Où le millionnaire parle de la rivière d’argent

Où le millionnaire parle de la transformation intérieure

— L’esprit est le plus grand actif de chaque être humain. Il peut devenir une telle mine d’or lorsqu’il est libre, qu’il n’est pas étouffé par le travail et par les petites obligations du quotidien, tombeaux de tant de beaux talents !
« Rien n’est plus vrai ! pensa le jeune homme. Voilà pourquoi je suis sec lorsque je m’installe à mon clavier, le soir ! »
— Au fond, le secret est simple. Il faut s’ingénier
– paresseusement diront certains, je dirais plutôt : intelligemment – à trouver constamment de nou-velles sources de revenus passifs.
— Je n’avais jamais pensé en ces termes…
— Ne vous en faites pas, vous êtes comme la plupart des gens. Si vous ne voulez plus être comme eux, vous devez penser différemment !
Le vieil homme resta un instant silencieux, examinant avec intérêt la rose fanée qu’il avait rapportée du jardin, comme s’il se désolait de sa décré-pitude, puis il la huma. Cherchait-il l’inspiration dans ses pétales encore odorants ? Il ajouta :
— Vous savez, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les roses cultivées en Europe et en Amérique ne fleurissaient qu’une fois par année, et personne ne s’en plaignait. C’était la « réalité » de ces fleurs et leurs amateurs s’en contentaient. Puis un jour, un voyageur a rapporté d’un de ses périples la rose chinoise, qu’on appelle aussi la rose de thé. Cette rose avait l’étonnante particularité de fleurir plusieurs fois par année. On l’a aussitôt croisée avec les roses exis-tantes qui sont devenues des roses de thé hybrides qui fleurissent constamment, pour peu qu’on se donne la peine de les tailler.
— Intéressant, fit le jeune homme.
— Si vous voulez devenir millionnaire, il vous faut devenir une rose nouvelle, une rose hybride. Il vous faut greffer la mentalité du millionnaire à votre vieille mentalité. Et la première étape de cette révo-lution intérieure, c’est de vous arrêter un instant de travailler. Oui, c’est de devenir un voyageur immo-bile, de faire une pause dans cette course folle qui ne vous a mené nulle part. À la place, posez vos pieds sur votre bureau, détachez votre cravate, comme un homme libre, et surtout comme un libre penseur. Demandez-vous : « Comment pourrais-je faire le travail que je dois faire en deux fois, en trois fois moins de temps ? Si c’était une question de vie ou de mort, si, un revolver sur la tempe, on me donnait une heure pour trouver la solution, ne la trouverais-je pas ? » II faut que vous pensiez ainsi. Il le faut absolument. Vous n’avez pas le choix ! Parce que sinon vous ne ferez jamais fortune ou seulement si tard que vous n’en profiterez jamais. Maintenant, commencez-vous à comprendre la différence entre travailler pour l’argent et faire travailler l’argent pour vous ?
— Je pense que oui.
— Alors secouez vigoureusement vos vieilles habitudes ! Videz les urnes remplies du vin de votre pauvreté et emplissez-les joyeusement de celui de votre futur million ! Ne vous dites pas seulement : « Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie, mais aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie… de millionnaire ! » Matin et soir, répétez à voix haute, dans votre chambre, dans votre voiture, au bord de la mer, comme si vous étiez Démosthène et que vous vouliez vous corriger de votre bégaiement et devenir un grand orateur : « Aujourd’hui, je multiplie par cent ma valeur ! À partir d’aujourd’hui, je travaille dix fois moins fort et j’ai pourtant dix fois plus de revenus ! » Posez-vous des questions que vous auriez dû vous poser il y a longtemps : « Comment pourrais-je gagner en une journée, en une heure même, ce que je me contente depuis trop longtemps de gagner en une semaine ? » Allez plus loin et demandez-vous, avec la certitude que c’est possible : « Comment pourrais-je gagner 10 000 $ en quelques heures ? Comment pourrais-je gagner 100 000 $ en quelques semaines, en quelques mois ? Comment pourrais-je gagner un million en un an ? »
— 10 000 $ en quelques heures, ce serait le rêve…
— Ce sera votre réalité, si vous commencez à vous dire que c’est possible, si vous vous dites : « À partir d’aujourd’hui, c’est ce genre d’argent que je veux gagner. À partir d’aujourd’hui, j’applique mon esprit, mon énergie, mon cœur à des réalisations de ce niveau : je n’ai plus les moyens de perdre mon temps et mon talent à un autre niveau ! » Cessez de pêcher dans un étang où il n’y a que du menu fretin, allez en haute mer, prenez courageusement le large et voyez les résultats dans votre vie – et dans votre compte en banque ! La première constatation que vous ferez, à la fois surpris et ravi, c’est que ce n’est pas vraiment plus difficile, et pourtant c’est dix fois plus payant ! Et puis, croyez-moi, l’air de la mer est plus exaltant et plus bénéfique que celui au bord d’un étang !
— J’ai jeté ma ligne au mauvais endroit !
— Au moins vous en êtes conscient. C’est tou-jours le premier pas vers la transformation. Bien des gens sont restés pauvres simplement parce qu’ils n’ont jamais pensé ou cru qu’ils pouvaient devenir riches, parce qu’ils se sont contentés toute leur vie, comme je le faisais à mes débuts, de cirer des souliers.
Mais vous, jeune homme, ouvrez-vous les yeux une fois pour toutes ! Devenez l’alchimiste de votre être, transformez en or le vil métal de votre esprit, le vil métal de votre vie! Que votre main devienne magique : qu’enfin elle se remplisse sans travailler au lieu de travailler sans se remplir ! Faites le seul travail qui compte vraiment : pensez! Creusez-vous les méninges! Refusez de répéter jour après jour les mêmes tâches abrutissantes. Trouvez tous les jours des occasions de richesse ! Surtout, oui, SURTOUT, conclut le millionnaire en agitant philosophiquement son index, utilisez votre cerveau pour faire une chose essentielle à votre liberté future : trouver tous les moyens possibles pour faire travailler l’argent au lieu de travailler pour l’argent !

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