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LA FORME JURIDIQUE
La détermination du choix de la forme de la sociétéest libre, mais il faut tenir compte des différents facteurs qui peuvent assurer la réussite ou la réalisation de ce projet. Ces facteurs concernent des moyens matériels (immobilisation), de financement (investissement) et surtout le savoir-faire (la personnalité, compétence) en tenant compte de la capacité intellectuelle de chaque associé.
Notre choix s’est orienté vers la forme : « Société à Responsabilité Limitée» pour les multiples raisons qui suivent :
– l’impôt à payer est faible ;
– la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports respectifs ;
– les associés doivent être en contact permanent et se connaissent ;
– les apports sont intégralement libérés, une fois al société est formée et ils constituent le capital social, qui est le seul gage des créanciers.
Le capital social est fixe à la somme d’Ariary 16.000.000. Néanmoins, il serait important d’envisager l’augmentation du capital ou de s’autofinancer pour l’extension des activités.
a) Fonctionnement de la société
Le fonctionnement et le contrôle s’organisent par ’assemblée des associés et la gérance. L’assemblée générale ordinaire doitse réunir au moins une fois par an pour approuver les comptes qui doivent être transmi s au greffe du tribunal de commerce1.
b) Les conditions relatives aux associés
Sont prises en considération de la capacité et le nombre des associés.
– La capacité des associés
Les associés non gérants de la Société à Responsabil té Limitée ne sont pas commerçants ; d’un côté, la capacité civile suffitDe. l’autre côté la responsabilité des associés non gérants se limite à la hauteur du montant de leurs apports La responsabilité de tous les associés est limitée au montant de leurs apports1. Les futurs associés devraient se connaître. Les apportsdoivent être intégralement libérés dès que la société est formée, puisqu’ils sont le euls gage des créanciers. En effet, les apports en industrie sont exclus car on ne peut pas les libérer immédiatement.
Ensuite, la SARL ne requiert que peu de somme pour le capital en phase de démarrage de l’activité piscicole. Cependant, il serait force de procéder à l’augmentation du capital dans les exercices à venir ou de s’autofinancer les activités en extension (augmentation de la production).
– Le nombre des associés
Le nombre des associés est limité. Le nombre des associés est égal ou inférieur à vingt personnes selon la règle du droit commun.
B- MISSION DU PROJET
Le projet a pour mission la production piscicole dans l’étang avec laquelle il tient à satisfaire les besoins de la population (c’est-à-dire le marché). De plus, ce projet s’intègre dans plusieurs systèmes de production agricole, à savoir :
–système de sous-produits agricoles qui fournit aux autres producteurs
agricoles des revenus supplémentaires de leurs activités principales ;
–système de recyclage de divers déchets et affluents l’élevage puisque
l’activité piscicole les utilise pour l’alimentation (fertilisation) des espèces élevées.
–système de valorisation de l’eau qui constitue un des éléments
essentiels de la pisciculture et qui donne une source d’énergie pour la vie humanitaire.
Par conséquent, ledit projet contribue à l’amélioration de la condition environnementale et met en exergue la politique de gestion durable des différentes ressources touchées directement ou non par l’activité piscicole.
C- SECTEUR D’ACTIVITE ET DIMENSION DU PROJET
Nous savons très bien que la pisciculture dont l’activité principale concerne l’élevage des poissons en étang, fait partie du secteur d’activités primaires ; ce secteur a été choisi étant donné que notre population est constituée à 75% d’agriculteurs et éleveurs. Donc, ce projet fait appel à la ressource purement naturelle. Concernant la dimension du projet par laquelle il serait de la société à responsabilité limitée (SARL) de petite taille, le nombre des associés est inférieur ou égal à vingt personnes. Le choix d’une localité pour la mise en œuvre du projet s’avère utile. Les diverses potentialités constatée dans la zone d’étude vont être favorables à la promotion de la filière piscicole. Ainsi, le chapitre suivant nous aidera à étudier la faisabilité commerciale du projet.
ETUDE DE FAISABILITE COMMERCIALE
Ce chapitre est entièrement consacré à l’étude du marché. Tout d’abord l’analyse de la demande et de l’offre, ensuite la stratégie marketing adoptée à la commercialisation et enfin la part du marché visé.L’étude de marché qui consiste à tirer partie de la connaissance du marché, pour élaborer les programmes de marketing dont dépendent la production et l’administration financière, est l’une des tâches de ce projet.
En d’autres termes, l’étude de marché permet de serenseigner sur :
– le type de produit piscicole ou aquatique qui se vend le mieux ;
– les consommateurs pour prévoir des découchés, le mode d’achat et le prix ;
– la distribution à établir ou à adapter selon la force de vente, les charges commerciales et de promotion.
Les concurrences pour adopter la meilleure stratégie (selon le cycle de vie du profit). Les divers objectifs peuvent être visés pa r l’étude du marché sont les suivants: les informations réunies par le biais de l’étude du marché sont exploitées pour permettre à l’entreprise d’obtenir une situation performante sur le marché et cette situation peut résulter :
– d’une prise en considération des contraintes et des opportunités du marché dans les décisions,
– d’une adaptation de la politique de l’entreprise aux caractéristiques et comportement des consommateurs,
– d’une meilleure adéquation des produits aux attentes de la clientèle1.
Pendant l’étude de marché, pour la réalisation de ce projet, nous avons utilisé les techniques et méthodes du système d’Information Marketing (SIM), notamment l’enquête par sondage. Par conséquent, ce chapitre comporte en trois sections :
– l’analyse de l’offre et de la demande ;
– la stratégie marketing adoptée et l’organisation de la commercialisation ;
– la part du marché visé.
Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRNOYMES
GLOSSAIRE
METHODOLOGIE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: VUE GENERALE ET ETUDE DESCRIPTIVE DU PROJET
Chapitre I. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION DE LA MISE EN PLACE PROJET
Section I. PRESENTATION DU PROJET ET DE LA COMMUNE RURALE DE BELOBAKA
§-1. GENERALITE SUR LA PISCICULTURE A MADAGASCAR
A- NOTION DE LA PISCICULTURE
B- HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE A MADAGASCAR
a)- Phase coloniale
b)- Phase de l’indépendance jusqu’en 1979
c)- De 1979 à 2003
d)- De 2003 jusqu’à 2007
C- EVOLUTION DE LA PISCICULTURE
D- LES DIFFERENTS TYPES DE FERME PISCICOLE
a)- Pisciculture extensive
b)- Pisciculture semi intensive
c)- Pisciculture intensive
§-2. Présentation générale de la commune rurale de Belobaka.
A- SITUATION GEOGRAPHIQUE
a)- Localisation
b)- Aspects historiques
B- MILIEU HUMAIN
a)- Principales ethnies
b)- Démographique
C- MILIEU PHYSIQUE
a)- Pédologie
b)- Hydrologie
c)- Climat
d)- Température
D- CARTE DE LA COMMUNE.
Section II. RENSEINGEMENTS GENERAUX.
§-1. Renseignements généraux sur le projet
A- TITRE DU PROJET
B- CHOIX DU PROJET.
C- RAISON D’ETRE
a)-Raison économique
b) Raison sociale
D- LE SIEGE SOCIAL
a) Activités principales
E- DURABILITE DU PROJET
F-LES CIBLES DU PROJET
G- IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET.
H-LES AVANTAGES
I- LES RESULTATS ATTENDUS.
§-2. Renseignements généraux sur le produit
§-3. Renseignements généraux sur l’entreprise
A- LA FORME JURIDIQUE
a) Fonctionnement de la société
b) Les conditions relatives aux asociés
B- MISSION DU PROJET.
C- SECTEUR D’ACTIVITE ET DIMENSION DU PROJET
Chapitre II. ETUDE DE FAISABILITE COMMERCIALE
Section I. L’ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE.
§-1. Analyse de la demande.
A – IDENTIFICATION DU MARCHE
a)- Critères relatifs à la caractéristique des consommateurs
b). Critères sur les réponses des consommateurs
B- ETUDE DU COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS
C- SENSIBILISATION DES CONSOMMATEURS
§-2. Analyse de l’offre
A- LES MARCHES EXISTANTS
B- LES MARCHES CIBLES
C- LES PRIX DU PRODUIT
D- ETUDE DE LA CONCURRENCE
a)- Les concurrents directs
b)- Les concurrents indirects
E -ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU PROJET
a)- L’environnement interne
b)- L’environnement externe
Section II. LA STRATEGIE MARKETING ADOPTEE ET L’ORGANISATION DE LA COMMERCIALISATION
Section III. LA PART DU MARCHE VISEE
§-1. Etude de consommation
§-2. L’analyse de la part du marché
A- LE MARCHE REEL
B- LE MARCHE POTENTIEL.
Chapitre III. ASPECTS TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELS DU PROJET
Section I. LES DIFFERENTES ETAPES A SUIVRE
§-1. Le choix d’un site.
A- LE SOL.
a)-La méthode de pression.
b)- Le test de l’eau de source.
c)- Test de perméabilité
B- L’EAU
§-2. Conception des étangs
A- DEFINITION
B- LES DIFFERENTS TYPES D’ETANGS
a)- Etangs de source et étangs dans la nappe phréatique
b)- Etangs alimentés par la pluie
c)- Etangs alimentés par un cours d’eau
§-3. Alimentation
A- ALIMENTATION NATURELLE.
B – ALIMENT DE COMPLEMENT
§-4. Les maladies
A- LES MALADIES INFECTIEUSES
B- LES MALADIES NUTRITIONNELLES
§-5. La prévention.
§-6. La prédation
Section II. ORGANISATION DE PRODUCTION ET LA CAPACITE ENVISAGEE
§-1. Infrastructure de production
A- LA PREPARATION DU BASSIN AVANT L’EMPOISSONNEMENT
a)- Contrôle avant la mise sous eau
b)- La mise sous eau
c)- La mise en charge
B- GROSSISSEMENT
§-2. Le processus général de production
A- DENSITE D’ALEVINS
B- LA RECOLTE DES POISSONS
§-3. Etude prévisionnelle de la quantité produite
§-4. Les chiffres d’affaires projetés.
Section III. ORGANISATION DES RESSOURCES HUMAINES
§-1. Organigramme
§-2. Rôles et responsabilités des différents postes
§-3. Présentation des différents postes
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I. ANALYSE FINANCIERE
Section I. CHOIX D’INVESTISSEMENT
Section II. PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
§-1. Composantes de l’investissement
A- DEFINITION DE L’INVESTISSEMENT
B- NATURE ET COUT DES INVESTISSEMENTS
C- LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
D- LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
a)- Terrains
b)- Les matériaux de constructions
c)- Agencement, aménagement, Installations (A.A.I)
d)- Matériel et Mobilier de Bureau. (M.M.B)
e)- Matériel et outillage (M.O)
f)-Matériel de transport
g) Autres immobilisations corporelles.
Section III. LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
§-1. Calcul du besoin en fonds de roulement et sa variation
A- CALCUL DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
B- PRESENTATION DE LA VARIATION DU BESOIN EN FONDS ROULEMENT
§-2. Détermination du capital investi
Chapitre II. COMPTES DE GESTION
Section I. COMPTES DES CHARGES
§-1. ENJEUX DES CHARGES
§-2. Charges prévisionnelles
A- LES CHARGES LIEES AU CYCLE D’EXPLOITATION
a)- Les achats consommés.
b)- Services extérieurs
c)- Impôts, taxes et versements assimiles
d)- Charges de personnel
B- CHARGES LIEES A LA DEPRECIATION DES EQUIPEMENTS
a)- Amortissement de frais d’établissement
b)-Amortissement des constructions
c)- Amortissement d’AAI
d)- Amortissement de matériel et mobilier de Bureau
e)- Amortissement matériel et outillage
f)- Amortissement Matériel de transport
g)- Amortissement des autres immobilisations
Section II. COMPTES DES PRODUITS
Section III. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
§-1. Le compte de résultat prévisionnel
§-2. Structure de financement
A- LA CREATION DE CAPITAL
B- LE FINANCEMENT EXTERNE
C- LE BILAN DE CONSTITUTION
a)- Le fonds de roulement
b)- Le besoin en fonds de roulement
c)- La Trésorerie
D- LE REMBOURSEMENT DU CAPITAL EMPRUNTE
§-3. Le plan de financement
A- LE BILAN PREVISIONNEL
a)- Ratio de financement
b)- Ratio d’autonomie financière
Chapitre III. ANALYSE DE LA RENTABILITE
Section I. ETUDE A COURT TERME DE LA RENTABILITE
§-1. Le ratio de la rentabilité économique
§-2. Le ratio de la rentabilité financière
Section II. ETUDE A LONG TERME DE LA RENTABILITE
§-1. Le cash flow prévisionnel
§-2. Le cash flow actualisé
§-3. Valeur actuelle nette (VAN)
§-4. Durée de récupération du capital investi (DRCI) actualise (d)
§-5. Indice de profitabilité (IP)
§-6. Taux de rentabilité interne (TRI)
Section III. EVALUATION ECONOMIQUE
§-1. Impacts économiques
§-2. Impacts sociaux
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES.
LISTE DES FIGURES
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES TABLEAUX
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