Moteur de recherche
SGBD
Un Système de Gestion de Base de Données [3] (SGBD – DBMS : Data Base Management System) est une interface permettant à un utilisateur de communiquer avec une BD pour décrire et organiser les données sur les mémoires secondaires (disques) ou rechercher, sélectionner et modifier les données. b)Vue d’un SGBD Le SGBD offre une structure canonique permettant la représentation des données réelles sans se soucier de l’aspect matériel. La Figure 1.3 montre les trois couches d’un SGBD. Figure 1 – 3 : Le modèle à trois couches d’un SGBD. • Le gestionnaire de fichiers est chargé de classer les données dans le disque dur. • Le SGBD interne a pour rôle de gérer le stockage des données, l’emplacement et l’assemblage de ces données. 5 • Le SGBD externe est la couche permettant de communiquer avec le monde extérieur. Il permet d’analyser toutes les requêtes venant de l’utilisateur. c)Modèle relationnel Plusieurs modèles de représentation des données existent pour les BD (hiérarchique, réseau, relationnel). Et le SGBD doit se servir du même modèle que celui de la BD concernée. Mais le plus utilisé est le modèle relationnel pour sa simplicité. Le modèle relationnel [4] est fondé sur l’algèbre relationnelle, la théorie des ensembles et la logique formelle. Lors de la conception du modèle de données issu de l’analyse, on applique un processus de normalisation qui élimine les redondances d’information tout en préservant la cohérence des faits mémorisés. Le modèle de données qui est obtenu à l’issue de ce processus de normalisation est dit en troisième forme normale (3NF ou Third Normal Form). Le modèle relationnel prend la forme d’un tableau de données appelé table ou relation composée d’une ou plusieurs colonnes et d’une ou plusieurs lignes. Chaque colonne possède un nom unique à l’intérieur de la table. Chaque table doit avoir au moins une clé primaire ou Identifiant correspondant à une colonne unique d’une table à laquelle peuvent être rajoutées plusieurs clés secondaires ou étrangères (clé primaire dans une autre table). La Figure 1.4 présente deux tables. La table animale où ID est la clé primaire et la table proprio où IDproprio est la clé primaire. Ainsi la clé ID proprio est une clé étrangère dans la première table. 6 Figure 1 – 4 : Structure d’une table. Remarque : Beaucoup de langages de requêtes existent pour le modèle relationnel, en particulier le SQL (Structured Query Language). d)Accès aux données de la base Le SGBD offre à l’utilisateur ou au programmeur une opportunité d’accéder ou de créer une base de données grâce à des commandes spécifiques basées en SQL [5]. Figure 1 – 5 : Requête de création d’une table en SQL. La Figure 1.5 montre une requête SQL permettant la création d’une table nommée Moteur_de _recherche possédant comme attributs : • PageRank : identificateur ou clé primaire de type entier non signé, • Mot clés : attribué à un type Caractère de longueur variable, 7 • Description : de type texte. La création de cette table permet à l’utilisateur d’y stocker ses enregistrements. Autre exemple de sélection : SELECT Personnes.prénom, dernierlivre FROM Personnes, Bibliothèque WHERE Personnes.nom = Bibliothèque.nom Cette commande sélectionne le prénom de la table Personnes et le dernier livre de la table Bibliothèque vérifiant la condition « les noms issus de ces tables sont les mêmes ». Lors de l’accès à la BD, l’intéressé doit être authentifié par l’administrateur de la base s’il veut procéder à la modification, suppression des enregistrements ou à l’ajout de ces derniers. Sinon, il sera accueilli comme un simple client avec des privilèges limités. D’autres types de commandes peuvent être consultés dans l’Annexe
LANGAGE DE MODELISATION DE SGBD
Dans le SGBD, les déclarations et les instructions exécutables sont exprimées dans deux langages différents. En effet, dans un SGBD, les données existent en permanence et doivent être déclarées une fois pour toutes, contrairement aux variables des programmes classiques qui disparaissent de la mémoire quand le programme s’arrête. a)Langage de Définition de Données (LDD – Data description Language) C’est un langage de haut niveau, qui décrit et exprime la BD conceptuelle par référence à un modèle de données. On l’utilise lors de la définition de la base de données, lors des modifications de schéma et pour préciser la façon dont les 8 données sont enregistrées et comment y accéder (correspondance entre le schéma conceptuel et le schéma physique). b)Langage de Manipulation des Données, ou Langage d’interrogation (LMD) Le LMD donne accès aux données de la BD pour leur consultation ou leur modification à l’aide d’opérations. Il permet de lire, de créer, de supprimer ou de modifier les enregistrements dans les relations ou les tables. Des descriptions sur quelques exemples de SGBD couramment utilisés actuellement sont détaillées dans l’Annexe 5.
BASE DE DONNEES ET SGBD |