects thérapeutiques
III.5. Aspects évolutifs
IV. DISCUSSION
IV.1. Au plan épidémiologique
IV.2. Au plan clinique
IV.3. Au plan para clinique
IV.4. Au plan thérapeutique
IV.5. Au plan évolutif
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHI

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *