PEUPLE A LA PROVINCIALISATION

PEUPLE A LA PROVINCIALISATION

Equation’s review In order to provide estimates of Cu forms relevant for risks assessment at the European scale, we collected empirical equations from the literature estimating

Cu in solution or free Cu using a two steps approach. We first ran (at the date December 2020) bibliographic research on WOS looking for Cu AND (availab*) AND soil AND TOPIC function. We then completed this research using the references of the collected articles. This allowed gathering the relationships to estimate Cu in solution and free Cu on the basis of soil pedogeochemical characteristics.

We only selected relationships using pedogeochemical characteristics commonly measured such as soil organic matter (OM) or soil organic C, dissolved organic carbon (DOC), cationic exchange capacity (CEC), clay percentage and pH. Statistical empirical equations mostly provided estimation of Cu contents in solution and free Cu concentrations based on total Cu contents and others soils parameters. Some empirical equations estimated so-called “dissolved” trace metal i.e. trace metal in solution after filtration at 0.45 µm.

But contrarily to other heavy metals, few Cu is associated to large colloids removed with filtration (Jensen et al., 1999). Since our study focused on the application of transfer functions to estimate (bio-)available risks we focused on the application of equations for Cu in solution and for free Cu including both the calculation of Cu in solution or dissolved Cu that we considered equally. To provide a generic guide to selecting empirical equations while reviewing, we listed the transfer functions together with:

1) measurement protocols to acquire Cu data, 2) the number of data used to establish the statistical relationship, 3) their associated R2, 4) the range of soil properties used to define the relationships, 5) the number of times they have been cited, and 6) the number of citations per year. Indeed, among papers, the protocols to acquire Cu data were not uniforms. Measurements of total soil Cu contents were made using different methods, i) after a total HF soil mineralization thus including Cu pedological background, or ii) after a “pseudo-total” soil digestion thanks to aqua regia or

iii) after a 0.43 M HNO3 extraction. It is recognized that the two last extractions approximate total Cu soil content (ISO, 2006; Sastre et al., 2002; USEPA, 2007). The dilute acid extraction has also been established as an ISO 17586:2016 norm to analyze potential environmental available trace elements. Similarly to determine Cu in solution, we found in the collected papers several methods to extract soil solution while various types of extraction are known to give different kinds of soil solution (Weihermüller et al., 2007).

Finally, because the experimental free Cu measurement requires specific equipment’s (a selective Cu electrode or a devise with Donnan membrane (Minnich and McBride, 1987; Pampura et al., 2006)) several studies used theoretical results from speciation modelling software rather than direct experimental measurements.

Estimation of (bio)-available

Cu maps In this study we used the European soil Cu survey from the LUCAS database provided by the JRC from which total Cu is based on the aqua regia protocol (Ballabio et al., 2018; Tóth et al., 2016). Hence, we selected from our provided generic guide the transfer functions issued from studies using aqua regia protocols to measure total Cu. With these collected empirical equations, the estimations of Cu contents in solution and of free Cu contents in solution allowed building respectively maps of so-called available and bioavailable Cu based on pedological mapping provided by the JRC at a 0.5 km scale.

The total Cu map was downloaded from https://esdac.jrc.ec.europa.eu/content/copper-distribution-topsoils (Ballabio et al., 2018), pH was downloaded from https://esdac.jrc.ec.europa.eu/content/chemical-properties-european-scalebased-lucas-topsoil-data (Ballabio et al., 2019), clay values were obtained from https://esdac.jrc.ec.europa.eu/content/topsoil-physical-properties-europe-based-lucas-topsoil-data (Ballabio et al., 2016), and total organic carbon (Corga) data were obtained from https://esdac.jrc.ec.europa.eu/content/topsoil-soil-organic-carbon-lucas-eu25 (de Brogniez et al., 2015). Soil OM values were converted to soil Corga content using Corga=OM/2 (Pribyl, 2010).

For computational time purpose, we used the climate data operator software cdo (Schulzweida, 2017) to remap at 0.01° the data originally at the 0.5km scale. Maps of available and bio-available Cu were computed at the 0.01° with previously chosen equations and R v3.5.Les différentes provinces orientales ne sont pas devenues en un fragment de seconde des territoires appartenant à Rome. Il est important d’étudier les événements antérieurs à la provincialisation, qui ont fait que ces territoires soient passés de peuples non romanisés, alliés ou hostiles à Rome, à des provinces romaines constituant le territoire romain.

Nous pouvons voir ainsi que chacune des provinces, quelle que soit sa position géographique, a une histoire et un processus de romanisation à la fois différents par les coutumes locales et communs par les guerres. Cela a donné à chacune une identité qui lui est devenue propre en tant que province romaine. A partir de 323 av. J.C., après la mort d’Alexandre le Grand, apparaissent les États hellénistiques.

Ces États hellénistiques, issus du partage de l’empire par les Diadoques, formèrent la division de l’Empire que constitua le roi Macédonien de 334 à 323 av. J.C. avec la succession de victoires en Orient. Très vite se distinguent la Macédoine dirigée par les Antigonides, l’Égypte dirigée par les Lagides et l’Empire Séleucide dirigé par les Séleucides à l’issue de la bataille d’Ipsos en 301 av. J.C. (PL. III. 1). En 278 av. J.C., viendra s’ajouter le Royaume de Pergame, dont le territoire est pris sur l’Empire Séleucide (PL. III. 2)

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Rome et la péninsule balkanique

Les Romains se rendirent pour la première fois en Orient, plus précisément dans la péninsule grecque lors d’une guerre qui les opposa au Royaume de Macédoine à la fin du IIIe siècle. II.1.a. La province de la Macédoine Le Royaume de Macédoine existe depuis le VIIe siècle av. J.C. mais il connut son apogée avec Alexandre III au IVe siècle. A sa mort en 323 av. J.C., ses généraux se disputèrent les  territoires conquis et ce royaume revint à Lysimaque de 285 à 281 av. J.C., jusqu’à sa mort survenue durant la bataille de Couroupédion. Suite à celle-ci, Séleucos Ier, victorieux s’empara des royaumes de Lysimaque qui étaient la Thrace et la Macédoine.

En 216 av. J.C., Rome entre en conflit avec le Royaume de Macédoine suite à l’attaque de la flotte romaine dans les eaux d’Illyrie. Ayant Rome pour ennemi commun, Philippe V, alors roi de Macédoine fit alliance avec Hannibal, chef des armées carthaginoises lors de la seconde Guerre Punique. Les Romains mirent donc en place une « politique orientale » qui consista à contenir les ambitions du roi macédonien. Ils partirent donc en guerre dans cette région en 214 av. J.C., avec la première guerre de Macédoine (214 – 205 av. J.C.),

puis la seconde guerre de Macédoine (200 – 197 av. J.C.) de laquelle ils sortirent vainqueurs à Cynoscéphales en 197, avec Quintus Flamininus à la tête des troupes. Philippe perdit le contrôle sur la Grèce mais parvint à conserver son royaume. Son fils Persée, qui lui succéda, reprit les hostilités dès la mort de son père, amenant à la troisième guerre de Macédoine, où il fut vaincu en 168 av. J.C. à Pydna par Paullus Aemilius.

Le royaume se vit alors divisé en quatre républiques fédérales ou mérides105 et la Macédoine fut réduite à l’état de province sans vraiment l’être106 Les frontières de la Macédoine, côté ouest, sont mal connues et ne cessent de se modifier avec les différents gouvernements. On ne saurait dire si, lorsque la Macédoine est devenue province romaine, la totalité de l’Épire en faisait partie . En 148 av. J.C., Andriscos, se prétendant le fils de Persée, tenta de reconstituer le royaume, mais en vain, il sera tué par Caecilius Metellus.

Suite à cette tentative, la Macédoine devint en 146 av. J.C. une province romaine, dirigée par un proconsul. Cette même année, Lucius Mummius prit la cité de Corinthe et la détruisit, ce qui entraîna une réorganisation de la présence romaine en Grèce centrale et méridionale. 107 Avec la réforme des provinces d’Auguste, elle deviendra sous l’Empire une province sénatoriale. En 27 av. J.C., la province de Macédoine perdra une partie de son territoire au profit de la création d’une autre province romaine au sud, la province d’Achaïe.

En 15 ap. J.C., les deux provinces de Macédoine et d’Achaïe seront fusionnées en tant que province de  Macédoine, confiée au légat de Mésie, probablement en raison de l’agitation que connaît le territoire grec avec la révolte qui sévit à Athènes108. Elles seront à nouveau séparées en 44 ap. J.C. Lorsque Néron supprime la province d’Achaïe en 67 ap. J.C.109, la Thessalie vient probablement s’ajouter à la Macédoine110 En Achaïe naît au Ve siècle av. J.C. une ligue nommée Ligue Achéenne, qui regroupe douze cités situées sur la partie nord-est du Péloponnèse , agrandissant ainsi le territoire de la province.

. La province d’Achaïe 111 En 27 av. J.C., la province de Macédoine fut divisée en deux parties : la province de Macédoine et la province d’Achaïe, la seconde devenant une province proprétorienne sénatoriale. Dorénavant la Grèce Balkanique est composée au nord de la Macédoine et au sud de l’Achaïe. Grâce aux sources antiques . Elle sera dissoute par Démétrios Ier et Cassandre à la fin du IVe siècle avant de revoir le jour en 280 av. J.C. lorsqu’Antigone

II tente de reprendre le trône de Macédoine, avec de solides institutions fédérales. Il s’agit alors d’un État fédéral parmi ceux qui se sont formés en Grèce (la Thessalie, l’Étolie, la Béotie, la Messénie, l’Épire) aux IIIe – IIe siècles av. J.C. (PL. IV. 1). Peu à peu, la ligue se laissera annexer par les Romains qui, après avoir fait de la Macédoine une province romaine en 146 av. J.C., feront de l’Achaïe une annexion romaine. L’Achaïe fut alors contrainte de payer un tribut à Rome.

Lorsque Mithridate VI se lança dans une campagne militaire face aux Romains, de nombreuses cités de la région grecque se lièrent au roi du Pont. Sylla parvint à battre Mithridate lors d’un long siège de la cité d’Athènes en 86 av. J.C., et à lui faire abandonner les territoires grecs. Les Romains mirent à sac Athènes et réquisitionnèrent les trésors d’Olympie, de Delphes et d’Épidaure la même année. L’Achaïe fut ajoutée à la Macédoine dans la composition de la province romaine.

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