OPTIMISATION D’UNE INFRASTRUCTURE DE SAUVEGARDE CENTRALISEE

OPTIMISATION D’UNE INFRASTRUCTURE DE SAUVEGARDE CENTRALISEE

ORACLE ET CES VERSIONS, CHOIX DE LA VERSION ET SES PARTICULARITES 

Définition d’oracle 

Oracle est un SGBD édité par la société oracle en plusieurs éditions et propose des fonctionnalités différentes à des prix variables. Oracle figure parmi les SGBD les plus puissants du marché. Il est un système relativement complexe à administrer et réservé aux universités, aux grandes ou moyennes entreprises, etc. OPTIMISATION  Oracle est un SGBD dont les principaux avantages sont : o Une grande stabilité du noyau, ce qui est indispensable pour les entreprises qui ne peuvent pas se permettre d’avoir une interruption du service ; o Les procédures stockés en PL /SQL (langage propriétaire à Oracle) ou en java permettre de rendre les taches beaucoup plus facile aux équipements de développements ; o Pérennité de l’éditeur avec plus de 40% de part de marché.il est très performant sur des gros volumes de données ; o Compression des données et des sauvegardes ; o Les quelques faiblesses qui sont liées aux prix ; o La complexité car son administration demande souvent de la compétence d’un ou de plusieurs administrateurs pour maintenir le système et le faire évoluer.

Fonctionnalités d’oracle Oracle est un SGBD permettant d’assurer 

La définition et la manipulation des données ;  La cohérence des données ;  La confidentialité des données ;  L’intégrité des données ;  La sauvegarde et la restauration des données ;  La gestion des accès concurrents. 

Architecture d’oracle

L’architecture d’oracle est composée de fichiers, de processus et de mémoire. Une instance correspond à un ensemble de fichiers, une zone mémoire allouée. Pour permettre l’utilisation des données d’une base et les mettre à la disposition des utilisateurs, nous devrons préalablement ouvrir la base, c’est-à-dire allouer de la mémoire et démarrer des processus de l’instance. Une fois que l’instance est ouverte, le SGBD Oracle l’associe à la base de données. SIR – sauvegarde centralisée

 L’organisation de la mémoire 

 Les processus d’oracle 

Les types de processus sont les suivants :  processus utilisateur (client) : ceux sont des tâches soumises par SQL*DBA, SQL*Plus, SQL*Forms, Pro*C, etc. ;  processus SGBD (RDBMS process) : c’est des gestionnaires des données ;  processus serveur : c’est des processus associé à un ensemble de processus utilisateurs :  analyse et exécution des requêtes SQL soumises par les applications.  transfert des blocs de données du disque en mémoire ;  communication des résultats aux applications.  processus d’arrière-plan (background process) : c’est une tâche du SGBD exécutées de façon asynchrone tel que :  SMON (system monitor) : recouvrement d’instance lors de son démarrage ;  DBWR (database writer) : gestion du cache base de données et écriture des mises à jour apportées à ce cache dans les fichiers de données ;  LGWR (log writer) : gestion de la zone de reprise et écriture des tampons de reprise dans le fichier de reprise ;  PMON (process monitor) : recouvrement des processus utilisateurs ;  RECO (recover) : recouvrement en cas d’échec d’une transaction répartie ;  ARCH (archiver) : copier des fichiers de reprise pleins ;  CKPT (checkpoint) : écriture de toutes les données (du cache base de données) modifiées ;  ORALSN (listener) : aiguille les connexions utilisateurs vers un processus dispatcher (cas d’une configuration multi-thread server) ;  Dnnn (dispatcher) : partage les processus serveurs pour les processus utilisateurs ;  LCK0, …, LCK9 (lock) : gèrent le verrouillage inter-instances. 

 Les types de fichiers sous d’oracle 

Les fichiers sous oracles sont de trois types : les fichiers base (database files), les fichiers de journalisation (redo log files) et les fichiers de contrôle (control files). 

 Fichiers base 

Les fichiers base contiennent essentiellement deux types d’informations : les données des utilisateurs et du dictionnaire de données (DD) et les données de travail. Les premières consistent le cœur de la base de données et consistent en des tables et des index, les dernières elles sont nécessaires pour qu’Oracle puisse fonctionner. Les fichiers base sont regroupés en unités logiques appelées tablespace. 

Fichiers redo log 

Ce sont des fichiers de journalisation des modifications successives, ils sont au moins, au nombre de 2. Ils contiennent tous les changements d’état de la base de données et sont utiles pour la restauration d’une base suite à un incident de l’instance ou du disque. Cette restauration consiste en une ré-application du contenu des fichiers redo log sur la base. 

 Fichiers de contrôle 

Ceux sont de petits fichiers qui contiennent essentiellement : les noms des fichiers base et redo log, le nom de la base, la date de création de la base et des informations sur l’état de cohérence de la base (les checkpoints). Une base doit avoir au moins un fichier de contrôle ; les autres ne sont qu’une copie conforme du premier et existent dans un but de sécurité. 

Sauvegardes de la base oracle

La base oracle dispose de 3 moyens de sauvegardes :  les sauvegardes physiques de fichiers de la base ;  les sauvegardes logiques (Import/Export) ;  les sauvegardes avec l’outil RMAN. 

Sauvegardes physiques

Il existe deux modes de sauvegardes : Les sauvegardes à froid : Les sauvegardes des fichiers ont lieu alors que la base est fermée. Dans ce cas, il suffit de stopper la base et de copier simplement l’ensemble des fichiers. La sauvegarde physique consiste en une copie de l’ensemble des fichiers composant la base de données :  fichiers de contrôle, les controlfiles  fichier d’initialisation, le pfile ou le spfile  fichiers de données, les datafiles  les journaux de transactions, les redologs  Les sauvegardes à chaud : la base est ouverte, c’est-à-dire que la base est accessible aux utilisateurs et nécessite le mode archivage (cf. plus haut) pour l’utilisation du redo.  Le media recovery : est l’opération qui consiste à appliquer les journaux (redo log) sur les fichiers restaurés afin de rejouer les modifications telles qu’elles ont été faites dans les fichiers d’origine. Oracle copie les blocs de données vers les backupsets de telle sorte qu’il sera capable de les restaurer et de faire le recover dessus.

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Sauvegardes logiques (Import/Export)

Oracle appelle ces sauvegardes logiques des exports, ou des dump. Un export (ou dump) est un fichier généré par un utilitaire Oracle tel que « exp » (ancienne version de l’utilitaire d’export) ou « expdp » (nouvel outil d’export de base appelé datapump), et ne fonctionne qu’avec des bases oracle. Pour lancer un export il est nécessaire que la base soit ouverte. On peut exporter une base entière, un objet de la base (table par exemple), un ensemble logique d’objets (objets appartenant à un propriétaire par exemple). Les exports sont très utiles puisqu’ils ont l’avantage d’être indépendants de la plateforme et de son système d’exploitation. Ils sont donc très utilisés pour les migrations de bases entre plateformes différentes, par exemple pour déplacer une base d’un serveur Windows vers un serveur UNIX. Pour importer nous utilisons la commande « imp » (si l’export a été généré avec « exp ») ou « impdp » (si l’export a été réalisé avec « expdb »). La version de l’utilitaire Import ne peut être antérieure à celle de l’utilitaire Export, plus précisément on ne saurait exporter une base de données Oracle 9i pour l’importer sur une base de données 8i.  Les différentes modes d’import et export  Niveau base de données complètes C’est le mode le plus complet, lors de ce type d’exportation tous les objets de la base sont exportés à l’exception de certains utilisateurs : SYS, ORDSYS, CTXSYS, MDSYS et ORDPLUGINS. Lors de l’insertion des données tous ces objets sont importés et créés dans la base de destination. Le paramètre FULL permet de spécifier ce mode pour l’exportation et l’importation.  iveau utilisateur Ce sont tous les objets appartenant à un utilisateur qui sont exportés: tables, fonctions, synonymes, déclencheurs. Le paramètre OWNER permet de désigner les utilisateurs que l’on désire exporter et le paramètre FROMUSER désigne quel est l’utilisateur à importer du fichier Dump.  Niveau table Lors de l’exportation de tables individuelles tous leurs objets associés (index, contraintes, déclencheurs, …) sont écrits dans le fichier DUMP. Lors de l’importation tout comme l’exportation les tables doivent être nommées grâce au paramètre TABLES.  Niveau tablespace Lors de l’exportation, des métadonnées concernant les tablespaces spécifiés et les objets qu’ils contiennent sont écrites dans un fichier DUMP. III.4.3 Sauvegardes avec l’outil RMAN L’éditeur Oracle offre un troisième moyen de faire des sauvegardes : l’utilitaire RMAN. Recovery Manager plus communément abrégé en RMAN est un utilitaire de la base de données Oracle. Par conséquent, il ne nécessite pas d’installation particulière, ni de licence. C’est un outil spécialisé pour des sauvegardes et restaurations, fiables et optimisées. Il ne fonctionne qu’avec les bases Oracle. Il offre les possibilités suivantes :  permet de sauvegarder les bases à chaud et à froid,  permet de sauvegarder des bases entières ou partielles  De réaliser des sauvegardes incrémentielles (différentielles ou cumulatives) au niveau bloc de données Oracle,  Rman réduit les volumes de sauvegardes en évitant les blocs vides,  Rman indépendant du système d’exploitation. RMAN dispose de son propre langage de script.  Rman contrôle les sauvegardes et restaurations (vérification des blocs corrompus),  De s’interfacer avec un outil de sauvegarde externe (gestionnaire de médias).  De garder la trace des sauvegardes soit dans un catalogue de récupération (recovery catalog), soit dans les fichiers de contrôle .

Table des matières

CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE
I.1 Contexte général
I.2 Problématiques avec la Douane sénégalaise
I.3 Objectifs
I.4 Rappel sur la structure d’accueil
I.4.1 Historique
I.4.2 Missions de la Douane
I.4.3 Organisation de la structure
CHAPITRE II. ETAT DE L’ART ET OUTILS COMPARATIFS .17
II.1 Etat de l’art
II.2 Etude comparatif des outils de sauvegarde
CHAPITRE III: ORACLE ET CES VERSIONS, CHOIX DE LA VERSION ET SES PARTICULARITES
II.1 Définition d’oracle
III.2 Fonctionnalités d’oracle
III.3 Architecture d’oracle .
III.3.1 L’organisation de la mémoire
III.3.2 Les processus d’oracle
III.3.3 Les types de fichiers sous d’oracle
III.3.3.1 Fichiers base
III.3.3.2 Fichiers redo log
III.3.3.3 Fichiers de contrôle
III.4 Sauvegardes de la base oracle
III.4.1 Sauvegardes physiques
III.4.2 Sauvegardes logiques (Import/Export)
III.4.3 Sauvegardes avec l’outil RMAN
III.4.3.1 Plateformes prises en charge
III.4.3.2 Etude comparative quelques versions d’oracle
CHAPITRE IV SOLUTION DE L’OUTIL RMAN
IV.1 Principe d’optimisation de l’infrastructure de la Douane
IV.2 Politique de sauvegarde.
IV.3 Optimisation avec RMAN
IV.4 Présentation de l’outil RMAN
Dans cette partie nous allons présenter l’outil RMAN
IV.4.1 Introduction
IV.4.2 L’environnement RMAN
IV.4.2 .1 Les Fonctions de RMAN
IV.4.3 Les différents types de sauvegardes possibles avec RMAN
IV.4.2 .2 La restauration des fichiers de données avec RMAN
IV.4.2 .3 Test de l’Outil RMAN dans un environnement entreprise
CHAPITRE V : MISE EN ŒUVRE DE LA PLATEFORME SAFEGUARDHELPER
V.1 Présentation
V.2.Prérequis
V.3 Architecture fonctionnelle de la Solution
V.4 Présentation de la solution
V.5 Phase Test en labo
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
WEBOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE

 

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