Recoupements sémantiques globaux
Dans ce cas précis, l’invariant repose sur la duplication graphique et apparaît comme issu d’une motivation par « mimétisme », corrélat graphique du symbolisme phonétique. Il possède donc, tout comme l’onomatopée, un haut degré d’iconicité. Après établissement du répertoire de termes correspondant sémantiquement avec cercar, nous avons recoupé quelques notions récurrentes. L’on constate que, du fait de son caractère iconique, cet invariant ne renvoie pas à un simple « renfermement » mais à tout ce qui se rapporte de près ou de loin à une image de « resserrement », de « clôture », mais également de « deux arcs de cercles », c’est-à-dire la concrétisation, à un niveau submorphologique, d’une idée de « rondeur ». Ici, duplication et graphisme sont des traits inhérents à la saillance car ils fondent tous deux son irréductible et complexe propriété. Unc non dupliqué ne pourrait en effet donner lieu à cette possibilité de classification. De même, une duplication « orientée » ni symboliquement ni graphiquement amènerait à des considérations d’ordre plus général et non nécessairement pertinentes pourtous les emplois ici.941
941 La duplication reste un trait en soi et n’empêche nullement ces vocables d’entrer, en sus, dans un réseau duplicatif (cf. infra, les cas de cuco et cuca).
Quelques constats étymologiques
Quels étymons ?
Dans notre répertoire n°6, il est possible de détecter des mots d’origines très différentes. Nous relevons, tout d’abord, les dérivés du latin circa et circus (cerco, circo, círculo, circun-, préfixe issu de circum- (« alrededor »), dans circunvecinos, circunstantes, circuncidar, etc. ; « de circus « círculo ». La langue latine en a tiré divers adverbes et prépositions ; circum, circō, circā, circiter, circumcircā. Circum étant l’accusatif de circus. »
(Ernout-Meillet, s.v. circa) ; circum ; circa ; circuito et dérivés circuir(, circuición , etc.) ; circular et dérivés circulación,( circulante ) ; cercenar (< circinare, « arrondir, donner aux arbres une forme arrondie »).942
Nous avons également recensé les dérivés du grec sséspa par le latin (cyclus < κύκλος, cas de ciclo, ciclada, cicloide, ciclón , etc.) ; ciclo < cyclus, et celui-ci du grec κύκλος, “cercle”) ; ciclada (del lat. cyclas, -ădis, y este del gr. κυκλάς, -άδος) ; cicloide (del gr. κυκλοειδής, « en forma de círculo ») ; ciclón (del gr. κυκλῶν, part. act. de κυκλοῦν, « remolinarse ».) ; concoide (« del gr. κογχοειδής, 1. adj. concoideo.2. f. Geom. Curva que en su prolongación se aproxima constantemente a una re cta sin tocarla nunca »)943. Ces étymons sont tous originaires de la forme de l’indo-européen classique *(s)ker (« trancher, couper, séparer ») où l’on note la possibilité d’évocationde la « rupture d’une ligne »944. A alors émergé la formecor en français (esp. trompa), instrument de forme arrondie (embouchure et pavillon), couronne (esp. corona) ou encore l’espagnol cáncer où l’on détecte étymologiquement les deux sens de « coupure » et de « cercle » (cancer, cri > cangrejo, cf. Corominas, s.v. cáncer). La forme c-c se retrouve après en grec puis en latin où, du reste, l’idée de « rondeur » se fait plus prégnante.
942 Cf. Gaffiot, s.v. Il est intéressant de constaterque conciso, occiso, ciruncidar, notamment, soient à la croisée de la famille étymologique dedecidir (decīdĕre, ‘cortar’) pour le deuxième segment – ciso, cidar (cf. Corominas, s.v. decidir). Peut-être était-ce un souhait en synchronie ancienne de réunir des structures déjà existantes et liées sémantiquement. Les mots circuncidar, circuncisión n’ont en effet nullement besoin du suffixe pour être structurés.
Ensuite, l’on peut distinguer les vocables issus d’ étymons divers ou « de creación expresiva » (cárcel, coacción , cuca, coco, coccinela, concha, buccino, etc.), soit un mode de nomination où l’iconicité joue un rôle de premier plan. Il existe toutefois certainement un lien entre le moyen de création de ces mots et le(s) procédé(s) de nomination sollicité(s) à l’époque de l’indo-européen classique.
Ajoutons enfin les termes comprenant la plupart du temps une capacité formelle synthétique cc et désignant plus l’idée de « strangulation » liésau latin occidere (« tuer, faire périr », « tomber à terre », Gaffiot, s.v.), dont le paronyme accedĕre (« acercarse ») a pu donner lieu à celle de « rapprochement », proche de la notion de « resserrement ». On a vu en effet que le rapprochement du soleil de la terre a pu donner le mot occidentus (de occido, « tomber à terre ») > occidente.
La première remarque que nous pouvons faire ici est que, comme dans les cas de sitiar et de asediar, l’étymon latin a été particulièrement prolifiquepuisque nombreux sont les dérivés préfixés (mots encircum-) ou non (circinare, circus, circulum) dont le dénominateur commun morphologique circ- apparaît comme résolument lié à la notion commune de « rondeur », en bref comme un morphème. Plus récemment, d’autres emprunts s’y sont précipités ainsi que le montrent les motscuca et cica, qui procèdent respectivement du français et de l’arabe, et d’autres encore se sont créés tels les dérivés de la racinecacar-. Or, la diversité des origines et des modes de nomination de ces mots étaye l’hypothèse d’une motivation par le biais de ce fragment c-c. Cette forme pourrait alors êtrehéritée, à un certain stade de l’évolution vers les langues indo-européenes, d’une altération graphique (peut-être alors accompagnée d’une spécialisation sémantique)de la racine *sker.945
Déductions sur une racine prélatine par l’étude de la variante synthétique cc
De la consultation du corpus OTA, nous avons retenu que si la variante synthétiqueest impossible en position initiale ou finale en espagnol, 266 existent tout de même en position interne, soit 0,30% du total (cf. « statistiques des formes canoniques » dans les annexes internes). Il aurait donc été surprenant qu’elle n’ait pas été sollicitée ici. Or l’on note que les mots en cc du répertoire ont vu cette forme conservée telle uelleq depuis le latin, tandis que dans cette langue la graphie cc correspondait au son [tȓ] devant [i] et [e]. Par ailleurs, si la simplification lors du passage du latin à l’espagno l a fait disparaître les formes graphiques cc présentes dans les étymons de quelques mots du répertoire (caccăbus > cáabo ou coccus > coca 2), il restait un autre c à l’attaque qui permettait de respecter le schéma corrélatoire et actualisant c-c.
Cependant, le lien entre stabilité en diachronie etactualisation n’est manifestement pas systématique puisque d’autres termes, dont le groupe cc a été conservé, ne représentent pas la saillance {C-C} [e.g. succĭnum > succino (« ámbar »), percata minuta (calque, « falta »), occitano (« natural de Occitania », peut-être aussi en lienavec la racine de Occidente), vaccinĭum > vaccinieo (« planta »)].946 En revanche, cette actualisation n’implique aucun des mots dont la forme cc est héritée du ct– [kts] latin (cf. actĭo, -ōnis > acción ; detectĭo, -ōnis > detección ; coactĭo, -ōnis > cocción , etc.)947 On peut en déduire que les racines cc ou c-c existaient en latin, en grec ou bien qu’elles représentent le résidu d’une racine italique ou indo-européenne. Or, après consultation du dictionnaire d’indo-européen en ligne, on ne remarque aucune racine en [k-k] ou en [k–k], qui aurait, a posteriori, impliqué cette duplication même phonétique. Cela confirme que la trace est bien du domaine graphique, d’autant que, lors du passage à l’espagnol, cette m otivation n’a pas été invalidée par les changements phonétiques. Étudions donc quelques réalisations sémantiques de cette saillance.
Études de cas de paronymie, de co-référentialité et d’énantiosémie
Deux paronymes cercar et cerrar
Cerrar (Del lat. tardío serare, der. de sera “cerrojo”, Cantar de Mio Cid. Corominas, s.v.) 1. tr. Asegurar con cerradura, pasador, pestillo, tranca u otro instrumento, una puerta, ventana, tapa, etc., para impedir que se abra.2. tr. Encajar en su marco la hoja o las hojas de una puerta, balcón, ventana , etc., de manera que impidan el paso del aire o de la luz. Cerrar una ventana.3. tr. Hacer que el interior de un edificio, recinto, receptáculo, etc., quede ncomunicado con el espacio exterior. Cerrar una habitación.4. tr. Juntar los párpados, los labios, o los dientes de abajo con los de arriba, haciendo desaparecer la abertura que forman estas partes del cuerpo cuando están separadas.5. tr. Juntar o aproximar los extremos libres de dos miembros del cuerpo, o de dos partes de una cosa articuladas por el otro extremo. Cerrar las piernas, las tijeras, una navaja.6. tr. Juntar todas las hojas de un libro, cuaderno, etc., de manera que no se puedan ver las páginas interiores.7. tr. Volver a hacer entrar ensu hueco los cajones de una mesa o cualquier otro mueble, de los cuales se haya tirado hacia fuera sin sacarlos del todo.8. tr. Estorbar o impedir el tránsito por un paso, camino u otra vía.9. tr. Cercar, vallar, rodear, acordonar.10. tr. Tapar, macizar u obstruir aberturas, huecos, conductos, etc. U. t. c. prnl.11. tr. Poner el émbolo de un grifo, espita, lave de paso, etc., de manera que impida la salida o circulación del fluido contenido en el recipiente o conducto en que se hallan colocados dichos instrumentos. U. t. c. prnl.12. tr. Formar la clave de un arco o de una bóveda.13. tr. Completar un perfil o figura uniendo el final del trazado con el principio de él. Cerrar una circunferencia.14. tr. Cicatrizar una herida o una llaga. U. t. c. prnl. (DRAE)
Au vu des acceptions proposées des deux paronymes, on peut envisager que si cerrar ne possède pas de deuxième c, c’est précisément parce qu’il ne renvoie pas à une idée d’« enfermement » impliquant trois dimensions, mais bien à celle de simple « fermeture », qui n’en comporte que deux. La notion d’« enfermement » demeure cependant recouvrable dans des emplois dérivés chezcerrar (cf. acceptions 11 à 13). Or, c’est cette proximit é référentielle qui a valu à la forme serrar, attesté selon Corominas (s.v. cerrar) dans les premiers textes castillans, d’évoluer en cerrar :
La forma con c- [de cerrar] se debe al influjo de cercar, con el cual se codeaba cerrar en el lenguaje de la caza y de la fortificación, y especi almente en la ac[cepción] ‘cercar, vallar, rodear’, documentada para nuestro verbo en el S. XIII […]
Et l’auteur de citer l’exemple représentatif suivant : (246) El señor toviera este castillo de Perescote çercado e lo avía entrado por fuerça […] e la razón porque él cerrava este castillo era un su criado a quien le avía fecho mucha merced […] 949
Le rapport de cerrar à cercar apparaît donc en diachronie presque de même type que asediar et sitiar, sauf qu’actuellement il n’y a pas de structuratio n commune, à tout le moins par la saillance {C-C}. Cette altération subie par serrar n’en montre pas moins un degré de rapprochement de cercar.
Il reste à expliquer la formation antérieure de [rr] (serar > serrar) à l’endroit de la variable différentielle. Corominas (ibid.) l’explique comme « debid[a] a una confusión vulg ar con SERRA ‘sierra’ y SERRARE ‘aserrar’ ». De fait, cette variable amène à penser que cerrar pourrait plutôt être rattaché à la saillance {RR} que nous avons déjà évoquée maintes fois en tant que liée à l’idée de « fluidité », cequi comprend celle de « glissement » (cf. répertoire n°7, e.g. correr / escurrir, desbarrar, suffixes -rragia ou -rrea). Or, les serra ou serrare latins dénotent clairement le « glissement du sciage », idée qui, couplée à une prédisposition paronymiquesierra / serra, aurait pu conduire à cette transformation de serare en serrar. Cerrar aurait ainsi pu, dès les origines, se trouver analogiquement entre deux structures : celle, graphique, en {C-C} et celle, phonétique, en {RR}, croisement manifesté par la forme et le sens. En comparaison avec sitiar et asediar, si ceux-ci étaient déjà de même famille étymologique et possédaient les éléments rmelsfo leur permettant d’être rattachés à la même structure, tel n’était pas le cas decerrar (vis-à-vis de cercar) – ni peut-être sa vocation d’ailleurs. Il a en effet dû répondre à deux pressions paronymiques successives, ce qui nous démontre qu’il s’est constitué morpho-sémantiquemenpar rapport aux deux verbes (a)serrar et cercar. Une fermeture représente en effet un autre type de glissement :
(247) De casa o de tienda seillada e pues la abren pues que abierta fuere la puerta non la deuen mas serrar e si la sieran calonia y a de .lx. solidos.950
Dans des emplois plus récents, voire contemporains, on trouve même la trace de l’idée de « fermeture par glissement » encore plus explicite.
(248) Maria in Cosmedin, sobre la ruinas del templo de la Pudicizia formado; y baxo el Portico de antiguas columnas adornado vimos un gran mascaron de marmol con la boca abierta, que parese avér servido a pronunciar Oraculos, y que le llaman la bocca della Veritá: porque dicen que aqui se hacia ponér la mano a los que hacian juramento, y que si perjuravan la boca se serrava [sic] y les cortava la mano… 951
(249) Tiene los ojos secos, mirando sin ver el techo blanco, de maderas irregulares que soportan las tejuelas, húmedas donde está la gotera.Cierra los ojos. 952
(250) Pero, no hay demás, sólo el hombre que abre y cierra la cortina del escenario, el mismo que comenzó con una sin cargarse de tantos años, que grita: « ¡ nena, ponéte la sonrisa y salí que el público te llama! », con ironía en toda la hilera de dientes, y salgo, « fané y descangayada » […] 953
À cela, on opposera donc, par exemple : (251) Se cuenta que al final de su vida los cuidadores del parque zoológico tuvieron que cercar la jaula para impedir que los visitantes se aproximaran, pues arrojaban a Martha arena y piedras para obligarla a moverse. Ni siquiera así lo conseguían, ya que la pobre Martha, caída en el suelo de su prisión, estaba machadianam ente vieja, sola, cansada, pensativa y triste.954
(252) En la expansión de los campos cercados no se debe olvidar tampoco el importante papel que juega la tendencia privatizadora que se inicia tras la Revolución francesa y que se refleja en los códigos civiles de los distintos estados de Europa occidental que recogen la posibilidad de cercar la propiedad privada como uno de los derechos fundamentales de los propietarios.955
La nuance entre cercar et cerrar se base donc sur une complexe paronymie dont la mise en structure contribue à résoudre quelques aspects. On déduira en l’occurrence que cercar évoque une idée de « clôture » et cerrar de « processus de fermeture » plus encore que son résultat.
Si l’on continue de viser au-delà de la structure e n {C-C} pour mieux la cerner, nous notons une autre différence sémantique entreencarcelar et aprisionar, mais cette fois non dans un rapport paronymique, mais de co-référentialité.
Deux co-référentielsencarcelar et aprisionar
Soit, en premier lieu, la reproduction des deux entrées duDRAE correspondantes : Encarcelar (der. De cárcel <carcer, ĕris, cárcelen el s. X. Corominas, s.v.)1. tr. Meter a alguien en la cárcel.2. tr. Constr. Asegurar con yeso o cal una pieza de madera o hierro. Encarcelar un marco, una reja.3. tr. Sujetar en la cárcel de carpintero, par que se peguen bien, dos piezas de madera recién encoladas. (DRAE)
Aprisionar (der. de prender < prēndĕre, Juan Ruiz. Corominas, s.v.)1. tr. Poner en prisió n, encerrar. U. t. en sent. fig.2. tr. Sujetar a alguien con grillos, cadenas, etc.3. tr. Atar o sujetar con fuerza a alguien o algo, privándolo de libertad de movimient. (DRAE)
Encarcelar, dérivé du substantifcárcel, fait partie de ces mots en {C-C} indépendants de l’étymon latin cĭrcus alors que l’idée d’« enfermement » est bien présente dans sa référence. Ici, la mise en regard avecaprisionar, qui de fait ne contient pas la racine c-c, nous apporte une précision de fond. Ce dernier semble plus insister sur l’idée d’« (em)prise », d’« attraper » de par son rapport étymologique avec prēndĕre. Quant au verbe encarcelar, il évoquerait donc davantage une idée d’« enfermement» en vertu de son appartenance à la structure en {C-C}. Nous pourrions ainsi postuler une remotivation primitive sur la base de cette saillance. On remarque bien à cette occasion que l’invariant, en tant que recouvrement par le signifiant d’une marque assumée comme liée à un concept, peut être une trace étymologique. Bien sûr, il manque une étude de corpus mais ce n’est là que la prétention – à l’intérieur d’une méthode globale – de lancer une piste pour opposer deux vocables apparemment « équivalents ». C’est en effet dans un écart de ce type que se trouve explicitée la motivation et, du même coup, la nécessité de recourir à une exploration de la sémiologie lexicale. On distingue cette nuance notamment dans les usages métaphoriques (exemples 253 à 259) : L’orientation sémantique de ce dernier emploi nous semble évocatrice au titre qu’il s’agit bien là d’une pluie qui flanque le paysage, resserre le champ de vision du narrateur, plus qu’elle ne l’a sous son emprise. Nous pouvons également déceler un usage qui rappelle nettement les capacités référentielles decercar : (259) En junio de 1884, el káiser Guillermo I colocaba al primera piedra del moderno Reichstag, un edificio diseñado por Paul Wallot. El 27 de febrero de 1933, apenas un mes después de la llegada al poder de Adolf Hitler, fue destruido por un incendio que los nazis atribuyeron a un complot comunista y que les sirvió de pretexto para suprimir los derechos fundamentales y encarcelar a la oposición. 962
En l’occurrence, si dans ces énoncés aprisionar peut prendre la place de encarcelar, la commutation n’est pas réciproque et une des raisons est à chercher dans la différence de structure saillancielle ou, si l’on préfère, dans al différence d’angles de vue, ce qui implique des spectres sémantiques croisés mais non coïncidents. Encarcelar renvoie à un resserrement physique ou à une restriction mentale et confirme e n cela, d’une part, qu’il fait partie de la structure et, d’autre part, l’implication de la not ion de « resserrement ». Cette idée est d’ailleurs au centre de la relation entre les deux énantiosèmescercar et claudicar que nous nous proposons d’analyser.
Des deux énantiosèmes cercar et claudicar
Soit les emplois de ce dernier :
Claudicar (Del lat. claudicāre, « cojear ») 1. intr. Acabar por ceder a una presión o una tentación . 2. intr. Med. Afectar un órgano a consecuencia de la interrupción de la circulación de la sangre en un vaso que lo irriga.” ( DRAE, nous soulignons).
Chez les deux vocables cercar et claudicar, la même saillance graphique {C-C} de « resserrement », de « pression » est présente, san pour autant que cela ne soit qu’en filigrane : (260) Debe cesar el desplante y la exigencia de que la prensa sólo informe de cosas positivas. Debe cesar la campaña que realizan con anunciantes del sector privado para cercar económicamente a los medios que no se doblegan. 964
(261) He leído en alguna parte que en el Mediterráneo español hay hoteles que piensan reconvertirse en apartamentos. La masiva afluencia de turistas en los meses de agosto de los años setenta, ochenta y noventa está a punto declaudicar.965
(262) Toda esa proliferación de contenidos sin continent e es manejada por Munro con admirable destreza, sin claudicar jamás ante la tentación reduccionista y sosteniendo el brío de la escritura en estado candente.966
Nous avons ici deux exploitations sémantiques énantiosémiques de la saillance : le fait d’exercer une pression pour cercar et d’y céder pour claudicar. Le signifiant rend donc visible cette corrélation par cette saillance {C-C} qui ne va pas de soi en première approximation et sans recoupement plus large au niveau structurel. Sur le plan formel, cette cohérence repose également sur ce que nous avons nommé au chapitre précédent une corrélation superexpansée, ce qui montre que cette structure graphique autorise ce type de mécanisme peu fréquent (cf. égalementcaracol ou canica).