Panorama des éléments de toiture entrant en contact avec l’eau

Panorama des éléments de toiture entrant en contact avec l’eau

Définition – Repères historiques

Définition

Dans le vocabulaire de la construction, un toit ou une toiture est défini comme l‟ensemble des parois supérieures couvrant un édifice et comprenant à la fois la peau étanche dite couverture ou étanchéité et son support mécanique direct appelé charpente (Roy et Blin-Lacroix, 2002; Paulin, 2003). D‟une manière générale deux grandes catégories de toitures se distinguent, la toiture inclinée et la toiture-terrasse.

Ensuite, pour chaque catégorie nous trouvons plusieurs variétés selon Panorama des éléments de toiture entrant encontact 32 leurs formes et leurs usages. Nous pouvons citer sans exhaustivité (Paulin, 2003), pour les toitures inclinées (pente supérieure à 15%) la toiture à un versant, la toiture à deux versants , en dôme, etc. Pour les toitures-terrasses (pente inférieure à 15%) nous distinguons la terrasse plate (pente comprise entre 1% et 5%), la toiture circulable (c‟est une toiture plate prévue pour la circulation des véhicules), etc. (cf. Figure 1).

Figure 1 : Exemples des variétés des toitures : 1) un versant; 2) deux versants ; 3) dôme ; 4) terrasse 1.2. Evolution de la forme du toit Construit par rapport à un axe vertical, le toit traditionnel à double pente, qui a survécu jusqu‟au 20émé siècle sans subir de modifications profondes, assurait une fonction d‟abri et d‟adaptations aux conditions climatiques (AOCDTF, 1989). La toiture représente un enjeu culturel plus vif que celui issu du débat sur la structure. Le problème de la couverture ne s‟arrête pas à la seule préoccupation de protéger l‟espace habité.

La toiture traite des questions plus générales ressortant de l‟échelle urbaine et de son caractère extérieur. Le dessin de la toiture exprime l‟ordre urbain au même titre que les façades qui délimitent l‟espace public qu‟est la rue (Mestelan, 2005). Avec l‟architecture contemporaine, la toiture a été considérée comme « la cinquième façade ». Les « maîtres du mouvement moderne » en particulier Le Corbusier, expriment une critique radicale du toit à double pente. Imposant un langage à caractère universel à l‟architecture, il a été un farouche défenseur de la toiture terrasse (Mestelan, 2005).

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En 1926, il a défini « les cinq points d‟une architecture nouvelle », parmi lesquelles figure, en seconde position, le toit plat utilisé comme terrasse ou comme jardin. Il explique que ce toit a été adopté pour des raisons économiques et de confort. En effet, les pentes des toits représentent de vastes espaces inutilisés et présentent un souci hygiéniste dus aux espaces sombres situés dans les combles. En outre, le mouvement moderne voit que la maison contemporaine doit être claire et ensoleillée : elle doit répondre aux besoins de lumière et d‟espace des populations urbaines.

De plus, le toit jardin permet de réintroduire la nature et les espaces verts au cœur même de la ville. Il s‟agit d‟une image de la 33 ville contemporaine qui serait une immense nappe de verdure masquant les édifices bâtis (AOCDTF, 1989). Quelques années après ce mouvement, un retour plus au moins affirmé du toit en pentes avec de nouvelles formes architecturales, après le parti pris d‟horizontalité des architectes fonctionnalistes (AOCDTF, 1989). Aujourd‟hui, en regardant une ville, il y a une mixité et une diversité impressionnante de formes de toiture (toit plat, toit à double pente, fusion des deux types de toit, coupole…)

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