Normes et standards en équipement techniques et en outils de gestion

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Il faut équiper le centre :

en trousse de réanimation néonatale contenant : extracteur de mucosité, ambu ressussitor, aspirateur trachéal, vessie d’eau chaude de 2 litres, toise bébé, Trousse de suture/épisiotomie, potence à perfusion, équipement d’éclairage, horloge murale, bassin de lit.
En plus, les CSB 2 des milieux ruraux doivent avoir une bouteille d’oxygène ou un extracteur d’oxygène qui sera utile en cas d’urgence.
Il faut supprimer dans la liste des normes des équipements comme :
Kit injection : seringue hypo luer 5ml verre stérilisable seringue hypo luer 10ml verre stérilisable dans le but de prévenir les contaminations surtout par les VIH. Sonde cannelée 14cm Chaise avec accoudoir Le centre possède un réfrigérateur à pétrole de bonne apparence mais d’une utilisation peu avantageuse car elle implique des dépenses énormes en carburants à cause de sa forte consommation. En plus il dégage des odeurs nauséabondes.

SUR LES MEDICAMENTS

Les patients exigent la disponibilité des médicaments variés dans le centre. D’après les recommandations des pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé, la disponibilité des médicaments essentiels est parmi les composantes des soins de santé primaires.
Les prestataires en coopération avec la dispensatrice de médicaments devraient établir régulièrement la commande des médicaments compte tenu du calendrier d’approvisionnement et bien tenir les outils de gestion. Ces mesures permettront d’éviter la rupture de stock, le surstockagesurstockage qui à la longue, entraîne l’abondance de médicaments périmés. La bonne gestion est donc de rigueur.
En milieu rural, le CSB 2 doit être équipé en solution et matériel de perfusion. La présentation de flacon de vaccin doit être individuel pour réduire le temps d’attente et éviter le gaspillage du produit. En cas d’épidémie, l’approvisionnement du centre doit être urgent.

SUR LES CREDITS DE FONCTIONNEMENT

La participation communautaire est un des principes des soins de santé primaires. Il n’est donc plus question de retourner à la gratuité des services. Le partage des coûts entre le Ministère de la santé et la communauté est de règle. La participation financière des usagers pour l’achat de médicaments assure le système de revolving et pourrait aider aussi aux dépenses de fonctionnement du centre. Les usagers affirment que le coût des médicaments est abordable.
Le personnel réclame l’augmentation de leur indice salariale. Il est à noter que la commune reçoit des subventions pour la santé. Avec ce financement, elle assume les indemnités de la dispensatrice et du gardien.
Un équilibre financier est en outre souhaité dans les formations sanitaires qui va entraîner à long terme une autonomie. La transparence de gestion doit être établie surtout dans l’utilisation des subventions communales en matière de santé

SUR L’ORGANISATION

Les rendez-vous manqués sont les premières causes d’insatisfaction. Cette défaillance se trouve surtout au cours des séances de vaccination. Notons que le centre organise le calendrier vaccinal tous les lundis, compte tenu des recommandations du Ministère de la santé et du nombre d’enfants à vacciner. Or ce premier jour de travail de la semaine est très surchargé à cause des consultations qui sont nombreuses après le week end. En plus les vaccins ne sont pas disponibles au centre, il fallait les chercher. Il est souhaitable que le jour de vaccination se fasse autre que le lundi et proposer un autre jour en plus.
Une meilleure organisation interpersonnelle sera souhaitée. La présence d’un autre CSB permettra d’améliorer l’accessibilité de la population. La dotation d’un autre paramédical pourra entraîner le respect des attributions des tâches selon les normes. Les réunions et/ou formations organisées par les autorités doivent être bien programmées pour éviter et/ou réduire un long absentéisme du personnel. La supervision et le suivi doivent être réguliers autant que possible en fixant des objectifs à atteindre dans un délai limité. Pour résoudre les problèmes et mettre en œuvre des solutions de qualité, il faut la participation et le travail en équipe.

SUR LES ACTIVITES

Concernant l’IEC

Depuis 2 ans, aucune information d’éducation communication (IEC) de masse ne se déroule au centre. L’emploi du temps surchargé du personnel l’empêche. Pour y remédier, les affiches et les informations sanitaires doivent être multiples, à la portée de la population et non dans les logements du personnel.
Il faut établir un plan de travail annuel avec des calendriers clairs compte tenu des évènements sanitaires et des problèmes de la localité.
Pour les activités IEC, les thèmes, la durée, la personne qui l’effectue doivent figurer sur un affichage. On doit aussi profiter du temps d’attente pour faire les IEC. Les mobilisateurs communautaires doivent être motivés pour les encourager à faire des IEC dans chaque quartier.

Pour les pesées

Au cours des pesées, le centre enregistre 2 à 3 enfants de faible poids « dans la bande rouge » par mois signifiant une malnutrition sévère (voir annexe 5). Ils sont plus nombreux dans le mois de décembre, janvier, février et mai. Ils sont pris en charge par la secaline.
Il faut apprendre aux parents les techniques pour éviter ou réduire les cas de malnutrition : préparation des aliments, stratégie des conservations des nourritures, et la gestion en général : savoir faire des épargnes pendant la saison productive pour subvenir pendant les périodes de soudure.

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Pour la vaccination

Il faut utiliser régulièrement les drapeaux marquant le jour des vaccinations et/ou employer des signaux sonores pour appeler les usagers tels que la cloche, les kabary dans chaque Fokontany….
L’électrification du centre pourra résoudre les problèmes des vaccins pour assurer la chaîne froide.

Pour la planification familiale

Le taux d’utilisation des contraceptifs a diminué au cours des années et reste très bas avec un taux de couverture annuelle de 09,83% en moyenne chez les femmes en âge de procréer ; loin de l’objectif national d’augmenter à 45% les utilisatrices en 2008. Le nombre des pertes de vue est aussi non négligeable : 2 par mois. Les méthodes disponibles au centre sont limitées.
Il faut faire beaucoup d’effort d’IEC pour lutter contre les fausses rumeurs et encourager les femmes et les hommes de pratiquer le planning familial.
Il faut compléter la gamme de produits par des autres méthodes comme le norplant, le dispositif intra utérin….Il est à noter qu’aucune patiente n’utilise les ovules spermicides même s’ils existent dans le centre.
Il est important d’agir rapidement car il arrive que des personnes qui ont accepté l’idée de planification familiale n’aillent pas immédiatement au CSB 2.

Pour les accouchements

Depuis que le centre existe, il y a 2 référés enregistrés, aucun mort né, ce qui marque à première vue la compétence technique des praticiennes. La révision utérine est systématique dans le centre.
L’éloignement du centre implique que la moitié des accouchements se passe chez les matrones. Il faut donc un CSB de proximité doté d’activité d’accouchement. L’objectif du MAP en 2012 (taux des accouchements qui se font dans les services de santé est de 50%) est déjà dépassé car le taux s’accouchement aux CSB 2 d’Antsahalalina et de 61,56%.

Table des matières

INTRODUCTION.
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
1. Cadre constitutionnel3
2. Place et rôles du CSB dans le système de santé.
1.1. Rôles et attributions du CSB.
1.2. Paquet minimum d’activités
1.2.1 Définition
1.2.2. PMA d’un CSB.
3. Normes et standards.
3.1. Normes sur les infrastructures
3.2. Normes sur les ressources humaines.
3.3. Normes et standards en équipement techniques et en outils de gestion
3.4.Normes et standards des médicaments.
4. La Qualité
4.1.Définitions
4.1.1. Qualité
4.1.2. Qualité de soins
4.1.3. Qualité de services
4.2. Les éléments fondamentaux de la « Qualité de services »
4.2.1.Compétence technique
4.2.2. L’accessibilité aux services.
4.2.2.1. L’accessibilité géographique.
4.2.2.2. L’accessibilité économique
4.2.2.3. Accessibilité temporelle
4.2.2.4. Accessibilité culturelle
4.2.2.5. Accessibilité linguistique
4.2.2.6. Egalité et équité de genre
4.2.2.7. L’accessibilité organisationnelle.
4.2.3. Respect des droits des consultant(e) s
4.2.4. Efficacité.
4.2.5. Efficience
4.2.6. La continuité
4.2.7. L’excellence
4.2.8. Innocuité
4.2.9. Agréments
4.3. Assurance de Qualité des services et des soins.
5. Quelques facteurs à l’origine des problèmes pour la qualité de services.
5.1. Problème gestionnaire.
5.2. Situation socio-économique défavorable
5.3. Faible volonté de la population à participer aux soins de santé
5.4. Problèmes liés aux ressources.
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
1. Justification de l’étude
2. Type de l’étude
3. Matériels et méthodes
3.1. La recherche des documents
3.2. Population d’étude
3.3. Mode d’échantillonnage.
3.4. Taille de l’échantillon
3.5. Techniques de collecte des données
3.5.1 Observation des tableaux d’affichage, consultation des documents et des registres d’activités
3.5.2 L’inventaire des ressources du centre et de ses activités
3.5.3 L’enquête CAP
3.6. Traitements des données recueillies.
3.7. Limites de l’étude.
4. Cadre de l’étude
4.1. Situation géographique, démographique et administratif de la commune rurale d’Antsahalalina
4.2. Le CSB d’Antsahalalina.
5. Résultats de l’étude
5.1. Les infrastructures
5.1.1. Les locaux
5.1.2. Les annexes
5.2. Le personnel
5.3. Les équipements
5.4. Les médicaments
5.5. Crédits de fonctionnement
5.6. Organisation
5.6.1. Organisation du personnel
5.6.2. Organisation des patients (circuits des malades).)
5.7. Les activités du CSB 2 d’Antsahalalina
5.7.1. L’information éducation communication.
5.7.2. La vaccination.
5.7.3. La planification familiale
5.7.4. Consultation prénatale.
5.7.5. Accouchements
5.7.6. La consultation
5.7.7. Visites scolaires.
5.7.8. Les pesées
5.8. Les résultats des enquêtes
5.8.1. Auprès de la population.
5.9.2. Résultats des interviews du personnel.
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. Sur l’accessibilité
2. Sur l’infrastructure.
3. Sur le personnel
4. Sur l’équipement
5. Sur les médicaments
6. Sur les crédits de fonctionnement
7. Sur l’organisation
8. Sur les activités
8.1 Concernant l’IEC
8.2 Pour les pesées
8.3 Pour la vaccination
8.4 Pour la planification familiale.
8. 5 Pour les accouchements
8. 6 Pour les consultations
9. Pour la satisfaction du personnel.
10. Pour la satisfaction des niveaux intermédiaire et central.
CONCLUSION.
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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