PETROGRAPHIE ET CONTEXTE GEODYNAMIQUE DES GRANITOÏDES

PETROGRAPHIE ET CONTEXTE GEODYNAMIQUE DES GRANITOÏDES

Localisation et contexte géologique des granitoïdes étudiés Sur la carte du Sénéal Oriental, les granitoïdes étudiés se localisent dans les localités suivantes : 1. A Sandiako pas loin de la rivière Candamaka ; les échantillons 1094, 1194 et 1794 2. A Dioubéla ; les échantillons 1294 et 1494 3. A Laminia ; les échantillons 1394 et 1694 4. A Guèssébové ; l’échantillon 1894 5. A Léoba ; l’échantillon 1594 6. Et à Moussala ; l’échantillon 1994 Ainsi, les granitoïdes qui correspondent aux échantillons 1094 1194 et 1794 appartiennent au complexe lité tonalito-dioritique de la suite de Sandikounda-Soukouta (Théveniaut et al,2010). Ils font partie des granites de type Baoulé (Bassot, 1966), et à la série à caractère migmatitique du massif de Kakadian (Witschard,1965). Ceux qui correspondent aux échantillons 1294, 1494 ,1594 et 1994, font partie du complexe Laminia-kaourou. Ces roches appartiennent aux granites de type Baoulé (Bassot, 1966), et à la série à caractère migmatitique du massif de Kakadian (Witschard, 1965). Elles sont cartographiées parmi les granites à granodiorite à diorite de la suite de Sandikounda-Soukouta (Théveniaut et al, 2010). Pour les échantillons 1394,1694 et 1894, Ils appartiennent au massif de Laminia et font partie des granites de type Saraya (Bassot, 1966), et aux granites de type Diakali du massif de Kakadian (Witschard, 1965). Ces roches sont aussi cartographiées parmi les granites à granodiorite en massif circonscrit de la suite de Saraya (Théveniaut et al , 2010) .  Complexe lité tonalito-dioritique avec présence localement de migmatite, (3) granite à granodiorite, (4) granodiorite à diorite, (5) tonalite, (6) granites à biotite en massifs circonscrits, (7) andésites et brèches andésitiques dominantes, avec intercalations intermédiaires à acides, (8) Sédiments fins, ferrifère, gondite, silite, pelite et grauwack, (9) Sédiments gréseux, grauwackeux et quartzite, (10) Diorite quartzique, leucogabbro, rhyolite et trachyte tardif, (11) silexite, dolomie, siltite et grauwacke, (12) pelites et grès, (13) sens de décrochement, (14) Failles, (15) échantillons . Figure 14 : localisation des échantillons sur la carte de Théveniaut et al…,2010 28 Ismaila Diallo Master II des Géosciences II. Méthodologie de confection des lames minces Pendant les travaux de cartographie géologique, les géologues, pour tout affleurement rencontré, passent à la localisation, à la délimitation de celui-ci et puis à une description macroscopique des différentes roches qui s’y trouvent. Ensuite des échantillons qui serviront à l’observation sous le microscope sont prélevés. Cette étape d’observation microscopique est indispensable car en plus de nous renseigner sur la composition minéralogique, elle nous permet de mettre en évidence les relations entre les minéraux et certaines microstructures. Cependant pour arriver à cette observation microscopique, il faut obligatoirement réaliser des lames minces. Le matériel utilisé sera en même temps cité tout au long du protocole.

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Protocole de réalisation des lames minces de Roches 

Confection des « sucres » Cette étape consiste à découper l’échantillon de roche de façon à obtenir un morceau de dimensions environs d’un morceau de « sucre » (figure 15 B). Le matériel utilisé est une tronçonneuse munie d’une lame de scie. Cette tronçonneuse est branchée à un robinet pour permettre le refroidissement de la lame de scie tout au long de l’opération (figure 15 B). Remarque : Les doigts du manipulateur ne risquent rien même au contact de la lame car elle est conçue spécialement pour ne trancher que les matériaux très durs. Toute fois pour se protéger contre le bruit, il faut porter un casque anti-bruit. Figure 15 : méthode de confection d’un « sucre » ; a-tronçonneuse ; b-robinet ; c-scie ; déchantillon .

Aplanissement d’une des surfaces « du sucre »

Sur le sucre obtenu, une des surfaces est utilisée pour numéroter l’échantillon et l’autre va servir à l’aplanissement. Le but est d’obtenir une surface uniforme avec une planéité parfaite car ce n’est toujours pas le cas lors du découpage. Pour cela, sur un disque en fer bien propre (fonte), on met une petite quantité d’abrasif à 60 µm et de l’eau puis on mélange à l’aide du sucre pendant environ 10 minutes (figure 16 B). Il faut effectuer des mouvements rotatifs réguliers qui couvrent toute la surface de la fonte de manière homogène (figure 16 A). Figure 16 : aplanissement du « sucre » ; a-fonte ; b-échantillon II.1.3 Polissage de cette surface Le but est d’obtenir une surface parfaitement lisse qui servira au collage. Le procédé est le suivant : A l’aide de papiers carrosseries de différente granulométrie 220, 320, 600 et 1000 µm, bien étalés sur une lame de verre, on y met de l’eau puis on mélange à l’aide du sucre en utilisant la même technique indiquée à la (figure 16 B) pendant 5 à 10 minutes pour chaque papier. Il faut commencer par le papier le plus grossier (220 µm) et terminer par le plus fin (1000) (figure 17). 30 Ismaila Diallo Master II des Géosciences Le polissage s’achève par l’utilisation d’un abrasif à 600 µ sur une lame de verre (figure 17 B). Le polissage terminé, il faut maintenant passer au collage de cette surface polie sur une lame de support. 

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