Origines de la pollution hydrique et atmosphérique dans la plaine ouest

Le couvert végétal des sols 

L’ensemble du territoire montagneux du périmètre d’étude est dominé par une forêt à base de maquis et broussailles de type méditerranéen qui s’étend sur une superficie assez importante de 6650 ha soit 26 % du périmètre d’étude.
Les espèces végétales les plus répandues de ce maquis sont les Cistes , Bruyères , Lentisques , Myrtes Arbousiers , Diss, Gendouls et les Oliviers nains . Le bois naturel qui autre fois était plus développé ne subsiste pratiquement qu’au fond de la vallée de l’oued Oureida sous forme de chêne liège. Partout ailleurs il à été détruit par les nombreux incendies depuis l’époque coloniale. Des les années 70 des travaux forestiers ayant pour but la mise en valeur et la protection de cet environnement ont étés entrepris par la création des tranchées pare-feux, des pistes forestières, des banquettes de drainage des eaux pluviales et des reboisements d’Eucalyptus et de pin Maritime. Malheureusement ces réalisations sont à leur tour en vois de dégradation par l’absence d’entretien et surtout les incendies.
Ces reboisements se retrouvent principalement sur les hauteurs d’oued Zied, oued Nil, Hdjar Ediss, sur les versants du djebel Boukhantas, sur Kef N’Sour, aux environs du cimetière Sidi Harb et à l’intérieur du parc du Cap de Garde.
Les vallées de Sidi Harb et d’Oued Forcha sont occupées par une végétation variée (oliviers, vergers, broussailles et maquis). Les terres de plaine en dehors des tissus urbanisés représentent la quasi-totalité des terres agricoles du périmètre d’étude.
Ce sont des terres alluvionnaires d’origine fluviatile et laguno-marin à haute valeur agro-pédologique où toute sorte de culture peut être pratiquée.
Certaines terres comme celles de la bordure du lac Fetzara, de Kheraza aux environs de l’ancien confluent oued Boudjamaa – oued Méboudja ne sont exploitées que pratiquement ou pendant la saison sèche à cause de la stagnation des eaux en saison pluviale.

Les roches ignées 

Les roches ignées du massif de l’Edough sont localisées, d’une part à la bordure Nord occidentale du massif et dans la région de Ain Barbar, d’autre part dans la partie septentrionale du massif du Cap de Fer. Ces roches font partie d’une même série calco-alcaline et peuvent être classé en grands groupes:
Le groupe microgranitique : C’est le groupe le plus important dans le massif de l’Edough, comprend des roches microgrenues plus rarement à tendance microlitique. Il se présente selon le cas : en dykes, en petits pointements en bosses, et des laccolites.
Le groupe rhyolitique : Les laves qui appartiennent au groupe rhyolitique n’affleurent pratiquement que dans la région située au Nord-Ouest du massif, il se présente soit en filon soit en massif. Les rhyolites renferment des enclaves de gneiss, de micaschistes, grès numidien, flysch sénonien et microgranite au sein des rhyolites.
Le groupe dioritique : Les roches du groupe dioritique sont localisées dans la partie septentrionale du massif de Cap de Fer, leur texture est généralement grenue, elles sont formées de plagioclase, de hornblende et augite.
Le groupe andésitiques : Ce groupe est beaucoup mois homogène que les précédents, ils comprennent des roches allant des basaltes aux rhyolites mais qui ont, pour la plus part, un faciès andésitique.
Ce groupe ne se situe pas exactement dans le massif de l’Edough mais plutôt du côté du Cap de Fer et de Chetaibi.

Les terrains sédimentaires 

Les terrains sédimentaires occupent la quasi-totalité de la plaine de Annaba et une grande partie de celui du massif de l’Edough. On distingue les flyschs et les formations post-nappes : Les flyschs ou grès numidiens : Ils se présentent sous forme d’alternance de grès grossiers, hétérométrique à dragées de quartz et de minces couches pellitique, les argiles forment la base de cette unité. Les flyschs numidiens reposent sur les flyschs sénoniens et sont séparés en deux par une zone bréchique intensément silicifiés et chloritisées.
Les flyschs sénoniens : Ils affleurent sous le numidien en fenêtre près d’El Mellaha et Es Saf-Saf au Nord Ouest du massif. Les flyschs sénoniens présentant un aspect de schistes argileux de teinte noire, bleutée ou jaunâtre. Ils sont constitués d’un matériel quartzeux, chloriteux très fin, carbonaté ou bioclastique. Le Mio-Pliocène : Constitue le remplissage graveleux et sablo-argileux du bassin de la plaine de Annaba. Ces formations sont d’origine continentale, elles incluent des horizons graveleux et des niveaux de travertins qui constituent le réservoir de la nappe des graviers.

Le bilan hydrique 

Pour estimer le bilan hydrique la méthode de THORNTHAITE est la plus appliquée, car se rapprochant au mieux de la réalité de la zone d’étude. Elle prend en considération la RFU, qui est elle-même tient compte du type de sol, de l’enracinement et des plantes…. Dans la pratique et pour la région, on admet que la RFU, atteint un maximum de 100 mm. L’établissement du bilan d’eau d’une région nécessite l’évaluation de la répartition des précipitations entre les composantes suivantes : l’écoulement. L’infiltration. L’évapotranspiration potentielle (ETP) et réelle (ETR). L’évapotranspiration : Dans les études hydrogéologiques, les deux éléments principaux du bilan, évaporation et transpiration sont réunis en un seul terme : L’évapotranspiration. L’évapotranspiration est la plus importante des paramètres, c’est la somme des quantités d’eau exprimées en mm évaporées par la surface du sol et utilisées par les plantes. L’évapotranspiration ou l’évaporation totale (E.T) est l’ensemble des phénomènes d’évaporation (processus physique) et de transpiration (phénomène biologique). On distingue : L’évapotranspiration potentielle (ETP). L’évapotranspiration réelle (ETR).
L’évapotranspiration potentielle (ETP) : On appelle évapotranspiration potentielle (ETP), exprimée en hauteur de lame ou tranche d’eau évaporée, la somme des quantité d’eau pouvant s’évaporer et transpirer sur une surface donnée et pendant une période bien définie, en considérant des apports d’eau suffisants. Pour l’estimation de l’évapotranspiration potentielle, on utiliser la formule de Thornthwaite.

Présentation de l’atmosphère 

L’atmosphère est définie comme étant : la couche gazeuse qui enveloppe notre planète (anonyme 2004). Elle est composée de différentes couches superposées et dans lesquelles la pression et la température décroissent progressivement. Ce sont la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et l’ionosphère (ou encore la thermosphère) (Ramade, 1984). Notre atmosphère est formée d’une couche d’air dont la composition moyenne est de :  Le passage de l’air pur à l’air pollué se fait lentement de telle sorte que la différence entre les deux états paraît au début peu sensible. Une différence très nette s’enregistre quand les substances de pollution arrivent à une concentration nocive pour l’organisme à ce moment leur concentration peut être de l’ordre de mg ou même de 100 de mg/m3 d’air parfois même quelque partie ppm et par 100 de million de ppm (PPCM) modifiant d’une manière à peine perceptible la composition en % de l’air. L’air pollué se rencontre actuellement surtout à la partie inférieure de l’atmosphère .

Les sources de pollution de l’air 

On peut avoir plusieurs sources de pollution atmosphériques les unes sont fixés, et les autres sont mobiles. Les principales sources sont :
Sources fixes : Les procédés industriels : Ce terme recouvre les installations industrielles mais également le chauffage des bâtiments, logement et bureau. les installations des combustions produisent la quasi-totalité des oxydes de soufres (SO2 ), aussi une partie de poussières de fumés noires et des oxydes d’azote (NOx).
La plupart des combustibles fossiles (charbon, fuel) contiennent en effet du soufre la teneur en soufre du charbon tourne autour de 1%.celle du fuel lourd se situe autour de 3% .
Les Foyers domestiques : L’incinération est le moyen utilisé pour éliminer les déchets urbains le mode de traitement des déchets consiste en la mise des sites sauvages des déchets et a y mettre le feu. La composition des déchets solides provoque le dégagement d’un gaz comprenant 50% à 65% de méthane (CH4) une fois incinérée les déchés et émettent des fumées du monoxyde de carbone et des poussières d’ordre 01 à 20 g /m3 d’air.
Les Sources Automobiles : L’automobile constitue une source importante de la pollution de l’atmosphère, la concentration des véhicules à moteurs dans la région très urbanisée peut provoquer une forte pollution de l’aire qui varie selon a nature du moteur d’une véhicule à diesel ou essence.
Dans les moteurs à explosion, les pollutions les plus répondues se produisent surtout on ralentie à base rotation et lors du démarrage à froid avec strates.

Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Situation géographique et géomorphologie
I-1. Situation Géographique
I -2- Aperçu Economique
I-3- géomorphologie
I-3-a- Les montagnes
I-3-b- La plaine de Annaba
I-3-c- Le cordon dunaire littoral
I-4- Réseau hydrographique
I-5- Le couvert végétal des sols
Conclusion
Chapitre II : Aperçu géologique
I-Introduction
I-I- Cadre géologique régional
I-I-1- Le complexe cristallophyllien
I-1.1. L’unité de base
I-1.2. L’unité intermédiaire
I-1.2.1. Les micaschistes
I-1.2.2. Le marbre
I-1.3. L’unité supérieure(série des alternances
I-2. Les roches ignées
I-2.1. Le groupe microgranitique
I-2.2. Le groupe rhyolitique
I-2.3. Le groupe dioritique
I-2.4.Le groupe andésitiques
I-3- Les terrains sédimentaires
I-3-1 Les flyschs ou grès numidiens
I-3-2 Les flyschs sénoniens
I-3-3- Le Mio-Pliocène
1-3-4- Quaternaire
a- Quaternaire ancien (haute terrasse)
b- Quaternaire moyen
c- Quaternaire récent
d- Quaternaire actuel
I-4- Tectonique
1-Le massif de l’Edough
2- la plaine d’Annaba
I-4-1- Déformations synmétamorphiques
I-4-2- Déformations tardives
I-5. Minéralisations du massif de l’Edough
Conclusion
Chapitre III : Les caractéristiques climatiques
I-Introduction
II- Les Station climatologiques
III – Variations des facteurs climatiques
III.1. Les précipitations
III-1-2- Répartition saisonnières des précipitations
III-1-3- Précipitations moyennes annuelles
III-1-4- Coefficient pluviométrique (H)
III-2-Les autres facteurs métérologiques
III-2-1- Humidité
III-2–2- Le Vent
III-3- Les températures
III-3-2- Diagramme pluviométrique
III-4- Détermination du type du climat
III-5- Le bilan hydrique
III-5-1- L’évapotranspiration
III-5-2– L’évapotranspiration potentielle (ETP)
III-5-3- L’évapotranspiration réelle (ETR)
III-6- L’interprétation du bilan hydrique
Conclusion
Chapitre IV : Les caractéristiques hydrogéologiques
I. Introduction
I-1- Les nappes superficielles
 La nappe des dunes
 les nappes de gneiss altérés
 La nappe superficielle
I-1- Les nappes profondes
 La nappe des cipolins
 la nappe des graviers
II- Piézomètre de l’aquifère
II-2- Inventaire des points d’eau
II-3- Carte piézomètrique
II-3-1- Interprétation des cartes piézométriques
II-3-1-1- Calcul du gradient hydraulique
II-3-1-2- Interprétation des cartes piézométriques
A – Carte piézomètrique du mois de Mars 2006
B – carte piézomètrique du mois de Juillet 2006
Conclusion
Chapitre V : Hydrochimie
I. Introduction
II. Méthode de prélèvement
III. Résultats et interprétations
III.1. Paramètres physiques
 Analyse d’ensemble
 Analyse de détail
1- Le Ph
III-1-C- Conductivité électrique
III-1-D- Taux de salinité (TDS)
III-2- Paramètres chimiques
III-2-1-L’éléments majeurs
III-2-1-A- Calcium (Ca2+)
III-2-1-B- Magnésium (Mg2+)
III-2-1-C- Chlorure (Cl-)
III-2-2- Les Nutriments
III-2-2-A- Phosphate PO4
III-2-2-B- Nitrite NO2
III-2-3- Les ETM
III-2-3-A- Le plomb Pb
III-2-3-E- Le Manganèse Mn
III-2-3- H- Fer total (Fe)
III-3-Sources de pollution inventoriées dans la zone d’étude
III-3- Mise en évidence d’une pollution organique
III-3-1- La demande biochimique en oxygène (DBO5)
IV- Mise en évidence d’une pollution par la méthode de la fréquence de dépassement
IV-1- Méthode de la fréquence de dépassement
a)- Cas d’une situation optimiste
b)- Cas d’une situation pessimiste
IV-2- Calcul les pourcentages des points d’eau de dépassement (les points d’eaux qui représente une pollution
a) – pourcentage du Cuivre
b) – pourcentage du Plomb
c) – pourcentage du Manganèse
e) – pourcentage du Chrome
j) – pourcentage du Fer
h) – pourcentage du Nitrite
i) – pourcentage du Phosphate
Conclusion
Chapitre V :Pollution de l’air
I-Introduction
II-Présentation de l’atmosphère
II-1- Les sources de pollution de l’air
II-1-2-Sources fixes
 Les procédés industriels
 Les Foyers domestiques
 Les Sources Automobiles
II-2-Types de pollution Atmosphérique
II-2-1- pollution locale
II-2-2- pollution régionale
II-2-3-Pollution global
III-Le secteur industriel
IV-Intensité du trafic routier d’Annaba
IV-1-La station de Kouche Nourdinne
IV-2-La station Gare Routière Sidi Brahim
V –La surveillance de la qualité d’air
V-1- Description du réseau
VI- La Pollution de l’air
VI-1-Types de polluant
VI-1-2-Polluants primaires
VI-1-2-1-Les oxydes d’azote (NO2 et NO)
VI-1-2-2- Monoxyde de carbone (CO)
VI-1-2-3-Dioxyde de soufre (SO2)
VI-1-2-4-particules en suspension
VI-1-2-5- Composés organique Volatiles (COV)
VI-2-Les Polluants secondaires
VI-3-La Dispersion des polluants
VI-4-La durée de vie des polluants
VI-5-Les Concentrations Maximales des polluants
VI-6-La pollution acide et ses effets sur l’environnement
 L’effet sur l’homme
 L’effets sur les animaux
 L’ effets sur les végétaux
 L’effets sur l’eau
 L’effets sur les métaux
VII- Les paramètres de mesures
VII-1-Les données météorologiques
VII-1-1-Régime thermique
VII-1-2-Humidité
VII-1-3-Le vent
VII-2-Les polluants Atmosphériques
VII-2-1-Les oxydes d’Azotes
 NOX
 NO3
 NO2
VII-2-2-Monoxyde de Carbonne (CO)
VII-2-3-Oxyde de Soufre (SO2)
VII-2-4-Poussières PS
VII-3-la Qualité de l’air
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie

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