Notion et définition de perception

Notion et définition de perception

Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)

Notion de perception

Définition de perception

La perception est une faculté bio-physique ou le phénomène physio-psychologique et culturel qui relie l’action du vivant aux mondes et à l’environnement par l’intermédiaire des sens et des idéologies individuelles ou collectives donc c’est la lecture de la réalité (DORTIER, 2007). Elle est liée aux mécanismes de cognition par l’abstraction inhérente à l’idée et aux notions apprises dans la pensée. Elle résulte de l’aptitude individuelle à synthétiser continuellement l’expérience passée et les signaux sensoriels présents (FLAMARION, 1997).

Par conséquent elle est utilisée pour dénoter les inclinations, les sensations, les préjugés ou partis pris, les notions préconçues, les idées, les peurs, les menaces, et les convictions d’un homme à l’égard d’un sujet, objet ou fait (THURSTONE, 1928). Donc la perception d’un homme envers le Baobab exprime tout ce qu’il sent et pense sur cette plante. Plus simplement, il s’agit de l’évaluation d’un objet donné. Elle est généralement appréhendée de manière déclarative à l’aide d’une échelle de mesur. Ainsi, l’action d’un homme est un index plus sûr de son perception. Aussi, pour évaluer la perception, il s’avère plus judicieux de se référer à son expression verbale donc à son opinion. De ce fait, la perception est exprimée comme l’acceptation ou le refus d’opinion.

Relation perception – conservation

De par ces définitions, la perception est une aptitude individuelle. Dans ce cas, il s’agit de l’actio n qui traduit concrètement la perception de la personne. Donc, elle influe la conservation d’une espèce car les hommes agissent selon leur vécu et souvent leurs visions se diffèrent.

Notion de valeur

Les valeurs de la biodiversité comprennent, d’une part les valeurs directes (connues sous le terme économique de marchandises privées), les valeurs indirectes ou services publics en économie ainsi que les valeurs éthiques (PRIMACK & RATSIRARSON, 2005) .

Valeurs économiques directes ou BIENS

Ces valeurs sont les produits extraits du milieu naturel directement collectés et utilisés par l’homme. Elle peut être exprimée en terme financier. Ces produits sont les denrées alimentaires comme les poissons, les matériaux de construction, les fibres, les combustibles, les produits industriels et les plantes médicinales.
Les valeurs directes se distinguent en deux catégories qui sont les suivantes :

– La valeur d’usage consommable : c’est la consommation locale des ressources non transformées et n’entrant pas dans les circuits des marchés nationaux et internationaux. Elle peut être assignée aux marchandises de la cueillette, de la chasse et de la pêche. Tous ces produits ne sont pas pris en compte dans le PIB puisqu’ils ne sont pas achetés ni vendus exclusivement sur le marché local. La valeur d’usage d’un produit peut s’évaluer en estimant le prix que les gens sont prêts à payer pour l’équivalent du produit sur le marché si les sources locales ne sont pas disponibles.
– La valeur d’usage productif : c’est la valeur appliquée aux produits du milieu naturel vendus sur les marchés nationaux et internationaux. Elle est systématiquement évaluée par des méthodes économiques standards (Godoy etal.1993).

Valeurs économiques indirectes ou SERVICES

Ces valeurs s’appliquent aux processus environnementaux et services de l’écosystème qui procurent des avantages économiques sans qu’on les récolte ou les détruise pendant l’usage. En général elles sont exclues des transactions économiques donc il est difficile d’en définir la valeur monétaire.
Ces valeurs sont les valeurs d’usage non consommable dont les communautés biologiques fournissent une multitude de services environnementaux qui ne sont pas consommés à travers leur usage : ils empêchent les inondations, les érosions du sol, purifient l’eau, créent des endroits récréatifs et des sites pour les études sur la nature.

Valeurs optionnelles :

Ce sont les capacités des ressources à fournir des avantages économiques pour la société humaine dans le futur. Cette valeur réside souvent dans les espèces animales ou végétales qui restent encore inexploitées. Par exemple la pulpe de baobab sert de matière première très demandé pour des médicaments de traitement d’hypocalcémie à Madagascar.

Valeurs d’existences :

Ces valeurs proviennent de la satisfaction procurée à un individu par le fait de savoir qu’une chose o u un état de fait désirable existe. Par exemple des espèces particulières comme les lémuriens, un grand nombre d’oiseaux ou une grosse plante qui provoque des émotions chez les êtres humains. A cet effet ils contribuent financièrement à la protection de ces espèces et de leurs habitats.
Toutes ces valeurs se trouvent dans la valeur pratique ou extrinsèque.

Valeurs éthiques ou intrinsèques

Ce sont les valeurs intrinsèques qui ne dépendent pas des besoins de l’être humain. L’éthique traiteesl relations entre l’homme et leur environnement.
En somme l’étude conduit à connaitre toute ses valeurs citées ci-dessus.

Caractéristiques socioéconomiques de la zone d’étude

La zone d’étude est comprise dans les communes d’ANDRANOVONDRONINA, d’ANIVORANO NORD, de RAMENA et de MAHAVANONA. Ces communes se trouvent dans le District de DIEGO II et la région du DIANA.

Population

En 2004, le nombre de la population de la région de DIANA était de 485 800 habitants selon l’estimation de l’INSTAT. Cette Région est faiblement peuplée et les immigrants du reste de la Grande Ile et des Comores sont proportionnellement les plus nombreux. Les principaux migrants sont : les Tsimihety, les Betsimisaraka, les Antandroy, les Antesaka, les Betsileo, les Bara, les Antanosy, les Sihanaka, les Antemoro, les Merina, etc. Les autochtones Antakarana, d’origine Arabe, empreints de la région islamique, peuplent la montagne rocheusede l’Ankarana. Ils occupent la région Nord de l’île qui s’étend d’Ambilobe au Cap d’Ambre (SAGE, 2005).

Culture

La majorité de la population de la zone soit croyant (chrétien ou musulman), les populations sont encore attachées aux valeurs ancestrales que représentent leurs traditions et qui sont pratiquées parallèlement à leur religion. Les us et coutumes sont dominés par la croyance aux ancêtres et la pratique du « joro » pendant lequel on demande aux ancêtres d’appuyer la société des vivants. Pour cette pratique, voici quelques principaux lieux sacrés dans cette zone : la Grande Passe, Baie de Sakalava (Masoandro tsy aroe), Nosy Lonjo, etc.
La circoncision, les funérailles et l’exhumation ne font pas l’objet de grandes cérémonies. Le « sikidy » (graines divinatoires), le « tromba » (la possession d’une personne par un esprit) ainsi que les services des « kalanoro » (demande de vœux aux luti ns) sont, par contre, des pratiques courantes dans les localités. Et le « fady » s’applique parfois individuellement, par famille ou généralisé. Les plus courants sont :
– de consommer la viande de porc, la viande de caprin et de lémurien ;
– de faire les besoins dans certaines partie de la forêt ;
– de faire les travaux des champs et le « joro » le mardi et/ou le jeudi « andro fady »;
– de faire les funérailles le jeudi.

Activités socio-économiques

D’après la reconnaissance sur terrain, les principales activités de la population dans chaque site sont les suivantes :
– Cas de Beantely : agriculture, élevage et pêche
– Cas de Mahory : agriculture, élevage et exploitation de saphir
– Cas de Montagne de Français et Oronjia : seulement agriculture et élevage

Agriculture

L’agriculture constitue une des principaux moyens de subsistance pour les villageois car cette activité fait vivre plus de 80% de la population. On peut distinguer alors 4 groupes de cultures à savoir les cultures vivrières (riz, manioc, maïs, haricot, patate douce, pomme de terre, etc.); les cultures de rentes (café, cacao, poivre, vanille); les cultures industrielles (canne à sucre, arachide, coton, plantes à parfum, tabac, anacarde) et les fruits et légumes (SAGE, 2005).Le District ANTSIRANANA II est une des plus producteurs du riz avec un taux de 76% avec le District d’AMBILOBE. Dans la Région de DIANA, le ratio de superficie cultivable/ superficie totale est de 66,8% alors que le ratio superficie cultivée/ superficie cultivable 8,5% (DRDR ANTSIRANANA, 2005 in SAGE, 2005).
Une grande partie des paysans – riziculteurs sont en régime de métayage ou fermage et par conséquent, ont un statut très précaire et très peu réceptif l’innovationà. Ceci explique en partie la prédominance de la technique traditionnelle (68% de la superficie) et le faible équipement en matériels de travaux agricoles.

Elevage

L’élevage bovin représente un véritable potentiel edproduction avec un cheptel de plus de 300 000 têtes. Le type d’exploitation demeure extensif en occupant près de 400 000 ha de pâturages, soit 3,5 fois de plus que l’ensemble des superficies cultivées. Ce genre d’exploitation est en plus à l’origine de la pratique de « feux de brousse », destiné à renouveler le pâturage, alors que son effet néfaste est largement établi (GTDR, 2006).

Pêche

Concernant la pêche, il apparaît un potentiel considérable dont l’ampleur peut être mesuré, soit au nombre de pêcheurs traditionnels, soit à la production de la pêche artisanale, soit encore à la réalisation du secteur industriel (pêcherie de Nosy-Be et activité thonière d’Antsiranana). Il y a une production de plus de 2 000 tonnes de crevettes à N osy-Be et plus de 30000 t de thon à Antsiranana. La potentialité de cette activité réside sur la possession de la région de Diana 450km de côte. Le développement de ce secteur lie à des mesures réglementant les rapports entre les différents secteurs de la pêche et des mesures d’appui sous forme d’équipements de réfrigération, de transport et d’aménagement des routes d’évacuation (GTDR, 2006) .

Production de charbon

Ce sont les groupes minoritaires émigrés de la région du sud de Madagascar « Antandroy » qui se spécialisent dans le charbonnage à Oronjia et à Mon tagne de Français et faire de cette activité comme une profession (planche I annexe 1). A part ce groupe ethnique s’ajoutent des villageois, qui pratiquent cette activité en période non favorableà la pêche. Selon les informations obtenues par les enquêtes de MBG, 70% des charbons sont acheminés vers la ville de Diego et les 30% restants sont pour les besoins locaux. Les essences les plus utilisées pour le charbonnage sont les espèces d’arbresà bois durs et facile à faire sécher.
L’objectif global de l’étude est de proposer un cadre de conservation de Adansonia madagascariensis, de Adansonia perrieri et de Adansonia suarezensis dans le Nord de Madagascar compte-tenu de la connaissance des perceptions locales sur la valorisation et les pressions et menaces que subissent cette espèce aux environs de la forêt de Beantely, la forêt de Mahory et la NAP Montagne de Français et Oronjia.

Phase de conception

Cette phase englobe les étapes préparatoires nécessaires à la conduite de la recherche. Il s’agit donc de délimiter le champ de l’étude pour rendre efficient et efficace les ressources à disposition.

Choix de l’espèce étudiée

La mise à jour des statuts de conservation des espèces menacées d’extinction de Madagascar est nécessaire pour connaitre l’état de ces espèces afin de mettre en place des mesures de conservation. MV dans le cadre de ses missions pour la promotion de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes, des habitats et des espèces Malagasy, met en œuvre différentes activités entre autres dans le cadre du projet baobab financé par Fauna and Flora International. Ce projet vise notamment la mise à jour du statut de conservation des espèces En danger selon la classification de l’UICN y compris Adansonia suarezensis et Adansonia perrieri. Ces espèces se trouvent uniquement dans la régionde DIANA parce qu’elle est endémique dans cette lieu. En outre, l’espèce Adansonia madagascariensis s’y voit, d’où le choix de ces trois (03) espèces.

Planification

Pour avoir contribué à l’établissement du calendrie d’exécution des tâches avant, durant et après l’étude, on a été recours à la planification. Cettedernière est un choix d’actions à entreprendre dan s le présent à influencer la future et aussi une science qui consiste à établir des programmes d’actions en spécifiant les objectifs à atteindre (RAHELIZATOVO, 2010). La méthode adoptée a été la combinaison de la méthode PERT (Program Evaluationand Review Technique) qui a aidé à évaluer la probabilité de réaliser le projet dans un temps déterminé et le tableau de GANTT afin d’avoir visualiser l’ordonnance final des activités et pour avoir une indication sur la quantité réelle de travail à fournir (STOLLSTEINER, 2011).

Détermination de la méthode d’échantillonnage

La méthode adoptée pour la catégorisation de l’échantillon a été l’échantillon à plusieurs degrés.
– Choix des sites d’études : l’échantillon a été raisonné selon la présence de la population d’ Adansonia suarezensis sur le site. De ce fait, ces sites ont eu des nombres importants de cette espèce selon la bibliographie et aussi l’existence des études auparavant par MV
– Choix des FKT à étudier : les FKT proche du site ont été pris au hasard. Le tirage a été de (3) trois FKT par site. Pour le cas du site Beantely, il n’y a eu que (2) deux FKT aux alentours de ce site, d’où l’échantillon total.
– Choix des ménages à enquêter: l’échantillonnage a té total si le nombre de toits dans une FKT a presenté inférieur ou presque égale à 60 toits comme le cas de FKT Andohazompona et Baie de Courrier. Si ce n’est pas le cas, l’échantillonnage a été réalisé de façon systématique. La première action à faire a été de tracer un draftde plan de village avec le Chef du FKT ou le guide. Puis l’échantillon a été calculé selon le mbreno de toits et le nombre d’échantillon prédéfini. Par conséquent, l’échantillon à préleveraété systématiquement tous les cinquièmes toits.
La population statistique est constituée par l’ensemble des ménages dans chaque site dont la typologie est répartie comme suit :

– Autorités englobe les autorités locales, communaleset régionales, les gestionnaires, les promoteurs des aires protégées et les services de’Officel National ou Régional de Tourisme.
– Ménages englobe la population locale qui n’occupe pas les fonctions citées précédemment. L’unité d’échantillonnage qui se fait au hasard a té un individu afin d’avoir eu le maximum d’informations concernant les perceptions sur les valeurs et les pressions de baobab. L’individu s’agi t de chaque ménage enquêté ou chaque personne enquêtéausein des organismes environnementaux ou des entités administratives. Lors de la phase préparatoire, nous avons estimé 60 ménages et 20 autorités par site donc 240 individus à enquêter.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : METHODOLOGIE
1. Problématique
2. Hypothèses
3. Etat de connaissances
3.1. Généralité sur Adansonia madagascariensis (GSPM, 2010)
3.2. Caractéristique d’Adansonia perrieri (GSPM, 2010)
3.3. Caractéristique d’Adansonia suarezensis (GSPM, 2010)
3.4. Notion de perception
3.4.1. Définition de perception
3.4.2. Relation perception – conservation
3.5. Notion de valeur
3.5.1. Valeurs économiques directes ou BIENS
3.5.2. Valeurs économiques indirectes ou SERVICES
3.5.3. Valeurs optionnelles :
3.5.4. Valeurs d’existences :
3.5.5. Valeurs éthiques ou intrinsèques
3.6. Caractéristiques socioéconomiques de la zone d’étude
3.6.1. Population
3.6.2. Culture
3.6.3. Activités socio-économiques
3.6.3.1. Agriculture
3.6.3.2. Elevage
3.6.3.3. Pêche
3.6.3.4. Production de charbon
4. Méthodologie
4.1. Phase de conception
4.1.1. Choix de l’espèce étudiée
4.1.2. Planification
4.1.3. Détermination de la méthode d’échantillonnage
4.1.4. Elaboration des outils de collecte de données (questionnaire et guide d’entretien)
4.1.4.1. Elaboration du questionnaire pour les ménages
4.1.4.2. Elaboration du guide d’entretien pour les autorités
4.1.5. Echelle de perception
4.2. Phase de terrain
4.2.1. Milieu d’étude
4.2.2. Déroulement de la collecte de données proprement dite
4.2.2.1. Enquête par questionnaire
4.2.2.2. Observation directe
4.3. Phase d’analyse
4.3.1. Analyse de perception sur la valeur de baobab
4.3.2. Analyse de perception sur les pressions de baobab
4.4. Atouts et limites de la méthodologie
3.4.1. Atouts
3.4.2. Limites
4.5. Cadre opératoire
Partie II : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
1. Les valeurs de Adansonia madagascariensis, de Adansonia perrieri et de Adansonia suarezensis
1.1. Valeur d’existence selon la connaissance de caractéristique de l’espèce baobab
1.1.1. Clé de distinction de baobab
1.1.2. Connaissance de baobab entre les ménages et les autorités
1.1.3. Connaissance de baobab dans le site Beantely
1.1.4. Connaissance de baobab dans le site Mahory
1.1.5. Connaissance de baobab dans le site Montagne de Français et Oronjia
1.2. Valeur économique directe
1.2.1. Valeur d’usage consommable
1.2.1.1. Usage de feuille en médicine traditionnelle
1.2.1.2. Usage des écorces de baobab en multifonction
1.2.1.3. Usage de tige de baobab en multifonction
1.2.1.4. Usage des fruits de baobab surtout pour les enfants
1.2.2. Valeur d’usage productif absente sur le marché locale
1.3. Valeur économique indirecte : Valeur d’usage non consommable
1.3.1. Loisir et écotourisme
1.3.2. Protection de l’eau et des ressources du sol
1.4. Valeur optionnelle
1.5. Valeur éthique environnementale
1.6. Conclusion partielle
2. Pressions sur Adansonia madagascariensis, Adansonia perrieri et Adansonia suarezensis
2.1. Pressions sur l’espèce de baobab
2.1.1. Coupe
2.1.2. Prélèvement de partie de corps de baobab
2.1.3. Sensibilité au feu :
2.1.4. Diminution de peuplement de baobab
2.1.5. Possibilité de plantation de baobab
2.1.6. Existence des régénérations naturelles
2.2. Pressions sur l’habitat à baobab
2.2.1. Usage de son habitat en terrain de culture
2.2.2. Usage de son habitat en terrain de pâturage
2.2.3. Usage de son habitat en terrain d’habitation pour l’homme
2.2.4. Introduction des espèces exotiques
2.3. Conséquence des pressions : destruction de l’habitat à baobab
2.4. Conclusion partielle
Partie III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATION
1. Discussions
2.1. Sur la valeur de baobab
2.2. Sur les pressions de baobab
2.3. Relation entre la valorisation et les pressions de baobab
2. Proposition d’un plan de gestion de Adansonia madagascariensis, de Adansonia perrieri et de Adansonia suarezensis
CONCLUSION
REFERENCES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *