Modélisations des tests de résistance ( Stress tests )

 Modélisations des tests de résistance ( Stress tests )

Les différents types de modélisation 

Modélisation des pertes

Pour les entreprises actives sur plusieurs marchés, le premier but est d’identifier ou de localiser les facteurs essentiels macroéconomiques parmi les facteurs des risques. EBA était forcé d’affronter directement le problème d’hétérogénéité géographique de 21 pays de diverses économies. Les superviseurs Américains établissent un stress test d’une région économique de taille plus petite que de la zone EBA, et laissé la tâche de la comptabilité à l’hétérogénéité géographique non négligeable aux entreprises.

La différentiation de région est critiquée par le modèle des pertes des prêts immobiliers mais est limitée pour ces attributions. Depuis que les cycles économiques régional et national que traversent les Etats Unis, des variations importantes se cachent à travers ces situations ; presque tous les prêts ont les mêmes composants géographiques, exemple: les pertes des cartes de crédit sont sensibles au chômage, en Juillet 2011 aux USA le taux de chômage était à 9.1%, atteint 3.3% au nord de Dakota et 12.9% à Nevada.

La même dynamique est aussi pour le travail et les prêts en gros, en particulier pour les prêts des PME dont la performance a une composante géographique forte. Le problème de la cartographie261 de macroéconomie aux facteurs des risques intermédiaires n’est pas limité seulement géographiquement. Un exemple intéressant sur les crédits des véhicules et le leasing dont les actifs collatéraux de garantie sont les voitures d’occasion. Tandis que les ventes d’automobiles de 2008-2009 subissaient une baisse sans précédent durant la période d’après-guerre. Les ventes de voitures d’occasion souffrent généralement moins. Les ménages achètent moins de véhicules en période de récession. Mais si leur besoin se fait sentir pour acheter un véhicule, ils préfèrent l’acheter d’occasion.

Même si le non remboursement des crédits d’automobiles augmente durant la période de récession, la gravité des pertes n’est pas importante. Un indicateur efficace qui mesure la santé du marché des véhicules d’occasion, ainsi que la garantie de portefeuille des prêts d’automobiles, est l’indice de Manhein. Au cours de la période de récession (Déc 2007- Juin 2009), l’indice est monté à 4% tandis que les ventes des véhicules neufs ont diminué de 37%.

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Le problème des pertes couplé à la gravité des pertes liées au cycle économique n’est pas limité seulement par les crédits d’automobile. Acharya et al 2007262 montrent que pour les crédits d’entreprises ou professionnels, le déterminant important de LGD est que l’industrie en défaut est en même temps en détresse. Les auteurs posent un argument solide de cette spécificité: si l’industrie de transport aérien est en détresse, la banque sera coincée avec la garantie sur les prêts des avions. Il sera donc difficile de vendre ces avions sauf avec des prix très bas. 

Modélisation des revenus

Les applications des équations des stress tests sur le plan des revenus restent peu développées par rapport aux modélisations des équations des stress tests des pertes. Ni le SCAP 2009 ni EBA 2011 ne pouvaient donner des explications et des détails sur les méthodes et les approches pour calculer les revenus sous des conditions stressantes. Les revenus des banques peuvent être divisés en deux, les intérêts et les revenus hors intérêts.

Les intérêts sont clairement fonction de la courbe de rendement267 et des crédits spreads268 posés sous un scénario stressant. Mais l’impact d’augmentation ou de diminution des taux sur la probabilité des banques reste ambigu, à cause des taux d’intérêts des stratégies de couverture. L’impact des stress tests sur les revenus hors intérêts, dont les charges des services, taxes, et autres revenus sont inclues, est difficile à l’évaluer.

Depuis que Stiroh 2004269 montre non seulement que la part des revenus hors intérêts étaient en hausse constante aux USA, de 25% en 1985 à 43% en 2001, mais en parallèle, avec une grande volatilité et aux rendements ajustés au risques moins élevés. Si on compare les stress tests de SCAP 2009, EBA 2011 et CCAR 2012 les banques moyennes aux USA sont capables de couvrir presque 58% de ses pertes avec leurs profits en 2009, presque 63% en 2012, comparé avec 66% dans le cas européen

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