Zoonoses infectieuses
La transmission peut être directe, c‟est à dire par morsure, griffure ou contact cutané ou muqueux,ou encore indirecte.
Transmission directe
Ce sont essentiellement la rage et la pasteurellose.
▪ La rage est une zoonose due au rhabdovirus, virus à ARN enveloppé, qui peut infecter tous les mammifères et responsable d‟une encéphalite mortelle (Tableau II).
Très fragile dans le milieu extérieur, ce virus est excrété dans la salive des animaux infectés symptomatiques et pendant treize jours avant l‟apparition des premiers symptômes au maximum. La contamination s‟effectue alors par morsure, griffure ouléchage d‟un animal excréteur [43,44]
▪La pasteurellose est essentiellement inoculée par morsure et se traduit le plus souvent par des formes locales suppurées (Tableau II). La forme généralisée, avec des ténosynovites douloureuses, des troubles vasomoteurs, des paresthésies et une cyanose, est exceptionnelle.
▪ La brucellose du chien entraine le plus souvent une infection inapparente, moins grave que la maladie transmise par d‟autres espèces (Tableau II).
Transmission indirecte.
▪La campylobactériose se transmet essentiellement par le biais d‟eau souillée, exceptionnellement par un contact direct, chez des individus fragilisés (Tableau II). Elle peut être locale (arthrites, méningites), se manifester par une forme septicémique, ou, le plus souvent, dysentérique.
▪La leptospirose est due à des spirochètes du genre Leptospira interrogans (Tableau II). Plusieurs sérovars peuvent être impliqués, mais les sérovars appartenant aux sérogroupes « canicola » et « icterohaemorrahagiae » sont les plus fréquemment rencontrés. Le réservoir de ces bactéries est constitué par les rongeurs (rat et souris),lelièvre, les insectivores, les sangliers, les ruminants sauvages [45-47]. La contamination s‟effectue, dans la majorité des cas, de manière indirecte par contact cutanéo-muqueux avec des leptospires présents dans l‟environnement (eau, alimentation, végétaux, sol contaminé par l‟urine d‟animaux infectés). Cependant, quelques cas rares de transmission par voie transplacentaire, vénérienne ou par morsure ont été décrits [46,47]. En France métropolitaine, 200 à 300 personnes sont atteintes en moyenne par an [40].
▪La fièvre boutonneuse est transmise par une tique, elle est due à Rickettsia coronii, et s‟exprime par des fièvres exanthématiques graves (Tableau II).
▪La tuberculose peut également être transmise par les chiens, qui peuvent être porteurs du bacille bovin, mais également jouer le rôle de réservoir du bacille humain (Tableau II). Un diagnostic de tuberculose canine peut ainsi permettre la détection d‟une tuberculose humaine [40].
Autres maladies infectieuses à connaitre
Il est primordial d‟avoir un animal suivi sur le plan médical, et correctement vacciné contre les principales maladies infectieuses, à savoir la maladie de Carré, l‟hépatite de Rubarth, la Leptospirose, la Parvovirose et bien sûr, la rage [40].
Maladie de Carré
La maladie de Carré est due à un morbillivirus, appartenant à la famille des paramyxoviridae. Ce virus à acide ribonucléique (ARN), enveloppé, possède une virulence importante à l‟origine d‟une maladie grave qui constitue, par ailleurs, un vice rédhibitoire [48,49]. En effet, cette maladie enzootique touche les chiens de tous âges et plus particulièrement les jeunes au cours de la période critique. La contamination des individus s‟effectue de manière directe par contact avec toutes les sécrétions d‟un animal infecté et plus particulièrement les aérosols [50].
Hépatite de Rubarth
L‟hépatite de Rubarth est due à un adénovirus canin de type I, virus à ADN nu, proche de l‟adénovirus canin de type 2 impliqué dans la toux de chenil. La transmission s‟effectue par voie oro-nasale de manière indirecte étant donné que le virus est très résistant dans le milieu extérieur [51,52].
La parvovirose
La parvovirose est due à un parvovirus canin de type 2, 2a ou 2b : virus à ADN non enveloppé, très résistant dans le milieu extérieur, à l‟origine d‟une entérite contagieuse aigüe. Cette maladie constitue un vice rédhibitoire [53,54]. Certaines races de chiens y seraient plus sensibles et notamment les Rottweilers, Beaucerons, Pinschers, Cockers, Retrievers, Bouviers bernois et Pitt bull terriers. Cette sensibilité particulière pourrait être d‟origine héréditaire ou liée à une immunité vaccinale spécifique à ces races [54,55].
Quelques notions sur la prise en charge du chien par le propriétaire
Quelques définitions
Chien à propriétaire : Désigne tout chien dont une personne se déclare responsable.
Propriétaire : Ce concept peut inclure plusieurs individus et pourrait désigner les membres d‟une même famille, foyer ou structure détenant des animaux.
Comportement responsable des propriétaires de chiens : Désigne la situation dans laquelle le propriétaire accepte et s‟engage à respecter un ensemble d‟obligations conformément à la législation en vigueur, axée sur la satisfaction des besoins comportementaux, environnementaux et physiques de son chien, de même que sur la prévention des risques (agression, transmission de maladies ou blessures) auxquels son chien peut exposer d‟autres animaux domestiques ou le milieu environnant.
Anthropomorphisme : est la tendance pour l‟homme à se représenter les animaux à son image, à leur prêter des qualités, des réactions, des comportements, des sentiments humains et à se comporter avec eux comme avec ses semblables [56].
Comportements des propriétaires de chiens
Il existe de nombreuses classifications des individus dans leur relation avec le chien qui tiennent compte de facteurs sociologiques et psychologiques. L‟une d‟entre elles envisage quatre types d‟attitudes possibles envers un animal de compagnie :
l‟humaniste, qui porte un vif intérêt et une profonde affection aux animaux de compagnie ;
le moraliste, qui se soucie avant tout du bon ou du mauvais traitement envers les animaux et réagit avec violence contre la cruauté à leur encontre et leur exploitation ;
l‟utilitariste, qui s‟attache surtout à la valeur matérielle et pratique de l‟animal ;
le négativiste, qui repousse les animaux par peur et par dégout.
Parallèlement à cette classification qui peut paraitre quelque peu didactique et sommaire, une « classification », ou plutôt une répartition des propriétaires de chiens analysant plus en détail la typologie humaine, a été proposée il y a quelques années à la suite d‟une enquête internationale conduite par une entreprise privée œuvrant dans le secteur de l‟animal de compagnie [16]. L‟approche y est conduite selon une double thématique :
animal-objet : le chien peut remplir des fonctions purement matérielles ou, à l‟opposé, être considéré comme un moyen pour l‟homme d‟accéder à un certain idéal ;
animal-socialisateur : le chien permet dans ce cas à l‟homme de s‟affirmer ou lui assure une certaine intégration sociale.
La mise en évidence et la définition de 8 groupes différents de propriétaires ont ensuite été faites à partir du chien lui-même : le « clochard-marrant », le « vieux compagnon », le « truc à la mode », « l‟ami de l‟enfant », le « gardien des biens matériels », le « nature chez soi », la « bonne conscience », le « symbole de l‟ordre établi ».
Une enquête, moins imagée, mais sans doute plus réaliste, a donné lieu à une répartition quantitative des propriétaires de chiens en référence à leur comportement vis-à-vis de l‟animal. Partant du domaine rationnel pour aboutir au registre affectif, sesrésultats sont les suivants [16]:
15% des propriétaires déclarent être totalement indifférents à la vie courante et au devenir de leur chien ;
18% ne prenant en compte que l‟aspect « santé » ;
18% confessent être dans une véritable adoration vis-à-vis de leur chien et le placer bien au-dessus des hommes dans leur échelle de valeurs affectives ;
15% pensent que le chien n‟a pas d‟autre finalité que strictement utilitaire ;
14% éprouvent pour leur chien un réel amour et le positionnent de manière équivalente à n‟importe quel membre de la famille ;
12% voient dans leur chien un élément important de valorisation de leur égo ;
8% enfin sont partisans d‟un chien « juste à sa place », en bonne santé, vivant dans la maisonnée, mais respecté en tant que chien sans aucun anthropomorphisme.
Une telle étude révèle que plus d‟un propriétaire de chien sur trois se situe de lui-même dans un cadre comportemental extrémiste, allant de l‟ultrarationalisme à l‟hyperaffectivité. Entre deux pôles de ce que devrait être en réalité la place du chien dans l‟esprit et dans la vie de quelqu‟un. Etre un bon maître se situe sans doute dans un juste milieu par rapport à ces deux extrêmes [16].
Comportements et éducation du chien
Education du chiot
Dès la 3e semaine de vie, et après une courte période de transition, va débuter une période critique appelée « période de socialisation ». Durant cette période, le chiot va apprendre à se placer dans sa propre espèce. Le rôle du maître est alors de continuer l‟éducation commencée par la mère par quelques gestes simples induisant sa supériorité hiérarchique (récompenser les comportements de soumissions et corriger les attitudes déviantes ou encore gérer l‟espace et la nourriture) sans pour autant nuire à son développement moral [57].
L‟éducation du chiot est nécessaire afin qu‟il puisse régner par la suite une bonne entente entre lui et ses maîtres. L‟éducation concerne plusieurs points comme l‟apprentissage de la propreté, l‟obéissance aux ordres (par la récompense ou la punition), la pratique du détachement, et apprendre les bonnes règles de la cohabitation [16].
Comportements agressifs
L‟agression constitue, du fait de sa fréquence et de la gravité de ses conséquences, le problème comportemental majeur du chien. Elle correspond à tous les comportements utilisés pour intimider ou blesser un autre organisme (excepté la relation proie-prédateur) [58]. Chez le chien, on peut déterminer 5 types d‟agression [59-61] :
Agression hiérarchique : comportements déclenchés lors de compétition hiérarchique, c’est-à-dire lorsque la position sociale d‟un individu est remise en cause par un subordonné.
Agression par irritation : déclenchée par la douleur, les privations (faim, soif), les frustrations (punition d‟un acte habituellement récompensé), la persistance d‟un contact physique après que les signaux d‟arrêt de contact aient été émit.
Agression territoriale : qui s‟effectue lorsqu‟il y a intrusion dans le champ d‟isolement (lieu que lechien considère comme son territoire réservé) ou dans le territoire de la meute.
Agression par peur : qui s‟effectue quand le chien ne peut échapper aux stimulus l‟effrayant, que ce soit par la fuite, ou par l‟inefficacité d‟autres comportements (par exemple une posture de soumission).
Agression maternelle : très semblable à l‟agression territoriale, mais concerne la mère défendant le territoire autour de sa progéniture.
Autres obligations du propriétaire
La possession d‟un chien chez soi présente à la fois ses avantages ainsi que ses contraintes et ses obligations. Parmi les éléments positifs, liés à la présence d‟un chien, on peut retenir [16] :
– la stimulation sociale apportée au sein de la famille : parler du chien, s‟en occuper, jouer avec lui, s‟intéresser à lui se révèle positif pour le groupe ;
– la présence du chien qui représente une compagnie si importante pour les personnes vivant seules ;
– la détente que procure à l‟homme la promenade avec son chien, le jeu et les caresses ;
– le sentiment de protection ressenti par toute la famille grâce à la présence d‟un chien, gardien du foyer ;
– la responsabilité qu‟entraine l‟achat ou l‟adoption d‟un chiot ;
– l‟aide indéniable qu‟apporte le chien dans l‟éducation des enfants. Il est d‟ailleurs utilisé par les psychologues pour aider à la réinsertion de jeunes enfants ou d‟adolescents délinquants ou difficiles ;
– la compréhension et la sympathie émanant de cet animal, susceptible parfois de transfigurer l‟être humain ;
– le sentiment de valorisation et de réalisation ressenti par certains dès lors qu‟ils sont accompagnés de leur chien et peuvent le montrer ;
– l‟aide dans les contacts sociaux, dans un mode de société où l‟on ne parle plus guère aux inconnus, et où la promenade avec son chien devient le moyen de discuter avec d‟autres promeneurs accompagnés de leur chien ;
– le sentiment de prestige qu‟éprouvent certains à la possession de telle ou telle race de chien.
Détenir un chien chez soi ne présente cependant pas que des côtés positifs et exige une réflexion approfondie avant de prendre la décision d‟en acquérir un. Il faut en effet être conscient des facteurs contraignants qu‟entraine la présence d‟un chien [16] :
– une liberté réduite. Le chien nécessite que l‟on s‟occupe de lui, y comprit le weekend et pendant les vacances (nombreux sont ceux qui réalisent ce fait trop tard et abandonnent leur animal à cette période.) ;
– le coût financier engendré par la présence de l‟animal, qu‟il faut identifier, vacciner, vermifuger, entretenir, nourrir et soigner lorsqu‟il est malade ;
– le temps qu‟il faut lui consacrer. Les notions d‟hygiène que le propriétaire doit s‟imposer et imposer au chien dans un environnement familial ;
– les problèmes avec les voisins ;
– les difficultés familiales soulevées lors d‟une séparation, d‟un décès, d‟un divorce, ou d‟une simple maladie ;
– les risques pour les autres personnes, dans la mesure où les gens ont parfois peur d‟un chien, ou bien l‟inverse le caressent sans précaution, et où une morsure est toujours possible, même si le chien n‟est pas méchant, mais simplement surpris.
Visite chez le vétérinaire
La 1re visite chez le vétérinaire est toujours préférable, voire obligatoire, si en cas de problème l‟acheteur souhaite annuler la vente. Le vétérinaire procèder a ainsi à un examen complet du chiot, aux primo-vaccination, mettra en place une puce d‟identification électronique si ce n‟est déjà fait, et fournira tous les conseils alimentaires et de vermifugation préventive nécessaire [16]. Et il est toujours préférablede contacter le vétérinaire en cas d‟anomalie observée chez le chien.
Soins au quotidien
Le chien nécessite que lui soient prodigués des soins, certains quotidiens, d‟autres moins fréquents, tels que les bains, l‟entretien des pattes, des griffes, de la cavité buccale, des yeux et des oreilles ainsi que du pelage. Il devra également faire l‟objet d‟un processus éducatif minimal permettant le bon équilibre psychique du chien et une meilleure tranquillité des personnes qui partagent son environnement. Il est noté que le chien a besoin de sortir au moins deux fois par jour [16]. Cependant il est de la responsabilité du propriétaire d‟empêcher le vagabondage du chien sans surveillance.
Vaccination
Un vaccin se définit comme une préparation qui, après administration, induit une réaction immunitaire spécifique responsable d‟une protection contre une maladie infectieuse, parasitaire ou tumorale [62].
La primo-vaccination contre la maladie de Carré, l‟hépatite et la parvovirose nécessite 2 injections, la 1re vaccination entre 7 et 9 semaines d‟âge, la 2e entre 11 et 13 semaines d‟âge. Le rappel doit être effectué un an après la primo-vaccination [16]. Pour les leptospiroses, 2 injections à un mois d‟intervalle. La 1re injection se fait vers la 7e semaine d‟âge. Le rappel est annuel [16].
Pour la rage, la primo-vaccination doit comporter une seule injection à partir de 3 mois d‟âge. Pour être valable, l‟injection de rappel doit être effectuée moins d‟un an après la dernière injection [16].
Déparasitage
De nombreux parasites externes (ou ectoparasites), arthropodes (puces, tiques, poux, agents des gales) ou champignons (les levures ou agents des teignes) peuvent être à l‟origine d‟eczéma, de prurit ou de dépilations importants. Quant aux affections parasitaires internes (causées par les endoparasites), elles concernent principalement l‟appareil digestif, mais aussi les poumons et le sang. Cependant, il est intéressant de noter qu‟actuellement de nombreuses maladies parasitaires peuvent être évitées en administrant au chien un traitement mensuel simple de vermifuge préventif, ainsi que l‟utilisation de traitement antipuces et tiques ciblant les adultes présents sur l‟animal et les œufs et les larves dispersés dans l‟environnement[16].
Identification
Face à l‟augmentation des populations de chiens, des déplacements, et donc du risque de perte de son animal domestique, tout chien devrait être convenablement identifié, afin de pouvoir retrouver au plus vite son propriétaire [16].
Aujourd‟hui, il existe l‟identification par tatouage et le transpondeur électronique ou encore appelé puce électronique. L‟implantation d‟une puce électronique par le vétérinaire est totalement indolore et ne nécessite aucune anesthésie.
Connaissances de base en cas de chien mordeur ou chien dangereux
Règlementation
La législation et la règlementation des chiens mordeurs à Madagascar sont régies par l‟arrêté ministériel n°3483/99 du 12 avril 1999 relatif à l‟observation des animaux mordeurs [63].
Art 1 er _ Le présent arrêté définit les mesures à appliquer conformément aux dispositions de l‟article 6 du décret n°95-375 du 23 mai 1995 portant définition etcodification des mesures sanitaires à prendre contre la RAGE.
Art 2_Tout chien, singe, chat ou maki, qui même sans présenter de symptôme de la rage, a mordu ou griffé une personne ou des animaux, est capturé sous surveillance vétérinaire, pendant une période de QUINZE JOURS, à compter de la date où la personne a été mordue ou griffée.
Art 3 Toute personne mordue ou griffée par un animal vacciné ou non contre la rage est tenue d‟en faire la déclaration à l‟autorité investie des pouvoirs de police (Gendarmerie, Commissariat de police), et au représentant local du service Vétérinaire.
Le propriétaire mordeur sera identifié et informé.
La personne mordue ou griffée est dirigée sans délai vers le centre de soins le plus proche muni de la fiche d‟observation rédigée par le Vétérinaire sanitaire.
Art. 4. – Le propriétaire est exigé de soumettre l‟animal mordeur à l‟observation vétérinaire. Il doit permettre les visites à tout moment dans les conditions de l‟article 6 du présent arrêté. L‟identification exacte de l‟animal mordeur sera faite en présence de la personne mordue ou griffée et du propriétaire.
Dans le cas où le propriétaire refuse de placer le chien mordeur sous observation vétérinaire, les agents de la force publique, sur réquisition de la personne mordue ou du Vétérinaire, dresseront immédiatement procès-verbal afin que des sanctions puissent lui être appliquées.
Pendant la durée de cette surveillance vétérinaire, le propriétaire ou la personne ayant la garde de l‟animal ne peut dessaisir ni abattre l‟animal sans l‟autorisation vétérinaire sanitaire.
Art. 5. – Si le propriétaire de l‟animal mordeur est inconnu ou défaillant, l‟Autorité Municipale fait procéder d‟office à cette surveillance vétérinaire dans la fourrière où elle fait conduire l‟animal.
Art. 6. – L‟animal placé sous surveillance vétérinaire est présenté trois fois successive par son propriétaire ou son détenteur au même vétérinaire.
La première visite est effectuée avant l‟expiration d‟un délai de vingt-quatre heures suivant le moment où l‟animal a mordu ou griffé, et la seconde au plus tard sept jours après la morsure ou la griffure.
En absence de symptômes entrainant la suspicion de la rage, le vétérinaire sanitaire établit à l‟issue de chacune de ces deux premières visites un certificat provisoire attestant que l‟animal ne présente, au moment de la visite, aucun signe suspect de rage.
A l‟issue de la troisième visite, le quinzième jour après la morsure ou la griffure, le vétérinaire sanitaire rédige un certificat définitif attestant que l‟animal mis en observation depuis quinze jours n‟a présenté, à aucun moment de celle-ci, des symptômes rabiques.
Art. 7. – Toutefois, le propriétaire ou le détenteur de l‟animal mordeur peut être autorisé par le Chef du Service vétérinaire à poursuivre les visites règlementaires de son animal par un second vétérinaire sanitaire, sous réserve que soient préalablement avisés de cette décision : la personne mordue ou griffée, le premier vétérinaire sanitaire, et l‟Autorité investie des pouvoirs de police qui a été informée des faits qui ont entrainé lamise sous surveillance vétérinaire de l‟animal
Table des matières
INTRODUCTION
I. PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I.1 GENERALITES ET RAPPELS THEORIQUES SUR L‟ELEVAGE DES CHIENS
I.1.1 Origine et évolution du chien dans le temps « de sauvage à domestique »
I.1.2 Notion sur les étapes de la vie du chien
I.1.3 Notion sur l‟alimentation du chien
I.1.4 Quelques notions sur les maladies du chien
I.1.5 Quelques notions sur la prise en charge du chien par le propriétaire
I.1.6 Connaissances de base en cas de chien mordeur ou chien dangereux
I.2 GENERALITES ET RAPPELS THEORIQUES SUR LE CONTROLE DES POPULATIONS CANINES
I.2.1 Quelques définitions
I.2.2 Objectifs d‟un programme de contrôle des populations canines
I.2.3 Sources des problèmes de contrôle des populations canines
I.2.4 Aperçu des problèmes engendrés par le manque de contrôle des populations canines
I.2.5 Quelques notions sur les mesures de contrôles des populations canines
II. DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
II.1 METHODES
II.1.1 Cadre de l‟étude
II.1.2 Type d‟étude
II.1.3 Période et durée de l‟étude
II.1.4 Population d‟étude
II.1.5 Paramètres étudiés
II.1.6 Modes de collecte, de saisie et d‟analyse des données
II.1.7 Considérations éthiques
II.1.8 Limites de l‟étude
II.2 RESULTATS
II.2.1 Description des échantillons selon les caractéristiques sociodémographiques et économiques
II.2.2 Description des échantillons selon les caractéristiques liées à l‟élevage
II.2.3 Description des échantillons selon les caractéristiques liées à l‟accès aux informations sur l‟élevage et le contrôle des populations canines
II.2.4 Connaissances, attitudes et pratiques des propriétaires de chien face à l‟élevage des populations canines et les facteurs y associés
II.2.5 Connaissances, attitudes et pratiques des propriétaires de chien vis-àvis du contrôle des populations canines
III. TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
III.1 Réflexion sur la méthodologie
III.2 Discussion sur les connaissances, attitudes et pratiques des propriétaires de chien face à l‟élevage des populations canines
III.2.1 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur les mesures de prévention des maladies
III.2.2 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur les MEV
III.2.3 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur les zoonoses canines
III.2.4 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur l‟alimentation du chien
III.2.5 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur la responsabilité en cas de morsure
III.3 Discussion sur les connaissances, attitudes et pratiques des propriétaires de chien face au contrôle de la population canine
III.3.1 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques vis-à-vis des responsabilités dans l‟application des mesures de contrôle de la population canine
III.3.2 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur les différentes mesures de contrôle des populations canines
III.3.3 Discussion des connaissances, attitudes et pratiques sur la législation et les règlements concernant l‟élevage et le contrôle des populations canines
III.4 Problèmes soulevés par l‟étude
III.5 Solutions proposées
III.5.1 Amélioration de la couverture temporelle, spatiale, thématique et des cibles des actions des sensibilisations
III.5.2 Formations des animateurs ou sensibilisateurs ainsi que des vétérinaires
III.5.3 Augmentation des sources d‟information fiables et compétentes
III.5.4 Application des mesures de contrôle des populations canines en fonction du mode de vie et du respect de la culture locale
III.5.5 Recherche de financement pour l‟amélioration des CAP des propriétaires de chien vis-à-vis de l‟élevage et le contrôle des populations canines
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES