Structure de l’entreprise
La structure décrit les rapports des différents services entre eux et les liaisons hiérarchiques qui existe entre les chefs à différents niveaux. On peut refléter donc cette structure à travers l’organigramme qu’on va présenter ultérieurement. Il est à noter que l’organigramme de la Dynastie Confection est de type « staff in line » ou fortement centralisé.
Rapport entre travail masculin et travail féminin
Il y a une certaine inégalité dans la production des hommes et des femmes dans l’entreprise d’autant plus que la force nécessaire dans le travail n’est pas vraiment la même. Le dernier statistique du nombre des hommes et des femmes travaillant dans la Dynastie Confection a permis de voir que la plupart des travailleurs sont des femmes, où la logique de l’entrée massive de la femme dans le domaine du travail est irréfutable surtout dans le domaine textile.
On sait qu’il y a deux modes de production dans l’entreprise, celui du travail à la pièce et celle du travail à la chaîne :
Le travail à la pièce ou le tricotage
Le tricotage a permis aux hommes d’être le meilleur dans l’appréciation du produit accompli. Pendant les enquêtes opérés, celui de l’observation et du test aux ouvriers et contremaître, l’homme possède un certain sens de la finition lors de leurs attributions. Les produits finis par les hommes sont les plus appréciés et ne font généralement pas l’objet d’une quelconque retouche, consistant en une sanction aux travaux mal faits.
Le témoignage d’un ouvrier machiniste OS1, confirme que les hommes possèdent plus de force que les femmes comme on l’a toujours su. Ils n’ont pas autant de soucis comme les problèmes de ménage ou de couple que les femmes se doivent de régler au sein de son foyer. Ce n’est pas qu’il se fou de sa vie de famille mais son plus grand souci à lui, c’est de trouver et de chercher de quoi nourrir sa famille. Il a ajouté en rigolant que les hommes ne sont pas autant stressés que les femmes et ils peuvent facilement se concentrer au lieu de penser à ceci ou cela. En additionnant avec cela, les hommes sont plus aptes et volontaires pour les heures supplémentaires tard la nuit.
Le témoin a encore précisé qu’un homme n’a pas peur de rentrer tard la nuit conséquent des heures supplémentaires.
Ces facteurs semblent être pas très remarquables mais force est de constater que, ce sont des impressionnants facteurs de bonne productivité.
Le travail à la chaîne ou la confection
Dans ce domaine, la femme se voit plus rapide que les hommes. C’est ce qui compte le plus dans le travail à la chaîne : tout est chronométré. Ce moyen de production requiert à l’ouvrière une certaine dynamisme et rapidité pour mener à bien les tâches à accomplir. Certainement, la charge ménagère de la femme ne lui permet pas de se concentrer dans la finesse de tel ou tel produit. Elle est souvent stressée par les problèmes de couples, de ménages que son esprit ne se voit pas être concentré dans le travail. Les enquêtes ont montré que les ouvrières ont plus de problèmes que les ouvriers surtout dans leurs foyers. Ceci peut donc être un facteur conséquent sur le travail des femmes ouvrières.
Salaires à la pièce ou salaire au rendement
« La rémunération du travail à la tâche, aux pièces ou au rendement doit être calculé de telle sorte qu’elle procure au travailleur de capacité moyenne et travaillant normalement ; un salaire au moins égale à celui du travailleur rémunéré au temps effectuant un travail analogue. La détermination de cette rémunération est faite sous l’arbitrage de l’inspecteur du travail par des commissions régionales ou locales composées de deux employeurs membres de la profession et de deux travailleurs désignés par les organisations syndicales. Les taux minima des salaires ainsi que les conditions de rémunération du travail à la tâche, aux pièces ou au rendement sont affichés aux bureau des employeurs et aux lieux de paie du personnel Dans tous les cas, le salaire minimum de sa catégorie professionnelle doit au moins être garanti au travailleur rémunéré à la tâche, aux pièces ou au rendement ».
En ce système de calcul de rémunération, est surtout en fonction de la quantité produite. Ce qui amène à dire que le salaire à la pièce est déterminé par la pièce effectuée par l’ouvrier uniquement. Même à la pièce, son paiement est mensuel et est basé sur le salaire de base fixé à Ar 62 121.
Le salaire à la pièce est tellement aléatoire puisque comme on l’a vu précédemment, il se paye par les nombres de pièce effectués par l’ouvrier. Il peut varier de A r 30 000 à Ar 100 000 et plus encore, mais selon les capacités et aptitudes de l’ouvrier uniquement.
Ceci peut être bénéfique pour ceux qui parviennent à exécuter plus de pièces pour toucher même Ar 131 574. Mais dans l’autre camp, il ne peut en aucun cas être profitable s’ils ne peuvent pas accomplir autant de pièces. Le salaire de ces derniers peut se dégringoler de Ar 40 000. Cecipeut être une conséquence d’arrêt de travail pour cause de maladie par exemple.
Les bonnes pièces sont les seules rémunérées d’une somme de Ar 600, en moyenne, un ouvrier performant peut effectuer 5 bonnes pièces. Ceux qui sont jugés mal faits va faire l’objet de retouche et ne sont pas payés. Ce système constitue une sorte de sanction afin que l’ouvrier responsable du travail mal fait sera plus attentionné et fera plus attention. Il est nécessaire de préciser qu’il n’y a pas d’heures supplémentaires pour ce moyen de production à la pièce étant donné que ce sont les nombres de pièces effectués qui seront pris en compte.
Salaire horaire ou salaire mensuel
C’est le temps de travail effectué par le travailleur qui sera pris en compte ici. Comme l’horaire de travail ordinaire, il est à régime de 8 heures par jour en dehors des heures supplémentaires.
DEMOTISATION, ABANDON ET RESISTANCE
Le bas niveau intellectuel de la population en générale favorise encore et encore la pauvreté de la population active. Ce qui explique la difficulté et la rude concurrence entre les gens en quête de travail. Le recrutement dans le domaine du travail est actuellement basé sur la possession des diplômes en premier temps, puis les expériences requises par l’employeur suivi des aptitudes personnelles pour le travail en question. Tout le monde, c’est-à-dire toute la population active ne pourra pas s’aligner à ceux qui ont ces capacités d’autant plus que des études récentes ont montré que le tiers des chômeurs à Antananarivo possède une licence. Que vont faire les restes qui n’ont que leurs CEPE pour le marché du travail ? Rejoindre les rangs des commerçants qui jailli les marchés et les trottoirs ? Et si sans capital que faire d’autres ? Ou bien rejoindre les femmes des trottoirs.
Les entreprises franches constituent un grand marché de travail dans la manufacture qui est en quelque sorte le travail le mieux adapté pour une population à majorité seulement de niveau primaire suivi de ceux qui sont illettrés et peu ont atteint les études secondaires jusqu’au baccalauréat.
Instabilité du travail ouvrier
L’Etat malgache depuis les 10 dernières années incitent les investisseurs à investir leurs capitaux chez nous. Beaucoup ont œuvré dans les entreprises de la manufacture que sont les zones franches d’exportation.
Le travail dans les zones franches est donc si abondant, comme au sein de l’entreprise Dynastie Confection Madagascar qui emploie des travailleurs d’environ 50 à peu près. Alors ces entreprises fournissent des emplois assez nombreux pour ceux qui arrivent à y travailler. Mais comment est la condition de travail au sein de ces usines de production à majorité d’actionnaires étrangers, seulement attirés par les mains d’œuvres à bon marché et abondantes considérants ces travailleurs que comme une machine de production facile à remplacer, en cas d’usure, ou de mauvais taux de capacité de manufacturer.
On verra dans les paragraphes suivants les différentes raisons qui démontrent que le travail, essentiellement des ouvriers, dans une entreprise est vraiment instable et non pérenne.
Le chômage involontaire
Le chômage est défini au sens du Bureau International du Travail, un chômeur est un actif dépourvu d’emploi au cours d’une période de référence relativement courte, entreprenant une recherche active de travail et disponible d’exercer un emploi dans un délai relativement court.
L’armée de réserve
Avec le taux de chômage assez élevé dans la capitale, il existe ainsi un certain bassin de chômeur en quête de travail et prêt à admettre telles ou telles conditions de travail plus ou moins acceptable.
Il est plus juste dans ce cas, d’emprunter l’expression de Karl Marx décrivant cette situation dont selon lui, «l’armée de réserve industrielle ». Le surplus de la population active en quête de travail est à la fois le produit nécessaire de l’accumulation et aussi le levier pour les entreprises. En effet, il constitue une «armée de réserve », matériaux humains constamment prêt et exploitable. Ici donc, la loi de « l’offre et de la demande » dans le domaine du travail est vraiment mis en exergue. On sait que si l’offre de travail est inférieur à la demande des chômeurs, il naquit automatiquement cette notion ou plutôt, situation d’abondance de main d’œuvre toujours prêt.
La migration dans la capitale connue sous le nom de l’exode rurale renforce cette abondance en main d’œuvre sachant l’existence de l’extrême pauvreté qui sévit la population rurale. Les jeunes ruraux qui ne possèdent ni terre ni autres moyens de productions sont forcés de s’échapper du goulot d’étranglement de pauvreté. Ces jeunes espèrent qu’en ville, la vie est plus facile et plus « vivable » si l’on peut exprimer ainsi. Ils ne savent pas que c’est en fait tout le contraire et plus tenace encore. C’est en effet, la principale raison de l’exode rurale dans la capitale.
Ces migrants, une fois arrivés en ville vont rejoindre les rangs des gens en quête de travail, des chômeurs déjà endurcis. Plus tard, ils vont se rendre compte que la vie urbaine n’est pas telle qu’ils avaient imaginé auparavant. Peu nombre d’entre eux va finir par trouver du boulot à salaire misérable, du travail dans les zones franches pourquoi pas, ou des petits commerçants de rue, ou bien du travail malsain qu’on ne va point citer, ou tout simplement des sans abris de la rue et les autres repartent à la campagne sans avoir attendre leurs objectifs qui a été d’améliorer sa qualité de vie.
Le chômage technique
Avec ce chômage involontaire, le chômage technique est aussi à l’affiche. Il s’agit ici d’une interruption de processus technique de production au sein de l’entreprise. Il peut s’agir d’une panne de machine, ou bien d’une pénurie quelconque qui pourrait entraîner le ralentissement de la production ou son arrêt même.
Il y a chômage technique quand il n’y a pas assez de travail à effectuer en raison technique.
Dans le cas de l’entreprise Dynastie Confection, comme elle est une zone franche, elle réalise des commandes venant des marchés extérieurs. Même en étant une entreprise qui vient d’ouvrir ses portes, elle a connu un chômage technique surtout la fin de l’année 2006 jusqu’au début du nouvel an 2007.
Les ouvriers ne peuvent faire grande chose étant donné que les travaux à faire sont en pénurie. Les commandes ne suffisent pas pour toute la totalité de tous les ouvriers. Donc, il a fallu réduire le nombre d’ouvriers qui peut continuer à travailler pour accomplir les commandes. Alors, le travail se fait à tour de rôle et surtout pour ceux qui ont une bonne productivité.
Il est nécessaire de remarquer ce seuls ceux qui travaillent seront payés et les autres seront considérés comme en arrêt de travail. Alors, cette situation pose du problème aux ouvriersencore en moins.
Salaire ouvrier, un salaire miteux
Une telle qualification du caractère du salaire ouvrier semble être plus juste. Une rétribution pareille ne permet pas à toute une famille de vivre convenablement. Rien que d’imaginer ce que l’on peut faire avec environ Ar 63 000 pendant un long mois tout entier.
Recours aux heures supplémentaires
Les heures supplémentaires sont facultatives pour chaque travailleur, il est libre d’en effectuer ou non. Mais dans les entreprises franches comme dans notre terrain de recherche, la majorité des ouvriers se doivent d’accomplir des heures supplémentaires pour essayer de combler ce salaire déplorable. Toutefois, on sait que les ouvriers ne sont pas les gagnants mais au contraire, ils sont les perdant dans l’exécution de tâche qui va être peu majoré.
Ces heures en plus de l’horaire normal du travail vont donc requérir une autre force physique en plus. Alors que la journée a été très longue si on parle d’heure en dehors des huit heures journalières. L’ouvrier ne va plus être capable de produire au même rythme parce que force est de constater qu’il y a eu forcément un déclin de la capacité de travail pendant ces huit heures de temps. La quantité va donc diminuer pendant ces heures en plus mais pire encore la qualité et va finir par des retouches qui vont constituer un « travail impayé mais sanctionné ».
Alors, les heures supplémentaires n’apportent grande chose sur le salaire de l’ouvrier d’autant plus qu’elles ne sont pas pour les tricoteurs mais les confectionneurs uniquement. Afin de comprendre les moyens de subsistance de la famille ouvrière, il serait plus convenable d’étudier par la suite les dépenses mensuelles de la famille en déduisant après la culture de la famille ouvrière.
Consommation du ménage ouvrier
La consommation est l’utilisation immédiate des revenus distribués. Acheter des aliments, des vêtements, du logement sont des actes de consommation. Une fois ces actes accomplis, la part du revenu qui n’est pas consommé est épargnée.
Comment donc, si mesquinement rétribué, l’ouvrier parvient à subsister malgré tout ? Par quel prodiges « d’économie et de sobriété » tire-t-il d’un salaire qui ne suffirait pas à payer les plus maigres des repas décents, son logis, ses vêtement s, sa subsistance au total ?
Que l’ouvrier soit payé à la pièce ou de part le chronométrage du travail à la chaîne, sa rémunération demeure un mesquin devant les profits et bénéfices qu’en tirent les patrons ou bienles employeurs.
Développement humain quasi inexistante
Parler de l’épanouissement humain dans une zone franche n’est pas chose facile car plusieurs sont les problèmes sociales percevables dans ces entreprises surtout dans celle pris étant notre terrain de recherche. Le moyen humain est toujours en dernier des affiches si on compare celui du capital ou des matériels nécessaire à la production. Ce moyen est toujours négligé sous l’influence de plusieurs facteurs à savoir la présence d’une armée de réserve et du salaire misérable qu’on a vu précédemment. Le troisième élément qui complète donc cette notion d’instabilité, c’est surtout cette négligence du « social ».
Politique syndicale masquée
C’est le droit de tout travailleur d’appartenir à tel ou tel pour se battre et revendiquer ses droits à ses côtés. Les membres hiérarchiques sont des travailleurs dépourvus de la connaissance de la législation en générale du travail d’où, toute revendication entreprise n’aboutit en rien.
Les délégués du personnel qui sont élu par les travailleurs si ont se réfère au Code du travail n’est pas du tout ainsi. L’employeur ne veut pas perdre du temps encore moins de l’argent pour une élection. Les quatre délégués du personnel ont été tous désignés par l’employeur. Sans doute sous prétexte d’assurer une bonne cohésion et une bonne entente avec ces personnes en ce qui concerne les revendications, les suggestions ou autres. On pense que le but principal de la classe patronale est de mettre sous ses ordres des individus qui pourront leur servir comme étant encore un moyen de pression et de domination des ouvriers.
Quand à la l’inspection du travail, c’est seulement dans les cas les plus pénible qu’il joue un rôle avec les ouvriers. Ce qui importe c’est le papier et non plus la réalité sur le terrain. C’est ici, qu’en ressort la confirmation de la remise en question de la législation du travail à Madagascar.
Notre Code du Travail n’a encore subi d’énormes changements par rapport à celui instauré en 1954 comme « copie collé » de la loi française en cette époque. Cette loi ne correspond plus aux attentes des travailleurs parce qu’elle n’assure et ne garanti pas le bien être de la masse salariale.
AVANTAGES MUTUELLES
L’exploitation à fond tient une grande place dans le travail ouvrier dans les zones franches d’après les enquêtes et les observations effectuées dans le terrain de recherche. Il n’y a pas un quelconque projet de développement humain au sein de ces entreprises, l’ouvrier n’est qu’une machine de production comme toute autre machine aussi banale soit-elle. Tout avantage est donc attribué à la classe patronale, la classe exploitante. Le petit ouvrier qui ne possède aucun moyen de production mais vend sa force de travail aux détenteurs de moyens de production se trouve confronté à des tas de problèmes sociaux qui ont des répercussions graves sur leur vie en générale.
Si telle peut être l’avantage de l’employeur, qu’en est il de celui du petit ouvrier qui ne gagne qu’un misérable salaire de survie destiné à la subsistance tout simplement. La paragraphe VI.1 et VII, nous aide à comprendre et à savoir les éventuelles avantages pour le travailleur ouvrier.
La réduction du taux de plus value (POUR OUVRIER)
La plus value, comme on l’a vu dans le chapitre 1 du présent écrit est définie par Karl Marx comme étant « la valeur du surtravail, c’est-à-dire du travail non payé accompli par le travailleur pour le capitaliste, ce qui est la base de l’accumulation du capital. » Alors, on peut dire que c’est la différence entre travail fourni et travail nécessaire à la réalisation de la production, ou encore surtravail. L’employeur lui est toujours à la recherche de procédé dans le but d’augmenter cette plus value pour son bénéfice. La plus-value, une fois extraite du surtravail, est ensuite partagée entre les différents acteurs du capital. Les taxes prélevées par l’Etat (directs ou indirects, sur les profits ou sur les salaires) sont prélevées sur la plus-value. De ce fait, la plus-value est répartie en : rente, profit industriel, profit commercial, intérêt et impôt.
L’inverse de l’augmentation du taux de plus-value donc, ne peut nécessairement qu’aider le petit ouvrier puisqu’il va s’agir de sa réduction.
Le droit aux 40 heures de travail hebdomadaire
« …Dans tous les établissements assujettis au Code du Travail, même d’enseignement ou de bienfaisance, la durée légale du travail des employés ou ouvriers de l’un ou de l’autre sexe, de tout âge, travaillant à temps, à la tâche ou aux pièces ne peut excéder cent soixante treize virgule trente trois (177,33) heures par mois… Les heures effectuées au-delà de la durée légale du travail constituent des heures supplémentaires qui donnent lieu à une majoration. »
Cet article nous mène à constater que la durée du travail en une semaine est de 40 heures en moyenne, ce qui fait 8 heures en une journée.
Minimiser et réduire la plus-value absolue fait partie du développement humain de l’entreprise puisqu’il s’agit d’un intérêt du travailleur ouvrier. Cette forme de plus-value qui représente toutes les méthodes cherchant à étendre la grandeur absolue de la plus-value.
Dans notre objectif de réduction, on peut imaginer la diminution de la journée de travail : la durée du travail reste la même, mais seule la durée du sur travail qui diminue car si elle augmente on est face au but de l’employeur ; la diminution de l’intensité du travail : comme on sait que le travail manuel requiert autant de force, l’ouvrier a besoin de reprendre des forces dans l’accomplissement de son travail. On peut très bien augmenter les temps des pauses ou des temps morts pour que le travailleur puisse travailler davantage après. la réduction des heures supplémentaires qui ne sont pas du tout bénéfique tant pour l’ouvrier que pour le patronat. Elles sont seulement source de déclin de la production étant donné la diminution de la capacité de production de l’ouvrier.
Faire respecter cette fourchette de 40 heures ne peut qu’être bénéfique pour l’entreprise et le travailleur lui-même. Rester à huit heures de travail journalière va permettre à l’ouvrier de reprendre des forces pour le travail du lendemain et non être contraint à effectuer des heures supplémentaires qui ne sont même pas rentable mais fatigant tout simplement. La capacité est ainsi conservée et l’employeur peut être fier d’employer sous ses ordres des ouvriers spécialisés ou qualifiés compétents et performant à la fois. L’ouvrier, dans ce cas est plus motivé à travaillerpuisqu’il ne ressent pas trop la contrainte de la fatigue et de la force de travail encore à utiliser.
Ponction sur la plus value
Dans le but d’améliorer la condition de travail ouvrier dans la Dynastie Confection Madagascar, on peut parler de mettre en place une « caisse de solidarité » destinée à recouvrir le milieu social de l’entreprise. De ce fait, on va ponctionner la somme perçu par le patronat afin de le verser dans le compte des ouvriers non comme du salaire direct mais étant des sortes d’allocations et de recouvrement social, « une caisse de solidarité ». Les entreprises et sociétés de grandes envergure ont recours à cette sorte de caisse comme afin d’aider le salarié pendant les périodes amers de la vie ou tout simplement de combler les allocations en dehors de celles de la CNAPS.
Il nécessite donc la mise en place d’un service de développement social qui n’a que pour responsabilités que pour viser l’intérêt du petit ouvrier dans son recouvrement mais aussi veiller à ne pas que l’entreprise n’entre en faillite à cause de cette caisse.
En un mot donc, cette caisse de solidarité, comme l’indique son nom, est un financement et un recouvrement des ouvriers et les membres de sa famille sur le plan social en parallèle avec le CNAPS. Ce nouveau penchement pour l’aspect humain dans les entreprises franches va surtout concerner la cantine, l’allocation familiale, le transport, la sécurité sociale : maladies, congés payés, les autres aides familiales.
Table des matières
Introduction générale
Partie 1 – Théorie de la valeur travail et impératif de la globalisation
Chapitre 1 – Organisation du travail ouvrier à l’époque de la modernité
Chapitre 2 – dialecte patronat – ouvrier au sein de la Dynastie Confection Ivato
Partie 2 – Milieu de travail et endurance ouvrière
Chapitre 3 – Fonctionnement et identité de l’entreprise
Chapitre 4 – Effectif ouvrier et rétribution
Chapitre 5 – Démotivation, abandon ou résistance
Partie 3 – Prospective de pérennité de l’emploi et du travail ouvrier
Chapitre 6 – Avantages mutuelles
Chapitre 7 – responsabilisation des partenaires
Conclusion générale
Bibliographie
Tables des manières
Listes diverses
Annexes
Curriculum Vitae
Résumé