OBSERVATION DES POLLUTIONS DES SACHETS PLASTIQUES DANS LA CUA

 OBSERVATION DES POLLUTIONS DES SACHETS PLASTIQUES DANS LA CUA

Perception des pollutions engendrées par les sachets plastiques par les ménages. Selon les enquêtes effectuées, 76.27% des ménages sont convaincus que les sachets plastiques sont dangereux mais malgré cela, ils en utilisent toujours. De rares enquêtés ont même évoqué que ceux-ci sont dangereux quand ils sont incinérés. Plus de la moitié de la population est consciente que les dangers représentés par les pollutions des sachets plastiques sont une réalité. 75.41% des ménages affirment être dégoûtés par les pollutions visibles des sachets plastiques, ce qui montre que la population possède encore une conscience qui réagit face à l’insalubrité qu’elle observe quotidiennement.

Par ailleurs, 24.59% des ménages ont même fini par ne plus se soucier du problème des pollutions observées dans la CUA. Les croquis 5, 6 et 7 montrent la proportion de pollutions engendrées par le rejet de sachets plastiques par terre et dans les canaux dans les 03 types de quartiers où nous avons effectué nos travaux de terrain. Apparemment, les pollutions sont engendrées en majorité par le rejet de sachets par terre, à l’exception de quelques quartiers comme Ambohipo (Cf. croquis 5) et Ambalavao-Isotry (Cf. croquis 7).

Perception des pollutions des sachets par des organismes chargés d’assainissement dans la ville

Les responsables travaillant pour les organismes chargés d’assainissement de la ville tels que SAMVA, CUA et APIPA ont bien affirmé être tous convaincus de ces pollutions engendrées par les sachets plastiques. Comme la gestion des déchets de la ville d’Antananarivo revient principalement au SAMVA, il est évident pour les responsables travaillant au sein de cette institution d’apercevoir les sachets plastiques et l’insalubrité, facteur de pollutions dans la CUA. De plus, le budget du SAMVA reste insuffisant pour les actions d’assainissement ce qui oblige la gestion des déchets à être mal effectuée. Il en est de même avec les déchets en montagne à Andralanitra qui sont non recyclés et qui sont constitués visiblement de fragments de sachets

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Un responsable auprès de l’APIPA a affirmé que beaucoup de sachets plastiques s’éparpillent aux alentours des bacs à ordure, dans les canaux et dans les égouts de la ville. Ils sont ainsi convaincus que ces emballages polluent les eaux de surface et qu’ils constituent une des origines des inondations dans la CUA. Les croquis 5, 6 et 7 montrent la proportion de pollution engendrée par le rejet de sachets dans les canaux d’évacuation ou dans les égouts. Les figures 14 et 15 montrent que les sachets plastiques constituent 20% des déchets flottants jetés dans les canaux et les égouts des quartiers bas et ceux de faible pente.

Lors de leurs travaux sur terrain, l’APIPA affirme que les quartiers les plus insalubres traversés par les canaux assainis sont : tous les quartiers d’Anosibe, quelques quartiers de Mananjara, de Tsaramasay, d’Ankorondrano, d’Ankasina, tous les quartiers d’Antohomadinika et d’Andavamamba, quelques quartiers de Manarintsoa, d’Andranomanalina, d’Anatihazo et de Bekiraro.

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