Optimisation du potentiel symbiotique associé à Acacia nilotica dans les zones salées

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Symbiose mycorhizienne

Les mycorhizes (du grec mukês =champignons et rhiza=racine) sont des associations entre les racines des végétaux et les champignons symbiotiques du sol. Il s’agit d’une union mutualiste basée sur des échanges réciproques actifs entre deux partenaires (champignons – plantes). Cette symbiose a été mise en évidence en 1885 par le botaniste allemand Franck, même si son existence semble très ancienne et remonterait au carbonifère, il y a 300 millions d’années environ (Stubblefield et al., 1988 ; Pirozynski et Dalpé, 1989 ; Simon et al. 1993).

De plus, il a été avancé par Taylor et Osborne (1995) que les végétaux supérieurs n’auraient pu conquérir la terre ferme s’ils n’avaient pas été associés à des champignons mycorhiziens, soulignant ainsi le rôle crucial qu’ont joué, et jouent encore, les mycorhizes dans l’évolution des plantes terrestres. Les différents types de mycorhizes qui existent se distinguent à la fois par les groupes taxonomiques des partenaires symbiotiques impliqués et par les structures typiques formées par la symbiose.

On distingue ainsi trois groupes principaux de mycorhizes sur la base de critères morphologiques : ce sont les ectomycorhizes, les endomycorhizes (constituées des endomycorhizes à peloton d’hyphes cloisonés et des endomycorhizes à vésicules et arbuscules) et les éctendomycorhizes. Parmi les mycorhizes, celles à arbuscules constituent la symbiose végétale la plus commune car concernent environ 80% des plantes terrestres.

La symbiose mycorhizienne arbusculaire

Les symbioses mycorhiziennes arbusculaires, très répandue à cause de l’ubiquité des champignons concernés. Ces associations sont rencontrées dans presque toutes les familles du règne végétale (kendrick, 1992) soit 80 % des plantes terrestres (Heigelen et al., 1992) Le terme « arbuscule » caractérisant les champignons MA décrit la structure typique formée par toutes les espèces de cet ordre. Les arbuscules prennent l’apparence d’un arbuste (Gallaud 1905 ; Brundett et al., 1984) et se retrouvent à l’intérieur des cellules corticales de la racine. Ils sont le lieu d’échange entre les deux partenaires (champignon et plante hôte), ils ont une vie éphémère et ne se rencontrent que dans les cellules vivantes.

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Certains champignons arbusculaires produisent en plus des vésicules qui sont des organes de réserves Commentaire [d1]: ajouté les structures des endos et mettre une illustration Synthèse bibliographique 5 A ce jour on dénombre environ 150 symbiotes arbusculaires (Walker et Trappe, 1993). Ils ne peuvent être cultivés seuls (en absence de la plante hôte) et sont qualifiés de biotrophes obligatoires. Leur cycle biologique dans le sol repose entièrement sur la présence de racines vivantes de la plante hôte (Hepper, 1987). 

Classification des champignons MA

Selon la classification de Morton et Benny, (1990), les mycorhizes arbusculaires appartiennent aux zygomycètes et ont été regroupés en ordre, celui des Glomales avec deux sous-ordre : les Endogonales et les Glomales. L’essentiel des espèces connues appartiennent à la famille des Glomacées (Pirozynski et Dalpé, 1989). Dans la nouvelle classification (Schüßler et al., 2001 ; Walker et Schüßler, 2004), les champignons MA sont regroupés sur la base d’études moléculaires sous l’embranchement des Glomeromycota (anciennement Glomales).  

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